En novembre 2023, Bruno Mégarbane, le médecin qui voulait piquer tous les enfants français, revient en tant qu’expert chez Hanouna pour tenter de relancer une psychose.
Deux mois plus tard, on apprend que la souche supermortelle est prête en laboratoire. Ce satané Bill Gates avait raison !
Des chercheurs chinois ont modifié ce coronavirus GX_P2V, découvert en 2017 sur des pangolins, pour créer un virus mortel lorsqu’il a été testé chez des souris « humanisées », comme l’expliquent nos confrères du Figaro.
Ces souris étaient porteuses de protéines humaines et au total, sur les huit souris infectées par le virus, toutes sont mortes de l’infection entre sept et huit jours après avoir l’avoir contracté. Le taux de létalité de ce coronavirus modifié est de 100 %.
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Le professeur François Balloux, expert en maladies infectieuses basé à l’University College London, a lui commenté l’étude sur X :
« C’est une étude épouvantable, elle est scientifiquement totalement inutile. Je ne vois rien de vaguement intéressant qui pourrait être appris en infectant de force une race étrange de souris humanisées avec un virus aléatoire. Par contre, je peux voir comment de telles pratiques pourraient mal tourner... »
« Je serais très inquiet de la trajectoire d’un tel virus s’il se retrouvait dans la nature », a lui confié Étienne Decroly, directeur de recherche CNRS et virologue au laboratoire AFMB qui appelle à des mesures : « Il faut réglementer rapidement les manipulations sur les virus comme ceux-là qui ont un réel potentiel pandémique ».
Ce type de manipulations a longtemps été encadré par un moratoire qui a été levé en 2017 mais la réglementation change selon les pays. Ces pratiques sont ainsi totalement interdites en France, selon nos confrères.
Les défenseurs de ce type d’étude avanceront l’argument de la recherche scientifique qui pourrait permettre d’aboutir à la découverte d’un vaccin. Mais le jeu en vaut-il la chandelle ?
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Rappel : février 2020, c’est la faute du pangolin