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Commission d’enquête sur McKinsey : quand les sénateurs français jouent aux Américains

« Pour rire ou pas, pouvez-vous nous dire pourquoi vous êtes surnommé la Firme ? »
L’ultime question posée lors d’une audition au Sénat ce 18 janvier, par la sénatrice communiste Éliane Assassi, n’était peut-être pas anticipée par les deux directeurs associés de McKinsey France. Inattendue, la conclusion de la rapporteure de la commission d’enquête sur l’influence des cabinets de conseil est suivie de quelques petites secondes de silence. Karim Tadjeddine, responsable du secteur public auprès de la succursale française de ce cabinet américain de conseil, tente un élément d’explication.
« Je pense que les débats qu’il y a aujourd’hui montrent qu’il y a besoin d’être beaucoup plus pédagogique, explicatif, dans le type de prestations que nous faisons auprès des acteurs publics, que nous expliquions ce que faisons, et ce que nous ne faisons pas, que nous soyons clairs. »
Durant plus d’une heure et demie, des questions-réponses ont opposé les parlementaires aux deux représentants de McKinsey. (Public Sénat)

 

Comme un léger parfum nauséabond de renvoi (d’ascenseur)...

 

La plupart des Français en ont entendu parler, du cabinet McKinsey, qui fait très pro et très propre sur lui. En soi, un cabinet de consultants internationaux n’a rien d’illégal ou de scandaleux. Mais quand on voit la pieuvre McKinsey qui s’est insérée dans la plupart des gouvernements, au non-vu et au non-su de tous, pour conseiller nos gouvernants et leur imposer des vues, par définition mondialistes, alors on peut se poser des questions sur la notre souveraineté.

 

 

Poussés par la presse, qui s’est fait l’écho de cette dangereuse pénétration politique, le Sénat s’est réveillé et a lancé une commission d’enquête, à l’américaine, qui fait croire qu’on prend le problème à bras-le-corps. Or, il n’en est rien : la commission n’a pas le pouvoir du Président, qui lui invite le cabinet à travailler sur les dossiers nationaux importantissimes, on pense à la politique sanitaire depuis 2021.

On doit à McKinsey la manipulation vaccinatoire du peuple français, qui a été poussé, tel le troupeau dans l’enclos, vers la vaccination forcée, alors que les soins contre la grippe wuhanaise avaient été au préalable quasiment interdits. Ceci ne relève pas de la responsabilité du cabinet McKinsey, mais ce dernier est intervenu pour lubrifier la vaccination de tout un peuple, qui était au départ réticent. Et qui l’est encore plus aujourd’hui, vu les résultats dangereux de cette option. Le tout-vaccinal, que ce soit chez nous ou en Israël, est un échec, mais pas pour tout le monde.

Et les grands labos pharmaceutiques qui ont fait un pognon de dingue, pour reprendre l’expression présidentielle, avec cette injection tout sauf miracle, sont aussi liés, par le conseil, au cabinet en question. Les sénateurs ont interrogé à la française, c’est-à-dire pas très durement, deux directeurs associés du tentacule français de la pieuvre. La question porte notamment sur le montant des prestations, qui sont évaluées à 2 millions d’euros, une paille quand on considère le poids politique pris par le cabinet dans notre vie quotidienne, au final. L’argent n’est pas la question, mais le pouvoir. En revanche, ils grattent sur le dossier, plus intéressant, des liens du cabinet avec la campagne électorale de 2017...

 

 

McKinsey se lave les mains à l’avance de l’échec de la vaccination en France

 

Le cabinet, par la voix de ses représentants, limite son rôle à de « l’opérationnel ». La décision, elle, revient au politique, et donc la mauvaise décision d’acheter pour des milliards d’euros de pseudo-vaccins, qui plus est largement inutiles, voire dangereux. La solution est simple : consultants ET politiques sont coresponsables.

« Nous n’avons pas eu de rôle dans la définition de la stratégie vaccinale en tant que telle, notre rôle a été dans l’opérationnalisation des choix. »

C’est dans un jargon de consultant que le premier directeur associé se défend :

« Ce que nous avons fait, très concrètement, c’est d’appuyer la task force interministérielle sur trois volets : un, le cadrage opérationnel et la mise à l’échelle de ces flux logistiques, et donc ça, ça a été un appui à la mise en œuvre de pilotes, puis de tests à l’échelle, puis des différents schémas logistiques, euh, voilà, et puis ensuite la construction d’outils de pilotage qui permettent un ajustement en continu de manière à s’assurer que la qualité de service soit au rendez-vous et qu’elle suive l’évolution de la campagne. »

 

Naturellement, les deux représentants du cabinet mondialiste minimisent son influence. Tout en soulignant leur expertise :

Son homologue du pôle secteur public de McKinsey résume la valeur ajoutée de son entreprise à celle d’un appui « temporaire ». « Le recours à un cabinet de conseil ne traduit ni un défaut de compétence, ni une faiblesse d’un responsable ou d’une organisation […] La complémentarité est un principe d’action majeur pour nous, l’apport se fait toujours en appui des structures publiques, jamais en substitution », affirme-t-il.
Avec 35 000 collaborateurs dans le monde, dont 600 en France, McKinsey serait l’un de ces acteurs capables d’offrir rapidement des expertises spécialisées en grand nombre. « Répondre à une crise nécessite de pouvoir mobiliser du jour au lendemain des équipes larges et pluridisciplinaires », ajoute-t-il.

La décision présidentielle d’appeler McKinsey à la rescousse doit prouver en creux que notre administration est ou serait incompétente, et c’est une autre façon, parallèlement au démantèlement des services publics, de montrer que l’État est trop gras, trop lourd, trop inefficace.

D’où la pénétration du privé dans nos instances souveraines, par le biais du conseil. Les quelques millions refilés à McKinsey sont une paille, mais une paille hautement symbolique, au regard du projet néolibéral de destruction de l’État français. Ce cabinet est relié à toutes les grandes entreprises, notamment du Big Pharma et du Big Tech, qui sont les deux plus grosses profiteuses de la fameuse crise du covid. Une crise pas pour tout le monde. Quant au monde politique, il n’y échappe pas.

 

On a trouvé quelqu’un qui défend les superprofits du Big Pharma !

 

Écoutons le protagoniste de la vidéo à 16’05 :

« Alors est-ce que tous ceux qui critiquent les profits faramineux de ces biotech auraient dépensé eux-mêmes un centime pour financer la recherche et sauver des vies ? Car la vérité est celle-là : c’est grâce à des méchants actionnaires, à une Bourse cupide et avide, qu’une société comme Moderna a pu inventer, développer, et mettre au point un vaccin qui aujourd’hui sauve des millions de personnes. »

Sauver des millions de personnes ? C’est le moment super branlant de la démonstration !

 

 

C’est bien de citer Moderna car, ô surprise, ce grand labo est aussi connecté à la pieuvre McKinsey. Le site Geopolintel le démontre en juin 2021 :

McKinsey (qui travaille pour la CIA) vient de prolonger sa mission vaccinale qui devrait prendre fin en avril 2021.
Laetitia Buffet, la responsable de la task force interministérielle vaccination Covid-19 auprès du Premier ministre a indiqué que cette mission irait au-delà de cette première échéance. « Il s’agit d’une prolongation jusqu’à fin avril dans le cadre du même contrat-cadre », précise cette source.

Laetitia Buffet, énarque de 34 ans (promo Jean de La Fontaine, 2014) a été nommée le 11 janvier à la tête d’une « task force » interministérielle sur la vaccination, chargée en particulier des questions de logistique en plein contexte de polémique. Elle conseillait Agnès Buzyn, puis Olivier Véran, depuis 2018. Soucieux de la protéger, le ministère de la Santé refuse pour l’heure de communiquer sa photo ou des éléments biographiques sur elle.

Mais les ramification de McKinsey vont plus loin dans la stratégie vaccinale, Stephen Hoge est le président de Moderna et dirige l’ensemble des activités de recherche et développement de la société. Il a rejoint Moderna fin 2012 après avoir travaillé chez McKinsey & Company, où il était associé dans le secteur des soins de santé. Avant McKinsey, le Dr Hoge était médecin à New York.

Voilà, voilà. On rappelle que les commissions sénatoriales sont très bien faites, que les intervenants (professionnels) sont souvent très compétents et très bien informés, mais que le résultat de ces commissions – de beaux rapports (on en a lus beaucoup) – restent souvent lettre morte. Ils sont incitatifs, pas plus. Mais l’ouverture d’une commission donne l’illusion de cette démocratie à l’américaine, comme on le voit dans les films, où les sénateurs font trembler les puissants. Chez nous, les puissants s’en foutent royalement : ils sont déjà dans la place.

 

Non, rien.

Comme prévu, sur E&R :

 






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