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Comment un artiste peut-il vivre aujourd’hui ?

Le 10 novembre 2017, le peintre Guillaume Le Baube était invité à parler de la place de l’artiste dans la société dans l’émission Florilège des arts de Jean-Bernard Cahours d’Aspry, sur Radio Courtoisie.

 

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Le château de Pontarmé, gouache de Guillaume Le Baube

 

 

Pendant ce temps, le 15 novembre 2017, Salvator Mundi, le tableau de Léonard de Vinci sur le Christ, était adjugé 450 millions de dollars lors d’une enchère chez Christie’s à New York.

La toile de Léonard de Vinci était jusqu’ici propriété du milliardaire russe Dmitri Rybolovlev, oligarque exilé qui préside le club de football de l’AS Monaco. Il l’aurait acquise pour 127,5 M$ (108,2 millions d’euros) auprès du marchand d’art suisse Yves Bouvier, qui l’avait lui-même acheté peu de temps avant pour 80 M$. (Le Parisien)

 

 

Les racines historiques et religieuses de l’art,
à lire sur Kontre Kulture

 

L’art aujourd’hui, sur E&R :

 






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35 Commentaires

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  • #1841161
    Le 16 novembre 2017 à 18:50 par Fabio
    Comment un artiste peut-il vivre aujourd’hui ?

    C’est simple : tu découpes un carré rouge en papier que tu colles de travers sur un fond jaune. T’accroche ça sur une toile, t’ajoutes une étiquette "La vision du monde en 2017", tu vends ça une fortune pour une expo, et voilà. En 2018 tu changes les couleurs (ou tu chies sur le truc de 2017) t’attends que ça sèche, tu mets à jour l’étiquette, et c’est bon. Au pire tu revends celui de 2017 sans y toucher. Le coté rétro s’ajoutera à la complexité de l’oeuvre.
    Sinon tu fabriques un truc moche avec des cartons, tu dis que c’est un truc sexuel pour la cause LGBTIPZR, tu vends ça à Hidalgo, et tu deviens vite riche et célèbre.

     

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  • #1841165
    Le 16 novembre 2017 à 18:53 par Michael B.
    Comment un artiste peut-il vivre aujourd’hui ?

    Comment un artiste peut-il vivre aujourd’hui ?
    ...En travaillant, comme tout le monde...

     

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  • #1841261
    Le 16 novembre 2017 à 21:16 par pleinouest35
    Comment un artiste peut-il vivre aujourd’hui ?

    Ben, je suis un photographe de paysage de + 60 ans, je ne me chauffe pas l’hiver, je sors du RMI et touche le RSA, ma retraite va être de 600 euros/mois, je me déplace photographier en dormant dans ma voiture et je mangea des rations. Voilà.

    Quand j’ai écrit au ministère de la Culture, pour être aidé, un préfet m’a fait supprimer mon minimum vital en 48 heures !

     

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    • #1841521
      Le Novembre 2017 à 10:33 par réGénération
      Comment un artiste peut-il vivre aujourd’hui ?

      Condoléances. J’ai eu la même réaction du Pouvoir (ils l’ont alors ils font ce qu’ils veulent), en demandant comment j’allais régler une dette vu que son montant dépassait mes "ressources", on m’a répondu au bout d’un an par une amende équivalente à mon loyer, à régler en plus.
      Mais sans répondre à ma question. C’est juste "Payez". Quoi il rouspète ? filez-lui une amende ! saleté de goy !
      Et évidemment inutile d’envisager de se battre contre la machine Administration, çà vous retombe sur la gueule dix fois plus fort.

       
    • #1842542
      Le Novembre 2017 à 21:46 par Peter
      Comment un artiste peut-il vivre aujourd’hui ?

      Je ne voudrais pas casser l’ambiance... mais en général l’état, la collection des amendes ont des commissions où ils étudient les difficultés que traversent ceux qui demande une annulation d’une partie de leur dettes ?

      Il me semble que ceux qui sont aux minima sociaux sont plutôt protégés ? Après la pauvreté est un cercle vicieux.. et dès que vous avez des revenus vous êtes à nouveau racketable ?

      Ça sert à ça de bien gagner sa vie : ne pas trop s’inquiéter quand une tuile vous tombe sur la gueule ?... Et pourtant comment être entreprenant, prendre des risques, lorsqu’on vous terrorise avec le bâton ?

       
  • #1841445
    Le 17 novembre 2017 à 07:30 par Beligue
    Comment un artiste peut-il vivre aujourd’hui ?

    Ou comment acheter des oeuvres d’art bonmarché ! Un directeur d’une collectivité territoriales départementales achète une oeuvre d’art à un artiste pour cette collectivité sans en discuter le prix évidemment puisque c’est nous qui payons. Le lendemain il repasse voir le même artiste, il montre du doigt une belle oeuvre d’art cette fois et dit cela fera 50 € . Voilà comment cela se passe dans le marché de l’art et ceci en toute légalite....

     

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  • #1841512
    Le 17 novembre 2017 à 10:21 par Eric94
    Comment un artiste peut-il vivre aujourd’hui ?

    « Entre l’art objectif et l’art subjectif la différence est en ceci que dans le premier cas l’artiste « crée » réellement – il fait ce qu’il a l’intention de faire, il introduit dans son œuvre les idées et les sentiments qu’il veut. Et l’action de son œuvre sur les gens est tout à fait précise ; ils recevront, chacun d’eux selon son niveau naturellement, les idées et les sentiments mêmes que l’artiste a voulu leur transmettre. Lorsqu’il s’agit d’art objectif, il ne peut rien y avoir d’accidentel, ni dans la création de l’oeuvre même, ni dans les impressions qu’elle donne. Lorsqu’il s’agit d’art subjectif, tout est accidentel. L’artiste, je l’ai dit, ne crée pas ; chez lui « ça se crée tout seul ». Ce qui signifie qu’un tel artiste est au pouvoir d’idées, de pensées et d’humeurs que lui-même ne comprend pas et sur lesquelles il n’a pas le moindre contrôle. Elles le gouvernent, et elles s’expriment d’elles-mêmes sous une forme ou sous une autre. Et, lorsqu’elles ont pris accidentellement telle ou telle forme, cette forme, tout aussi accidentellement, produit telle ou telle action sur le spectateur selon ses humeurs, ses goûts, ses habitudes, et la nature de l’hypnose sous laquelle il vit. Il n’y a ici rien d’invariable, rien de précis. Dans l’art objectif, au contraire, il n’y a rien d’imprécis.

    - L’art ne risque-t-il pas de disparaître en se précisant ainsi ? Demanda l’un d’entre nous. Et n’y a-t-il pas justement une certaine imprécision, un je ne sais quoi, qui distingue l’art de – disons – la science ? Que cette imprécision disparaisse, que l’artiste lui-même cesse d’ignorer ce qu’il veut obtenir, qu’il sache à l’avance l’impression que son œuvre produira sur le public, alors ce sera un « livre »... Ce ne sera plus de l’art.

    - Je ne sais pas ce dont vous parlez, dit G. Nous avons des mesures différentes : j’apprécie l’art à sa conscience – vous l’appréciez d’autant plus qu’il est inconscient. Nous ne pouvons pas nous comprendre. Une œuvre d’art objectif doit être un « livre », comme vous dites ; la seule différence est que l’artiste ne transmet pas ses idées directement à travers des mots, des signes ou des hiéroglyphes, mais à travers certains sentiments qu’il éveille consciemment et d’une façon méthodique, sachant ce qu’il fait et pourquoi il le fait. [...]

    Ouspensky, Fragments d’un enseignement inconnu (1949).

     

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  • #1841580
    Le 17 novembre 2017 à 12:10 par Gargan
    Comment un artiste peut-il vivre aujourd’hui ?

    Le sujet est complexe, étant donné la variété des disciplines. Mais je crois qu’il faut généralement un max de contacts, un max de bol, beaucoup d’argent pour le matériel, les représentations, la nourriture et les factures du quotidien. Ce qui fait le tri rapidement. Je n’ai pas parlé du talent, hein..
    Ma compagne était commerçante et a stoppé cette activité pour se consacrer totalement à son art et clairement, il faut pouvoir assurer financièrement à côté le temps d’une production artistique conséquente pour démarcher des galeries et/ou se présenter à des foires d’art (payantes) en France et à l’étranger, sans parler du coût important du matériel à un certain niveau. J’ai du cesser mon job de salarié pépère pour la même chose en libéral afin de gagner plus et compenser son absence de salaire (elle n’a droit à rien, après 11 ans de RSI).
    Il n’y a plus de règles, plus de différence entre le beau et le laid et il faut avoir dans l’idée de s’attaquer à un marché, où alors s’en foutre et persévérer, avec l’idée que l’art est une forme de « direct connect » comme le disait le leader d’Hexvessel avec la Nature, le Sacré, Ce-Que-Vous-Ressentez. Pas sûr qu’elle percera un jour, mais j’ai confiance en elle et je sens une certaine « résonance » dans ses œuvres (elle dit qu’elle est parfois en lien avec le divin lorsqu’elle peint). Pas évident pour elle de se retrouver dépendante financièrement, et la place de l’artiste est souvent déconsidéré par son entourage (« quand est-ce que vous prenez le train [du travail] ? », disait notre bankster), réduit à l’état de distration peu chronophage alors qu’il s’agit d’un investissement total de son temps (et de son esprit).
    Cela contraste avec un ancien « beau-père » dont je me souviens à présent, issu d’un milieu parisien bourgeois (père académicien) et rattaché au courant « nouveaux-réalistes » qui s’est fait connaître par des bâches militaires fatiguées en tableaux. Il exposait la décennie dernière au Grand Palais, avec des jouets de plage gonflables. Quelqu’un d’intéressant, malicieux qui me disait que depuis l’invention de la photographie, l’art traditionnel était mort, qu’il n’était plus que concept. Mais bon, j’ai toujours trouvé que c’était de la merde, sans âme. Destiné à un public à l’avenant.

     

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  • #1841588
    Le 17 novembre 2017 à 12:33 par ed
    Comment un artiste peut-il vivre aujourd’hui ?

    Être payé pour faire de l’art, c’est faire de la propagande, c’est de la prostitution.

    Dans ce cadre verrouillé, tout l’art consiste à détourner le sujet, le message, à l’insu des commanditaires.

    Dans toute l’Histoire, ceux qui y sont parvenus se comptent sur les doigts d’une main.

    https://upload.wikimedia.org/wikipe...

     

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  • #1841871
    Le 17 novembre 2017 à 19:09 par STEF de MARS
    Comment un artiste peut-il vivre aujourd’hui ?

    Artiste peintre, ça n’a jamais payé.
    C’est pour ça qu’un certain artiste allemand a dû se reconvertir dans la chancellerie.

     

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  • #1841890
    Le 17 novembre 2017 à 19:49 par anonyme
    Comment un artiste peut-il vivre aujourd’hui ?

    Cette toile de Léonard est une croute magistrale.
    Elle est même floue ! Est-ce la faute à sa récente restauration ?

    PS : pour les peintres, les couleurs en tubes sont devenues intensément chères. C’est rédhibitoire.

    Thémistoclès

     

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  • #1842138
    Le 18 novembre 2017 à 11:29 par Pitchou
    Comment un artiste peut-il vivre aujourd’hui ?

    on arrête le bla bla..., une ferme de 50 hectares avec une cinquantaine de bonne vaches produisant du bon lait et de la viande, ajoutez y de la volaille, des lapins et une petite portion du terre réservée au maraîchage , combien coûte cette ferme qui nourri des centaine personnes, on va dire 5 millions d’euros, en étant généreux.
    Un truc, même pas digne d’être accroché dans un corridor en vaut 100 fois plus, à savoir qu’au début il valait quedal, c’st le nom de Vinci qui a fait sa valeur d’aujourd’hui, il est ou le hic ?
    L’art à ce niveau est un placement protégeant les oligarques entre eux, ils misent à coup de millions sur ces tableaux simplement pour ne pas perdre d’argent dans des investissements hasardeux, toujours selon eux. Sans parler de l’héritage assuré pour la suite, les marmots descendants d’oligarques

     

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    • #1842300
      Le Novembre 2017 à 14:49 par ed
      Comment un artiste peut-il vivre aujourd’hui ?

      Je te rassure, si les fermes n’avaient pas de valeur pour les oligarques, ils n’auraient pas exproprié et amalgamé à gogo jusqu’aujourd’hui... le servage (service/esclavage) s’est délocalisé, modernisé et démocratisé en ville, c’est tout.

      Tout comme notre libre-arbitre détruit par l’école nationale et la propagande (média/internet), preuve que ce qu’on pense compte... encore un peu... en attendant les robots.

      Quant à Da Vinci, sa "valeur" représente la corruption pure, c’est ça le curseur.

       
    • #1847778
      Le Novembre 2017 à 12:32 par Oleodedieu
      Comment un artiste peut-il vivre aujourd’hui ?

      Un bon point pour vous ! D’ailleurs les ventes d’oeuvre d’art c’est le summum du pantalon à une jambe : faut toujours trouver un Christian à la fin

       
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