E&R | Mars 2016 | Rédaction E&R |105 | HumourMédiasPeopleSociologieSport |
Delphine Ernotte, la boss du service public audiovisuel, cherche à « diversifier » la présentation du 20 Heures. Les « hommes blancs de plus de 50 ans » dégagent, aux profit des « jeunes femmes de la diversité ». Adieu pâle patriarcat, bonjour féminisme coloré. Trois créatures sont en compétition, une Noire très sensuelle (Kareen Guiock), une algéro-vietnamienne très girly (Émilie Tran Nguyen), et une (...)
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C’est marrant comme le "niveau de réflexion" (en l’occurrence, bas) n’épargne aucun camp... on voit d’ailleurs de suite ceux qui commentent la vidéo avant de l’avoir vu...
Juste au cas où, la vidéo ne parle pas réellement du sujet "seins VS fesses" ;d’ailleurs à aucun moment il n’est de cela. Et j’avoue que l’auteur de la vidéo (chaîne que je ne connaissais pas) use d’un procédé mi-"putaclic" mi-métaphorique pour poser une explication claire et concise, d’une pensée plus profonde, sur la base de la lecture du livre de Michel Clouscard, à savoir « Le Capitalisme de la séduction : critique de la social-démocratie libertaire ».
Merci à l’auteur de l’article de m’avoir fait découvrir la chaine.
Commentaire très juste. Le zapping et fast food de l’information , très utilisés dans la désinformation, font des ravages.
Après le capitalisme de la jouissance dans les trentes glorieuses qui a succédé au capitalisme de l’autodiscipline voici à présent arriver du fait de sa crise terminale, le capitalisme de la peur. Un seul mot d’ordre : faire
peur au peuple et le culpabiliser sur tous les sujets. Car il faut mettre l’économie à l’arrêt et contrôler les masses qui risquent de se rebeller.
Son sondage est effectué sur ses suiveurs, c’est à dire des moins de 35 ans qui regardent Youtube. Ces jeunes sont donc plus nourris et influencés par la propagande "cul" plutôt que "seins" à force d’aller dans les salles de gym ou de regarder des clip de rap. Donc il n’est absolument pas représentatif de la population.
Je n’apprécie pas trop l’arrogance du narrateur qui dénigre Clouscard (qui lui à écrit des livres et vraiment réfléchi) quand il parle de ces sources inconnus ou qu’il buvait du Pastis à la terrasse de cafés.
Le pantalon pour les femmes n’est qu’un habit d’homme, tout simplement.
Il ne convient pas aux femmes qui, je le rappelle puisque cela semble échapper à tout le monde, n’ont pas besoin de braguette ! Et ont besoin de plus d’aération, vu la quantité de liquides qui s’échappent de leur sexe toute la journée.
De plus, il est fermé, contrairement à une robe ou un jupe même longue, où on atteint le fruit de la passion bien plus aisément, et ô combien plus pratique pour un coup "vite fait, ni vu ni connu".
Idem les phéromones qui émanent forcément plus d’un vêtement ouvert.
Une robe moulante est 100 fois plus excitant qu’un pantalon pour un cul "grossier". Le pantalon va mieux aux petits culs, on rejoint la masculinisation du corps féminin.
J’avais remarqué, de ceux que j’ai pu honorer, que les culs féminins les plus beaux en jean sont trop petits, les plus beaux culs nus sont généralement pas très beaux en jean.
Il y a probablement aussi une dimension de "jeunisme", la jean va mieux aux gamines qu’aux femmes avec de belles hanches et fesses charnues, sans forcément être grasses.
Une gamine en jupe va être bof alors qu’elle peut avoir un cul super bandant en jean.
Ces simples évidences me laissent donc conclure que le jean est plus une histoire de féminisme, et donc de récupération de l’énergie féminine procréatrice pour le compte de l’industrie, que de libération sexuelle.
D’ailleurs en suivant mon analyse, la libération sexuelle et la société de désir est plutôt liée à la mini jupe, qui met tout le monde d’accord en terme de désir sexuel. Et sacrifie la séduction par la suggestion d’ailleurs, ce qui, il me semble, éloigne l’attirance sexuelle du jeu social pour le rapprocher de la pulsion animale.
Pour finir, je n’ai pas l’impression que l’arrivée du jean à provoqué une quelconque diminution de l’utilisation des seins en tant qu’arme de séduction par les femmes.
Des seins sans soutient gorge qui pointent sous le tissu du haut peuvent être redoutables d’efficacité. Ça m’est arrivé d’être mis en PLS sur place en croisant une femme sachant en faire bon usage...
Sinon, hormis cette histoire de jean, je suis globalement ok avec le reste.
"....où on atteint le fruit de la passion bien plus aisément, et ô combien plus pratique pour un coup "vite fait, ni vu ni connu". "
Ca me rappelle une blagounette que m’avait raconté un jour un copain informaticien :
" Quelle est la différenc entre une informaticienne en jupe, et une informaticienne en pantalon ?"
réponse : le temps d’accès !
Bon ojk je connais la sortie .....
La théorie clouscardienne d’une gouvernance manœuvrière et d’une omnipotence du Capital sur le désir n’a jamais été révisée, bien qu’elle présente, à mon sens, des signes d’obsolescence conceptuelle. L’idée qu’un régime économique qui a déjà confisqué ses capitaux et ses moyens de production au travailleur, puisse également œuvrer à confisquer à l’individu la volonté autonome qui le rend propriétaire de son désir constitue, en soi, une extension hardie du marxisme.
Clouscard postule qu’une modélisation du désir par le Capital tout-puissant engendre la pulsion d’achat, oriente le besoin, façonne le goût, délègue la volonté individuelle au plébiscite du groupe, et la décision de groupe à la tyrannie du marché. Cette idée qu’une emprise du Capital et qu’un empire libéral soient capables d’engourdir le jugement sur le temps long, de tromper à ce point la vigilance et l’auto-détermination du désir, voire même de plonger le sens pratique dans un coma artificiel à durée illimitée, est une proposition victimaire et datée du consumérisme : elle ne tient compte ni des ressources du libre-arbitre, ni des mécanismes psychiques de rejet, ni des résistances à la séduction.
Cette théorie néo-marxiste du diktat du Capital sur le désir place les instances inhibitrices et castratrices du surmoi, celles qui régulent la pulsion en société, sous l’emprise, sous l’empire d’une entité sans visage, sans morale : la magie performative du Capital. Michel Clouscard a beau être un penseur inspiré, le pouvoir d’intervention qu’il prête au Capital sur la sphère du désir, me semble relever de la prophétie auto-réalisatrice.
Lorsque les bières Budweiser ont confié à un travesti (Dylan Mulvaney) leur image publicitaire, les ventes se sont dramatiquement effondrées : les acheteurs virils qui buvaient leur bière devant le match de foot ont rejeté la manipulation du marché et exprimé une aversion pour cette tentative d’émasculation de leur rituel, prouvant ainsi que le désir est un enjeu du libéralisme, mais en aucun cas son jouet.
Un des marqueurs de la pensée de pacotille, c’est la capacité impatiente voire arrogante de critiquer un penseur renommé à juste titre, alors même que la compréhension sur laquelle se fonde cette critique est tout bonnement foireuse. On a encore un exemple ici, avec des considérations empruntes de naïvetés, de sophismes. C’est exactement ce que fait le youtubeur de la vidéo quand il critique Clouscard en manquant la subtilité de sa pensée.
Mais je vais avouer, moi aussi j’ai été prompt à critiquer un grand penseur : le PB, c’est que j’avais 17 ans, et je débutais en philosophie. Quand on a 40 ans, et même 30, et même 25, et qu’on a été en contact régulier avec les grandes oeuvres, il n’est pas normal de rester dans cette promptitude. Moi à 25, j’en avais fini depuis longtemps avec cet orgueil.
Mais ça s’explique aisément : la volonté de briller, juste pour se mettre soi-même en avant. C’est l’essence même du youtubage.
La pensée n’est pas une affaire d’ego, mais un processus dynamique, qui invite la critique constructive, la révision et la réévaluation : elle est en mouvement permanent.
Pour le reste, vous êtes un jaloux pathologique qui commence à laisser une trace désagréable, et vous n’avez pas fini de souffrir, puisque beaucoup de personnes sont brillantes sur ER. Donc soit vous vous accrochez au wagon, soit vous poursuivez dans votre amertume. Bon courage.
Ce qui est intéressant c’est que depuis les années 60 le pouvoir en place réussissait à vendre des modes de comportements avec tous leur prolongement matériel et artistique comme étant synonymes d’émancipation, de révolution, de rébellion qui lui étaient en fait simplement des outils nécessaires à son plan mais aujourd’hui il y a de plus en plus une émancipation de cette arnaque. Malgré tout, et nous allons sûrement le voir après les élections américaines, si Trump passe, les ennemis vont faire péter la guerre civile en faisant croire encore à ses partisans à une révolution qui ne sera rien d’autres que du terrorisme complètement dépravé, animé par cette hystérie typiquement américaine. D’ailleurs, "curieusement", à la veille des élections, Hollywood nous pond "Civil War" et ER nous a sorti il y a quelques jours un article baptisé : "Hollywood : industrie visionnaire ou fabrique d’opinion ?". Si cette élection est de nouveau un vol à l’étalage, certains pensent de plus en plus fort à un mouvement sécessionnistes, Hollywood n’a par contre pas de scénario là dessus "curieusement", c’est dire à quel point leur orientation est profondément marquée.
Le diagnostic de Ricco est donc confirmé.
@Renaud : Oui, effectivement, l’exemple le plus probant du type ou stéréotype de comportement que le Capital soit parvenu à vendre à la France est l’INVENTION DE L’ADOLESCENCE. Jusqu’aux années 50, l’existence humaine se subdivisait en 2 stades binaires : l’enfance et l’âge d’homme, séparés par un rite de passage initiatique : aller à la grande ville, faire la guerre, faire son service militaire, prendre épouse.
En ce se sens, notre découpage des âges de la vie, traditionnel, coïncidait avec celui des sociétés dites primitives. Le Capital est toutefois intervenu dans cette bipartition enfant-homme, afin de rajouter une catégorie de marché supplémentaire : l’adolescent autorisé à contester l’autorité paternelle, à claquer des portes, à s’enfermer dans sa chambre avec son rock et Salut les Copains, à développer une sexualité qui échappe au lien transactionnel du mariage.
Ce morveux a de nouveaux besoins, qui induisent de nouvelles dépenses. Clouscard en aurait sans doute conclu qu’une séduction pernicieuse s’est insinuée dans la structure familiale traditionnelle pour fabriquer l’adolescent, un nouveau sujet social qui devient une nouvelle cible sociétale du marché.
Comme quantité d’auteurs qui ont par la suite nuancé leur théorie initiale, Clouscard aurait, s’il en avait eu le temps, perçu que cet assaut du Capital sur la construction anthropologique des âges de l’individu, ne fut pas un processus d’invasion passif : l’invention de l’adolescence a fonctionné en Occident, parce qu’elle correspondait à une attente collective de déresponsabilition de l’adulte, d’allégement de sa charge existentielle, après la perte de sens induite par deux guerres mondiales.
Notons que l’adolescence consumériste n’existe que parmi les hautes classe dans le Tiers-Monde, pas chez la masse populaire, car l’immaturité permanente© n’est pas compatible avec l’urgence de se nourrir. Merci pour cet échange, @Renaud.
(Suite et fin). Après avoir lu Michel Clouscard avec ferveur, je reste (et cela n’engage que moi) persuadé que le désir n’est pas uniquement la victime des manœuvres du Capital, mais son complice actif et consentant.
« Il faut être deux, pour faire couple », avait écrit Alain Soral, au sujet de l’enfance qui subit la prédation des vieux pervers du cinéma : cet aphorisme m’a marqué, parce qu’il peut s’étendre au couple pervers Capital-desir.
Si le premier est capable de façonner le second, c’est bien parce que le Capital est un prédateur de marchés intelligent : il possède une remarquable compétence d’anticipation et de lecture prédictive du désir.
@Protégeonslapalestine, merci à vous de votre réponse, vous êtes quelqu’un d’impressionnant dans votre capacité à développer et étailler votre pensée. Je ne peux pas vraiment me targuer de cet éloge, j’ai des grosses lacunes, je ne lis pas pour tout vous dire.
Pou l’adolescence, selon moi, il est tout de même bon que l’humanité se soit sensibiliser à ce passage de transformation fondamentale dans la vie d’un individu qui est charnière. Malgré tout je me dis depuis quelques années que le pouvoir à connaissance, via ses sciences dites occultes qu’ils maîtrisent tel un génie du mal (je ne considère pas ces sciences comme mauvaise, mais l’utilisation dont le pouvoir fait preuve), des mouvements de conscience de l’espèce humaine, tel un calendrier et que dès lors il s’acharne à systématiquement les dévoyer jusqu’à les dépravé et les retourner afin de les faire amener à son plan et sûrement également de prouver à Dieu, dans leur délire, qu’il n’est pas le maître absolu. Je vais prendre pour exemple les femmes, à mon petit avis ils savaient qu’ils y allaient avoir une volonté d’émancipation et/ou de reconnaissance, Soral parlait d’un premier mouvement fin du XIXème siècle où les femmes voulaient apporter plus à la société en tant que femme, avec leur énergie féminine et le capital l’a complètement dévoyer pour en faire des singe des hommes jusqu’à les opposé et en faire des ennemis (que l’on peut contempler de manière navrante sur les réseaux sociaux). D’ailleurs, Soral parlait de la disparition progressive de l’orgasme vaginal, au fur et à mesure de l’avancé du féminisme, au profit de celui clitoridien (comme pour mimer un bout de bite), je me permets d’aller plus loin en m’interrogeant sur la pratique de l’anal qui explose dans le porno depuis 10-15 ans avec carrément des chaînes dédier exclusivement à cela telle "Tushy" et autres. Selon moi, le but ultime des élites via le transhumanisme, le féminisme et la disparition de la famille, le LGBTisme/autisme, l’appauvrissement économique et l’hypersexualisation est de refaire ce que l’on peut trouver dans les "légendes" hindoux et védiques à savoir, les singes sodomites. Une race juste bonne à travailler et omnubiler dans son temps libre à s’enculer, stérile pour que seule l’élite puisse se reproduire.
C’est marrant, le simple fait d’évoquer les seins et les fesses, dans un contexte scientifico-sociétalo-économique, ça m’a enlevé tout désir, comme si le désir enfin "expliqué", se dissolvait en brumes.
Bonsoir, de Russ Meyer a Tinto Brass. Je n’y vois personnellement que la beauté. La sociologie ne me fait pas bander
Les seins, c’est ce qui différencie la femme de la fille.
En outre, pas de bons gros seins, pas de cravate de notaire. Et ça, une fois qu’on y a goûté...
Il y a un parallèle évident à faire avec le monde automobile ou avant c’était la face avant qui était la plus belle, la plus travaillé et l’arrière ne faisait généralement que dépendre de la prolongation de l’avant. Aujourd’hui c’est l’inverse, l’arrière est quasiment toujours plus belle et réussie, l’avant étant maintenant plutôt fade ou déjà vu, plus vraiment inspirant. D’ailleurs, avant il y avait les phares escamotables qui s’ouvraient de long en large et en travers, maintenant c’est l’aileron qui se mouvoie en fonction de la pression de l’air, ou juste avec les Murciélago et Aventador de Lamborghini, les ecopes de refroidissement moteur qui s’ouvre et se ferme en fonction de la température de ce dernier. Mais est-ce que c’est parce que les designers n’ont plus d’inspirations pour l’avant des automobiles qu’ils se rabattent sur l’arrière et est-ce-qu’il y a un parallèle à faire avec les femmes là dessus... Est-ce une africanisation ou plutôt une influence des populations du sud où les femmes dancent en mettant toujours plus leur fessier en avant ?