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Comment le viol est devenu un rituel dans les fraternités étudiantes (américaines)

Une fille sur cinq est victime d’agression sexuelle sur les campus américains titrait The Guardian à la rentrée 2014. Un chiffre alarmant qu’il faut additionner à un autre, tout aussi inquiétant : les garçons, membres d’une fraternité sont quatre fois plus amenés à commettre un viol que les autres. Et la récente affaire de Brock Tuner, cet étudiant de Stanford accusé d’avoir violé une jeune femme, vient remettre sur le tapis un problème très ancré au sein de ces fraternités estudiantines : la ritualisation du viol.

 

Durant des années – voire des décennies – elle avait voulu fermer les yeux. Cette bonne société américaine qui envoie ses enfants dans des universités friquées au gazon bien coupé et aux billards toujours astiqués. Des études pour lesquelles ces familles s’endettent pendant des années, voire plus. Mais une fois que leur charmante progéniture est enfermée entre quatre murs – à Stanford, Berkeley ou Harvard – ces parents ne savent plus rien de ce qu’elle fait… et ne veulent surtout rien en savoir. Ils étudient, passent leur journée à la bibliothèque et leur soirée dans leur chambre de 12m2, se rassurent-ils. Mais la réalité est toute autre. Loin du nid familial, ils font la fête, se droguent, boivent et… certains violent des étudiantes.

L’affaire « Brock Turner » – comme on l’appelle maintenant outre-Atlantique où l’on ne parle plus que de ça – qui a éclaté début juin 2016 a enfin bousculé cette néfaste hypocrisie. Un soir de janvier 2015, Brock Turner, 20 ans, étudiant bien sous tout rapport à Stanford et meilleur élément de l’équipe de natation de la fac qui lui prédit même un avenir olympique, fait les quatre cents coups à une fête organisée par une fraternité (Kappa Alpha). Au cours de la soirée, il repère une jeune fille enivrée, quasi inconsciente, qui était simplement venue rire un peu, danser, bref s’amuser, accompagnée de sa sœur. Il l’emmène derrière une benne à ordures et la viole. Ce sont deux Suédois, qui passaient à vélos, qui ont donné l’alerte. Car la jeune fille – les journalistes l’appellent « Emily Doe » puisqu’elle a voulu rester anonyme – ne se souvient de rien. Black-out total.

 

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Brock Turner, le violeur qui a perdu le goût du steak après son « erreur »

 

L’électrochoc

Mais pourquoi cette histoire remue autant les États-Unis ? Dans un pays où une tentative de viol est commise toutes les deux minutes et demi (selon les statistiques de Key Facts), cette affaire sordide aurait pu malheureusement tomber dans l’oubli. C’est tout d’abord la lettre de la victime adressée directement à son bourreau qui a bouleversé le pays, pourtant chahuté par une violence quotidienne.

« Tu ne me connais pas, mais tu as été à l’intérieur de moi, et c’est pour ça que nous sommes ici aujourd’hui. Le 17 janvier 2015, je passais un samedi soir tranquille à la maison. Mon père a fait à manger et je me suis attablée avec ma petite sœur qui était de passage pour le week-end. J’avais un boulot à temps plein et on s’approchait de mon heure de coucher. Je comptais rester chez moi, regarder la télé et lire, pendant qu’elle allait à une fête avec ses potes. Et puis j’ai décidé que c’était ma seule soirée avec elle, je n’avais rien de mieux à faire, alors pourquoi pas se bouger et aller à une fête à dix minutes de chez moi ? (...) La première chose dont je me souviens ensuite, c’est d’être sur un brancard dans un couloir. J’avais du sang séché et des pansements sur le dos de mes mains et mon épaule. J’ai pensé que j’étais peut-être tombée, que j’étais dans un bureau sur le campus. J’étais très calme, et je me demandais où était ma sœur. Un policier m’a expliqué que j’avais été agressée. Je suis restée calme, pensant qu’il parlait à quelqu’un d’autre. Je ne connaissais personne à cette fête. Quand on m’a enfin autorisée à utiliser les toilettes, j’ai baissé mon pantalon d’hôpital, voulu baisser ma culotte, et n’ai rien trouvé. Je me rappelle encore la sensation de mes mains touchant ma peau et n’attrapant rien. J’ai regardé, et il n’y avait rien. Le fin morceau de tissu, la seule chose entre mon vagin et le reste du monde avait disparu, et tout en moi s’est tu ».

Mais c’est surtout la sentence du procès – rendue le 4 juin 2016 – qui a provoqué le plus de réactions. Alors que Brock Turner encourait jusqu’à 14 ans de prison, il n’a finalement écopé que de six petit mois dont trois fermes. Pire encore, après seulement trois petits mois de détention, il sera libéré, le 2 septembre 2016, pour « bonne conduite » et ne sera pas fiché en tant que délinquant sexuel en Californie. Le père de l’accusé lui, ne manque pas d’arguments pour défendre son rejeton. Dans une lettre rendue publique par Michele Dauber, professeur de droit et sociologue en charge depuis plusieurs années de la modification du règlement intérieur de Stanford, il dit trouver la peine trop dure pour seulement « 20 petites minutes d’action ». Il explique même que l’inscription de son fils sur le registre des prédateurs sexuels « va limiter où il peut habiter ou travailler ». « Il n’est plus joyeux et n’a plus sourire. Il aimait certains plats, particulièrement les steaks, mais il n’a plus d’appétit  », a-t-il précisé. Brock Turner, quant à lui, regrette cette « erreur  » (non, non, il n’utilisera pas le mot « crime »). Et il jure, main sur la Bible, qu’il n’aura plus désormais le cœur à la fête et qu’il essaiera – oui, qu’il essaiera – de ne plus abuser de l’alcool. Des propos ahurissants qui soulignent un problème plus profond : la culture du viol omniprésente sur les campus américains et en particulier dans les fraternités.

 

 

La fraternité est un concept purement américain auquel on ne trouve pas vraiment d’équivalent français, si ce n’est les BDE (Bureau des étudiants) des grandes écoles et autres facs de médecine dans lesquels des « adulescents » organisent des jeudis-beuverie. Mais aux États-Unis, les fraternités sont bien plus que de simples associations puisque les frères – ou les sœurs quand il s’agit des sororités – vivent 24h/24 dans la même maison, partagent le même frigo, la même chambre, la même douche… bref ils se veulent soudés comme les doigts de la main, pour l’éternité. Mais la fraternité est aussi pour eux un véritable tremplin et une promesse d’avenir radieux. Tous les plus grands y sont passés : les Bush, les Rockfeller, les Jefferson… Dans nos hexagonaux esprits, ces « confréries estudiantines » ressemblent à un Projet X permanent, comme nous l’a toujours fait croire la pop culture. Mais en réalité, tout n’y est pas aussi bon enfant que dans le potache American Pie ou dans le encore plus hébétant Road Trip de Todd Phillips. On est loin des blagues lourdingues de post-ados surexcités par cette liberté nouvelle. Au contraire, les fraternités sont aussi faites de « bullies », des clubs où seule la loi du plus fort – et du plus musclé – est reconnue.

 

La tradition de l’humiliation, du « bizut » à la femme violée

Redouté par les « petits nouveaux » et combattu par les figures d’autorité, le bizutage a toujours trouvé droit de cité dans les fanfaronnades estudiantines. En début d’année universitaire, le « bizut » – une petite chose trop fragile pour qu’elle puisse penser à se rebeller – doit survivre à une série d’épreuves toutes plus humiliantes les unes que les autres, et souvent à tendance scatophile. Tout ça pour trouver grâce aux yeux de ses aînés et prouver qu’il est un parfait mâle alpha, musclé et pas mauviette, capable d’intégrer le club. Ce rituel d’entrée a pour but de « purifier » le futur intégré de son côté féminin, de ses « manières de tapette », de tuer la femme qui est en lui. Car la fraternité veut par tous les moyens rejeter la féminité.

Les frères ne se considèrent que comme des « hommes, des vrais ». Comme le faible, le PD ou le bizut, toute fille qui met les pieds dans leur « repère » est immédiatement réifiée. Une étude universitaire, effectuée par des professeurs des facultés de Maryland et de Pennsylvanie, prouvait que les membres des fraternités avaient une vision plus stéréotypée des genres que la moyenne et qu’ils adhéraient plus à l’idée que les hommes devaient dominer les femmes. Selon Peggy Sanday, universitaire américaine et auteure de Fraternity Gang Rape : Sex, Brotherhood and Privilege on Campus, les filles qui ont la chance de ne pas être considérées comme un vulgaire morceau de viande sont appelées les « petites sœurs ». Elles ont un rôle de « servante » ou, pour les mieux loties, de « confidente ». Les autres ne sont, aux yeux des frères, que des bikinis sur pattes, comme elles sont représentées sur les affiches annonçant des fêtes aux thèmes plus qu’évocateurs : « Victoria’s Secret », « Manoir Playboy », « Secrétaires salopes » ou encore « Proxos et putes ». La règle est simple, celles qui sont trop habillées ne seront même pas invitées. Car la fête – lieu commun dans la culture des fraternités – est l’endroit où le sexe ne doit pas trouver le moindre obstacle.

 

Jour de « fête » dans le campus américain de Morgantown (Virginie-Occidentale), où il est beaucoup question d’alcool :

 

Lire l’article complet sur vanityfair.fr

 

L’éducation est une résistance morale, lire sur Kontre Kulture

Derrière la fête sur les campus, la réalité sociale, voir sur E&R :

 






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117 Commentaires

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  • #1553500

    La plupart de ces histoires claironnées par les médias dominants US ne sont que des procès en sorcellerie, des faux qui s’éventent quand on y regarde de près.
    Comme ce cas d’hystérie spectaculaire qu’est "Mattress girl" (reçue dans dans des talk shows, couvertures de magasines, etc.). Pour résumer : une fille accuse un mec de viol (ils couchaient ensemble de façon consentante mais monsieur aurait voulu passer par l’entrée des artistes et madame aurait dit non, sans effet, donc viol), puis pour son sujet de fin d’année (je ne me souviens plus du terme exact) elle décide de faire un happening permanent qui consiste à se balader dans tous le campus en portant sur son dos le matelas sur lequel la fleur brune a été violentée (en amphi, dans les couloirs, sur la pelouse, le matelas était partout avec elle, d’où le surnom).
    Cerise sur le MacDo, la demoiselle décide d’exorciser l’outrage en tournant un porno amateur rejouant la scène (véridique et vérifiable), genre ’mon viol en caméra de sécurité’. Un vrai comportement de vraie victime...Voir aussi l’affaire Duke Lacrosse et d’autres, cherchez ’rape hoax’ si vous êtes anglophone, il y a de quoi lire !
    Les SJW (gauchistes, en gros) se délèctent de ce genre d’histoires, bien montées en épingle. Mais quand un vrai viol collectif au domicile de la victime se produit mais que la réalité met à mal la narration habituelle, ça passe sous les radars (voir le cas de la porneuse Cytherea, violée à domicile, avec les enfants présents, par trois jeunes pas assez blancs pour faire de bons accusés expiatoires).

     

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  • #1553509

    Quel joli conte fées.
    Je n’ai pas bien compris... Elle ne se souvient de rien, on l’a droguée ? frappée ? Au moins comme ça elle ne s’emmêlera pas les pinceaux lors d’un interrogatoire. Black-out, c’est plus simple.
    Je ne vais pas creuser pour comprendre pourquoi il n’a pris que six mois au lieu des 14 ans requis dans ce genre de cas. Dieu sait si la justice est sévère pour les "délinquants sexuels" aux USA (des sentences maximales et des registres de délinquants sexuels pour des gestes ou remarques déplacées sont légion). Clémence du juge ? mais envers quelle minorité ? Quelle classe sociale ? qu’y a-t-il de politique ou de sociétal dans cette affaire ? Les deux protagonistes semblent blancs, jeunes et privilégiés. L’accusation dans l’article est faite sur la base de la lettre écrite par la victime.
    Il est étonnant qu’un fait divers local prenne une telle résonance mondiale dans les médias. Il y a du Aylan dans cette histoire, du Black Lives Matters, du Soros pour faire simple.

     

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  • #1553542

    Les frères ne se considèrent que comme des « hommes, des vrais ». Comme le faible, le PD ou le bizut, toute fille qui met les pieds dans leur « repère » est immédiatement réifiée.



    Petit détail : "repère", dans le sens de cachette ou de refuge, s’écrit "repaire".

     

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  • #1553599

    comment croyez-vous que certains hommes politiques sont tenus ? "Ils" ont dû garder les vidéos de leur jeunesse !

     

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  • #1553638
    Le 10 septembre 2016 à 21:17 par Drevnyaya Rus’
    Comment le viol est devenu un rituel dans les fraternités étudiantes (...)

    On a là un pur cas d’ingénierie sociale : d’un coté on donne une définition de plus en plus lache du viol, la pénétration non-désirée devient juste un attouchement ou même un regard indiscret, on maintient les filles dans la peur permanente de se faire violer tout en les encourageant à boire des litres d’alcool et se promener de la manière la plus dénudée possible, et de l’autre on encourage les garçons dans les fraternités à avoir un comportements déplacé vis-à-vis des filles, à devenir ce mythe insipide de l’"alpha male", sans pour autant être du viol à proprement parler... D’où ce mythe des 20% de femmes violées sur le campus, et ajoutons aussi, dans la culture puritaine et carcérale américaine, de nombreuses tragédies où le type se retrouve en prison pour les débordements d’une soirée arrosée.
    Le tout dans la logique kabbalistique de séparer l’Homme de la Femme, de détruire la complémentarité et de renforcer la méfiance entre ces deux groupes sociaux, et ainsi de maîtriser la reproduction par l’eugénisme et l’artifice.

     

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  • #1553683

    Depuis de longues années, sous la pression du "politiquement correct", du "féminisme hystérique", de la "virginité jusqu’au mariage" et d’autres âneries, les jeunes étasuniens mènent de moins en moins une vie sexuelle adaptée aux besoins de leur âge .....
    Il est donc malheureusement logique qu’ils adoptent des conduites déviantes comme l’alcoolisme et ce qu’il entraîne, comme ces viols .....
    Le problème ne pourra être réglé qu’en revenant à des moeurs plus naturelles et en adoptant une attitude de franchise sur le sujet !!!

     

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    • #1553844

      Ben voyons, "la virginité jusqu’au mariage encourage le viol, c’est logique."
      Question : comment faisaient nos grands pères ?
      Réponse : ils savaient se tenir.
      Savoir se tenir, c’est plutôt ça qui devrait être le critère de reconnaissance de l’Homme le Vrai, par opposition aux bonobos que sont à mes yeux ces ados décadents.

       
    • #1555367

      @ esperanza

      Exactement ! La véritable virilité c’est la maitrise de ses pulsions !
      Les autres en sont devenus complètement esclaves, il faut dire que tout est fait pour cela...

       
    • #1558047

      @ Ariane : oui, exactement. Ca participe d’une société qui cherche au max à disqualifier les figures paternelles "frustrantes" et répond "maternellement" (je devrais dire "marâtrement") aux "besoins" ou pulsions avant même qu’ils se manifestent. Résultat : perte du goût de l’effort, du contrôle de soi, culture du "tout tout de suite" , culture du viol, et in fine prolifération des profils psychotiques. On est mal, on est mal : )

       
  • #1553984

    J’essaye de me mettre à la place de nos descendants quand il verront cela (en espérant qu’ils soient plus civilisés que nous) et je me dis qu’ils vont vraiment nous prendre pour une époque de barbarie et d’obscurantisme absolu.

    C’est nous qui passeront pour les vrais moyenâgeux (et je dis ça malgré l’admiration que j’ai pour l’époque médiévale).

     

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  • #1554045

    En quelques mots le fond de l’histoire vraie :
    au moment des faits le gamin avait 19 ans. C’était un nageur de très haut niveau qui à force d’efforts, avait reçu une bourse pour aller à Stanford, l’une des toutes premières universités US, et la meilleure sur plusieurs programmes.
    Quand on connaît la natation de compétition, on sait ce que ça implique : lever quotidien à 5h du matin pour le premier entrainement de la journée de 6h30 à 8h, avec 6 km dans l’eau à 80 % de la vitesse maxi. Petit déj. Puis cours d’université, repas, cours et travaux scolaires. Puis deuxième entrainement : 6 km dans l’eau plus vite que le matin. Repas, coucher épuisé.
    A 19 ans la très grosse majorité des nageurs (ses) sont sexuellement vierges. Il n’y a pas de place pour la "bagatelle" dans leur vie et leurs budgets « temps et énergie ».
    Il y a très peu de chances pour que Brock Turner ait fait exception à cette règle.
    Il a voulu prouver très maladroitement qu’il était un vrai « homme ».
    La fille plus âgée, déjà diplômée de l’Université, alcoolique pocharde (reconnue et de ses propres aveux), courant de parties en parties (elle l’a avoué), pas du tout sportive, a jeté son dévolu sur le nouveau blanc-bec apparu dans son paysage d’aventurière. Et quel magnifique garçon ! Très peu comme lui courent à Stanford, pourtant une très grosse université.
    Au cours de la soirée fatidique, il a été reconnu qu’elle l’a "allumé". Plus tard, alors qu’elle s’était mise dans un état d’ébriété totale, elle est allée au dehors et s’est faite suivre du pauvre naïf blanc-bec qui a gobé l’hameçon. On connaît la suite. Il n’a même pas voulu ou su ou osé la pénétrer. Il a juste tripoté (heavy petting). Mais aux USA, tout est réputé viol.
    Sa lettre expliquant ses sensations de « violée » est un monument d’hypocrisie féministe. Elle dénote une perversité de calibre exceptionnel et un niveau universitaire élevé par sa maitrise de la rédaction.
    Le juge savait tout ça.

     

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    • #1554161

      Merci beaucoup pour toutes ces précisions, ou plutôt ce recadrage. Pour ma part j’étais complètement tombée dans le piège de la "version officielle" et j’étais indignée par les 6 mois de prison dont 3 fermes seulement. Cependant, j’avoue que je trouvais étrange que la fille se soit saoulée à une soirée où elle ne connaissait personne, pour crier sa souffrance de victime après... A 18-20 ans je faisais attention à ce que je buvais aux soirées où j’allais, ne voulant justement rien faire que je puisse regretter ensuite.

       
    • Si ce que tu dis est vrai,tu inventes peut etre l’histoire qui te convient,alors c’est elle qui merite la prison pour ce qu’elle lui a fait et pas lui.

       
  • #1554102

    Depuis quand Vanity fair est un journal sérieux ? C’est le nouvel obs de chez nous....ce chiffre de 1 sur 5 est un mensonge claironné par les féministes pour promouvoir leurs arguments. Il a été démonté par leurs opposants et se situe plus autour du 1 sur 50. Soral a déjà parlé de la drague anglo saxonne qui soit ne se fait pas soit se fait complètement bourré. Tous bourrés au point de black out, faut pas s’étonner que ça favorise les possibilités de viols. Il n’y a pas de culture du viol (autre argument féministe) les violeurs sont incarcérés voir tués selon l’état. Pas comme en arabie saoudite ou en inde. Il ya une culture de la défonce et de l’alcool fort. Article pourri féministe faux et mensonger.

     

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  • #1554652
    Le 12 septembre 2016 à 08:22 par Patriote syndiqué
    Comment le viol est devenu un rituel dans les fraternités étudiantes (...)

    Lire et relire Charlotte Simmons du grand Wolfe.

     

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