Situation extrêmement tendue au Salon de l'agriculture.
Les #agriculteurs en colère forcent les barrages de gendarmes et de CRS.#AgriculteursEnColere #salonAgriculture #SalonDeLagriculture2024 #SalonDeLagriculture pic.twitter.com/Wv6oFKyx6D
— Luc Auffret (@LucAuffret) February 24, 2024
Le RN sert à tout, pour qui sait s’en servir
Pendant que les agriculteurs en colère franchissaient les grilles du Salon de l’agriculture, bousculant les CRS et entrant en vainqueurs dans l’immense hall de la porte de Versailles, la garde prétorienne du Président honni construisait un village Potemkine.
Voilà à quoi ressemble le salon pendant la visite du Président. 4 cordons de crs et de gendarmerie. Tout est désert, sauf les 10m2 d’espace qu’occupe Macron. Une vraie visite Potemkine. Je n’avais jamais vu ça. pic.twitter.com/bTxC5nN4Fb
— Géraldine Woessner (@GeWoessner) February 24, 2024
Protégé de toute action populaire, de toute ingérence et de tout contact réel avec la France profonde, notre courageux président pouvait alors laisser libre cours à ses pupilles dilatées.
Il suffisait au ministre de la Vérité de décréter que les anti-Macron étaient tous des pro-Bardella – en visite le lendemain –, c’est-à-dire des fascistes en (mauvaise) herbe. La démocratie, elle repassera.
Face à la réaction massive du monde agricole contre la violence de l’axe Leyen-Macron, responsable de la disparition programmée de la paysannerie française, il ne restait plus que la ruse, la désinformation et l’inversion accusatoire. C’est pas interdit : comme dirait Jakubowicz, dans un procès (ou un débat en l’occurrence), on a le droit de mentir.
Ici, le petit dictateur, protégé par les forces de police privatisées (le citoyen est sans protection, du coup), nous explique par exemple que sans l’Europe, pas d’agriculture :
"S'il n'y a pas d'Europe, il n'y a pas d'agriculture" !
Ce qui veut dire, d'après Macron, que depuis 1 500 ans, les français se nourrissaient de baies sauvages et de racines et que les vignobles de Bourgogne, de Champagne et du bordelais étaient en friche ?
Pitoyable pantin. pic.twitter.com/bkVcjGbQDO
— Barbara78 (@dragonduclos) February 25, 2024
La politique de l’UE en matière agricole est claire : on dégage le petit producteur français, et on importe massivement la production venue d’Ukraine, qui ne coûte pas cher (un paysan ukrainien gagne 250 euros par mois) et qui n’est pas soumise aux normes, les fameuses normes européennes qui sont justement faites pour tuer notre agriculture.
Ceux qui en savent un peu plus sur l’Europe et l’agriculture rappelleront que l’Ukraine est déjà entrée dans l’UE en douce, et qu’elle est le cheval de Troie de l’agriculture américaine.
La saviez-vous !?
Une bonne partie des terres agricoles ukrainiennes (productrices de blé) ont été achetées par trois compagnies américaines contre l'avis des paysans et c'est #Zelensky qui a forcé l'achat. #SalonDeLagriculture#RéveillezVous pic.twitter.com/8Hel4tzwOD
— La Révoltée (@RevolteRevoltee) February 25, 2024
Le problème profond est là. C’est pour ça que le couple Leyen-Macron est pour la guerre en Ukraine, pour la destruction de l’État ukrainien, pour la corruption, et pour l’esclavagisation de son peuple.
Un projet tout simplement nazi, dans le genre Lebensraum, où l’UE aurait remplacé la Grande Allemagne. Les dégâts, on les voit chez nous : deux paysans se pendent chaque jour.
Et tous ceux qui s’opposent à ce projet authentiquement fasciste sont traités de fascistes.