Ce qui m’a frappé ce n’est pas le profil, ou les discours des intervenants à ce débat, comme ce qui a été dit ici.
Mais, les mines dépitées quasi-générales dans le studio, et le langage étonnamment sans conviction, pour débattre d’une situation dramatique du pays ; exception, (bien étrange sur un média reconnu), du journaliste qui plein d’entrain, et dès le début banderille le « social-démocrate » d’une attaque directe sur ces petits amis de la noblesse, au sujet de leur santé mentale, référence à leurs déviances schizophréniques, concernant les réalités économiques ! Nous sommes, ensuite gratinés du terme « novlangue », concernant la communication du gouvernement, le tout sans réactions et dans une ambiance soporifique !
Serions-nous donc, officiellement en Océania ???
Je comprends bien que ce ne sont pas les ténors-orateurs honoraires des grandes chaînes, mais enfin, vu leurs têtes j’ai, incidemment, l’étrange sensation, qu’ils n’y croient plus eux-mêmes, a leurs solutions élimées, et leurs belles idéologies archaïsantes.
Commencent-ils, à sentir le frissonnant parfum de fin d’époque ? Où du haut de leurs perchoirs ; ils redoutent plus que jamais de déchoir par la colère populaire, tremblants ainsi devant la faillite possible, et l’impossible déni, de l’impuissance révélatrice, des puissants ? Sont-ils devenus contrariés dans le tréfonds, confrontés malgré eux aux mécanismes d’une vieille machine économique de plus en plus éruptive et devenue incontrôlable, qu’un Emile Zola, aurait pu qualifiée, également aujourd’hui, (oxymore oblige !), de « bête Humaine » ?
Auraient t-ils pris conscience, que le capitalisme, par essence, doit mécaniquement, pour pouvoir fonctionner, imposer une économie de croissance infinie, qui induit, l’épuisement, le gaspillage et la maîtrise incontrôlée, de toutes les ressources de cette planète finie ?
Que son idéologique « mondialo-consumériste », qui n’est qu’une lente évolution « historiquo-structurelle » de sa fuite en avant, depuis le dernier siècle, ne puisse survivre également ?
Non, finalement je ne peux me résoudre a le penser ! Mais quand l’Humanité a dépassé la fiction, il faut bien qu’un jour la fiction redevienne à la réalité.
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