Depuis que j’ai posté mon opinion sur le cas Charlie Hebdo, un tas de fiottes indignées m’ont reproché mon manque de tact malsain vis-à-vis de mon manque d’indignation pour le décès des 4 dessinateurs de la rédaction de CHARLIE ABDOUL. Pas d’inquiétudes chers lecteurs mécontents, je persiste et signe. Et vous propose de vous mettre votre union sacrée au fond du cul.
Explication technique
Mars 2012 : 4 militaires français se fond exploser la poire par un djihadiste en lacoste sur le sol national en totale décontraction. Indignation zéro de la part des médias et des petites putes de gauche (ce sont des militaires, ils l’avaient mérité). Aucune mobilisation, aucun bruit : 4 semaines plus tard l’affaire était oubliée et les pauvres enfants juifs innocents avaient remporté la triste palme de source de tristesse nationale numéro 1. Aujourd’hui, quel mec dont le Facebook est estampillé d’un « je suis Charlie » peut me citer le nom d’un des trois militaires morts par la main de Merah alors qu’ils étaient sous les drapeaux ???… Ok, merci.
Janvier 2015 : 12 personnes se font exploser la courge et 4 d’entre elles (plus importantes que les autres) sont citées comme victimes de la barbarie ! Les 8 autres iront se faire enculer dans le plus grand des anonymats puis qu’a priori elles ne savaient pas assez bien dessiner pour mériter d’exister dans la mort. On soulignera le total anonymat du flic de la vidéo, qui se fait abattre comme un chien par les deux racailles « Counter-strike salade tomate oignon ». On n’oubliera pas aussi de bien s’en branler du concierge, manière de continuer à hiérarchiser les êtres humains y compris dans la mort.