Bernard Junod a reçu une Quenelle d’or de la part de Dieudonné. Un prix sulfureux qui met du baume au coeur de cet instituteur vaudois au chômage à cause d’une blague.
« Ma grand-mère était juive et, même si j’ai été baptisé catholique, je me sens juif. Et, en tant que juif, j’ai le droit de faire des blagues sur cette communauté ! » estime Bernard Junod.
En novembre 2011, cet instituteur de 34 ans a été licencié « avec effet immédiat » par l’Etat de Vaud. La raison ? Une photo avec un paquet de nouille lors d’un voyage de formation continue dans l’ancien camp de concentration d’Auschwitz. Depuis, il galère pour retrouver un boulot.
Vendredi 13 juillet dernier, l’humoriste controversé Dieudonné a voulu dénoncer à sa manière « l’injustice de ce licenciement » en attribuant au Vaudois une des Quenelles d’or 2012 lors d’une soirée près de Paris.
Cette cérémonie, organisée par l’Académie des arts subversifs (en hommage à l’Académie des Oscars), vise, depuis quelques années, à récompenser « ceux qui ont réussi à faire bouger le système et les idées préconçues ». Une vidéo de la cérémonie 2012 a été postée sur YouTube le 24 juillet.
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