« Ce départ est un choc », lance le président français lors du départ effectif des eurodéputés britanniques, ce 31 janvier 2020.
Un président qui exhorte les derniers européistes à croire en une Union européenne qui a fait la preuve de ses faiblesses, faiblesse économique avec une croissance quasi nulle à la traîne des Allemands, faiblesse politique avec des divisions internes et nationales logiques qui empêchent de parler d’une seule voix, faiblesse diplomatique avec l’alignement sur l’axe américano-israélien, et faiblesse démographique avec le délire immigrationniste. Non, l’Europe à la sauce néolibérale ne fait plus rêver les peuples, et Macron parle dans le vide, une fois de plus.
À minuit, pour la première fois en 70 ans, un pays quittera l’Union européenne. C'est un signal d'alarme historique qui doit retentir dans chacun de nos pays. Message sur le Brexit : pic.twitter.com/JdUn8rhuCp
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) January 31, 2020
Ce président qui fait cogner sur son peuple n’a que le mot « réforme » à la bouche. Il veut réformer les institutions européennes, qu’elles soient plus simples et plus accessibles à des peuples qui s’en foutent complètement, car ils ne voient pas ce que ça leur a apporté. La paix ? Où est la paix dans une Europe qui a connu les guerres de Yougoslavie, des guerres déclenchées par l’OTAN, qui n’est même pas la défense européenne mais le pied américain en Europe ? Et le terrorisme, qui frappe aveuglément (du moins on le croit) en France, en Allemagne, en Angleterre ? Et le raz-de-marée migratoire, décidé par les autorités mondialistes qui ont intérêt à noyer les nationalismes résiduels, si c’est pas une guerre contre les peuples, c’est quoi ?
Et c’est même pas un compte parodique ... Oui, elle a vraiment dit ça. https://t.co/KKQ4z5dRbb
— Alexis Poulin (@Poulin2012) January 31, 2020
Macron et Loiseau voudraient nous faire croire que le départ des britanniques serait dû à des « mensonges », ceux du camp populiste, c’est-à-dire Nigel Farage puis les conservateurs qui se sont alignés sur cette opportunité de couper les ponts (pas tous) avec l’UE. De la part d’un spécialiste du double langage, qui n’admet même pas la violence de la répression contre la contestation sociale incarnée par les courageux Gilets jaunes et les opposants à la réforme des retraites, c’est fort.
Le discours présidentiel n’a plus de valeur, le pouvoir visible est usé à mort, et c’est la raison pour laquelle d’autres pouvoirs, encore plus pernicieux, pointent le bout de leur nez. On pense aux nationaux-sionismes qui ont tout intérêt à affaiblir ce président et le pouvoir présidentiel (voir l’affaire Mila). Leur rêve ? Un retour à la IVe République avec le régime des partis, et donc des lobbies, puisque les partis ne sont, dans notre République franc-maçonne, que les faux-nez des puissances occultes, qu’elles soient économiques ou confessionnelles. Ou les deux.
Sur France 5, la chaîne de propagande ultime du groupe France Télévisions, on n’arrive pas à se résoudre au Brexit. Ne ratez pour rien au monde l’intervention de Patrick Liste Noire Cohen à 6’54 !