Les progrès de la surveillance numérique
Être observé sans cesse, savoir que chacun de ses gestes réalisé à l’aide d’un instrument de communication numérique peut être enregistré et connu d’une entreprise, de l’Etat ou du public, c’est ce qui nous arrive de plus en plus.
Les grandes entreprises et l’Etat disposent d’un contrôle croissant sur nos identités personnelles et numériques. Ils peuvent s’en servir pour supprimer progressivement la recherche et la communication des vérités divines et humaines à travers Internet.
Se promener à poil dans une forêt en espérant que personne ne regarde
C’est ce que nous faisons sur internet et dans notre monde de plus en plus numérisé et envahi par les capteurs de données personnelles.
Ces données sont de plus en facilement diffusables sans contrôle sur internet. Facebook donne la possibilité d’étendre son réseau de contacts en ligne, mais à la condition de l’autoriser à diffuser ou à revendre ses données de préférences personnelles. Un rêve pour les publicitaires et les policiers. Comme pour Google il est de fait impossible de retirer du web les renseignements qu’on a donnés à cette société. N’importe qui peut donc diffuser des renseignements sur des préférences qu’on peut vouloir garder discrètes. En ce temps de domination culturelle de la gauche ; beaucoup de militants, même de l’UMP n’apprécieraient pas que leurs collèges connaissent leur complicité avec Sarko.
La quête de renseignements personnels est justifiée par des prétextes pratiques (historiques des recherches, offres personnalisées) mais aussi par la sécurité : Des écoles françaises contrôlent leurs entrées et sorties par les empreintes digitales. En cas de crise cardiaque, quel avantage merveilleux d’avoir une puce intelligente RFID pour donner votre dossier médical à votre place. Certaines sociétés la demandent pour accéder à des zones réservées, Et la Chine veut associer les données biométriques et le groupe religieux ou la conformité aux prescriptions du Planning Familial. Ceux qui veulent une réduction forcée de la population comme Al Gore vont adorer.
La CNIL un garde-fou pousse au crime
Son rôle se réduit à ralentir faiblement la progression de ces fichiers de données personnelles. Avec VELIB’ ou NAVIGO, et les GPS c’est la géo-localisation immédiate. C’est l’accompagnement permanent : téléphone portable ou GPS. C’est le regard perpétuel de la vidéosurveillance ou des cookies. Ces nouvelles technologies, en pénétrant toutes les activités humaines, ont rendu l’anonymat obsolète. C’est le fichage systématique par les assurances ou les forces de police avec le STIC, qui enregistre aussi les victimes et les accusés, mais aussi les délits politiques : « le port ou exhibition d’uniformes, d’insignes ou d’emblèmes rappelant ceux d’organisations ou de personnes responsables de crimes contre l’humanité ou la provocation non publique à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale »
La complaisance et l’épuisement de la CNIL vient sans doute du fait que ses membres, nommés par l’Etat, viennent de la haute fonction publique, des « syndicats » et de grandes entreprises
Mission Olivennes et prétexte de la défense des droits d’auteur
En Europe et en France les lois rendant possible un contrôle d’internet par une surveillance exercée par les fournisseurs d’accès progressent par le lobbying des multinationales du « divertissement ».
Sarkozy à nommé à la tête d’une mission de réflexion sur internet le patron de la très mercantile et politiquement correcte FNAC.
Chasse automatisée aux adresses IP (carte d’identité de l’ordinateur, indispensable pour communiquer sur internet) fournies par les fournisseurs d’accès. Les sociétés de divertissement pourraient les récolter sur les sites d’échanges de fichiers.
Il propose un contrôle automatique des infractions, l’exclusion du web pour les contrevenants et une vague autorité « indépendante » pour éviter les abus. Les producteurs de contenus signalent actuellement aux diffuseurs les fichiers qu’ils leur demandent de bloquer. Il s’agirait d’aller à terme vers un contrôle complet du flux du web à la chinoise, même s’il « n’est pas encore de nature à être acceptée par l’opinion »
Son rapport a été signé par les grandes sociétés dépendant de la France (Orange, Numéricâble, Neuf, Telecom Italia, et Free, Canal+, TF1, France Télévisions, la SACD , la SACEM , la SCPP , le SNEP évidemment, SFR mais ni Google/You Tube, ni Dailymotion.
Ce texte est en cours de transformation en loi et les décrets d’application de celle-ci sont préparés avant même les amendements du parlement.
Sarkozy appuie fortement cette démarche au nom de la défense de la « création ». Il défend surtout des trusts médiatiques qui n’ont pas su vendre en ligne des œuvres de qualité à un prix raisonnable, laissant ainsi un espace immense à l’échange à grande échelle de fichiers.
De la surveillance privée des internautes aux écoutes de l’Etat
Le gouvernement français a créé un nouveau centre d’écoutes capable d’effectuer 20 000 interceptions par an, du téléphone aux textos et aux mails personnels. Il n’aura plus à payer les fournisseurs d’accès pour cela. Le contrôle des déplacements personnel à partir des téléphones portables en sera facilité. Les complices de celui qui a tué le préfet Erignac et deux terroristes anti pub qui avaient essayé de détruire un relais de télévision ont été arrêtés grâce au suivi de leur téléphone portable. Le visage même d’une personne devient identifiable par les caméras de vidéo surveillance avec reconnaissance automatique des visages qui peuvent être placées dans les drones anti-manifestations de l’Etat français.
En Grande Bretagne, des hauts parleurs équipés de caméras sont déjà capables de vous remettre dans le droit chemin et les radars automatiques se préparent à pouvoir vous reprocher d’avoir fumé ou mangé dans votre propre voiture (certains immeubles américains interdisent aussi de fumer chez soi).
Les dictatures n’ont pas le monopole de la cyber censure
Pour Reporters Sans Frontières l’écriture en ligne est devenue un sport dangereux, 2676 sites ont été fermés en 2007, surtout des forums de discussion, Aux 135 journalistes emprisonnés, il faut ajouter 65 cyberdissidents détenus. Les pays ouvertement dictatoriaux comme la Chine , l’Arabie Séoudite ou l’Egypte le font de manière visible. La Tunisie connaît étrangement des coupures techniques de sites de vidéos. Certains s’étaient demandé en novembre 2005 pourquoi des sites d’information patriotiques avaient connue des interruptions de service juste à ce moment là.
La répression contre les blogueurs ne concerne pas que les « dictatures » lointaines. Le site ILYS l’annonce et le Royaume Uni le fait. C’est un pays ou les journaux sont plus explicites qu’en France « l’islam est ce mélange de prétendues victimes, quémandant la paume tendue les aides de l’état, et montrant le poing, prêt à frapper, quand leurs exigences ne sont pas satisfaites. » et c’est aussi un pays où la liberté d’expression sur l’Islam, l’avortement, l’euthanasie ou l’homosexualité peut conduire très vite à des sanctions judiciaires. Un blogueur s’est retrouvé en prison pour un site personnel du même style que France Echos.
Vers un contrôle gouvernemental direct des sites internet
La gauche qui est toujours hostile à la liberté de réflexion à l’inverse de ce qu’elle prétend, accélère le mouvement vers le contrôle de l’information en ligne. Suivant l’exemple d’un commissaire européen, membre du Rotary Club et de l’institut Aspen (atlantiste), le nouveau gouvernement travailliste australien veut imposer un filtrage étatique total des sites « inappropriés » en citant par exemple le cas de la « pornographie infantile ».
Les moteurs de recherche actuels sont des sociétés privées qui s’en chargent très bien et peuvent perdre leurs usagers si leurs filtres ne sont pas assez sévères. Si le gouvernement s’en charge, personne ne pourra contrôler s’il n’en profite pas pour éliminer les sites politiquement inappropriés.
Les entreprises participent aussi à la censure
Il ne faut cependant pas oublier que les dispositifs de censure et de surveillance des internautes dépendent de technologies vendues par les géants de l’Internet tels que Google/Youtube ou Yahoo. Dans le cas de Wael Abbas, qui avait eu le tord de diffuser une vidéo de policiers égyptiens torturant un prisonnier. La première a supprimé la vidéo et la seconde a effacé sans prévenir la boîte mail.
La publicité rend faussement gratuites un certain nombre d’informations, mais justifie une censure automatique des articles qui pourraient mal parler de Google sur Hautetfort. Elle s’accompagne d’un enregistrement privé de nos sites favoris, pour adapter l’offre de publicité.
L’Etat s’empare de l’identité de ses citoyens
Le contrôle absolu du droit à l’identité par un Etat est dangereux. Les pays anglo-saxons en sont encore à lutter contre la carte d’identité obligatoire, tout en imposant un passeport biométrique aux ressortissants étrangers et en ayant des listes de passagers suspects, quasiment interdits de transports aériens, malgré des protestations.
Il y a un risque d’erreurs de manipulations, l’Angleterre a égaré les dossiers non cryptés d’allocations familiales de 25 millions de citoyens asujettis ; mais surtout de retrait volontaire par l’Etat des preuves de votre identité. Même en France, essayez de retirer un colis à la poste sans carte d’identité, alors que vous êtes un client habituel. En 1992 la Slovénie a effacé 18 404 citoyens (serbes etc …) de ses registres, les transformant en étrangers. Impossible pour eux de conduire, d’aller chez le médecin, de travailler, de retirer de l’argent de son propre compte bancaire, d’étudier, d’avoir un appartement, de toucher sa retraite avant d’être sorti du pays comme apatrides et d’y être revenus avec la nationalité d’une autre partie de l’ex-Yougoslavie.
Par l’intermédiaire du monde numérique et « virtuel », l’Etat s’arroge le droit de connaître les vies privées, mais aussi de décider quand commence la vie, qui existe et qui a le droit à sa protection.
SOS Bonheur
Jan Van Hamme, scénariste de la série « XIII », avait fait de cette tendance au contrôle social total sur les personnes le sujet d’une bande dessinée d’anticipation publiée dans Spirou en 1985. Dans cette histoire la sécu augmente vos cotisations si vous n’avez pas pris votre petite laine, dans le monde actuel on fait la guerre aux fast foods et au sel dans les aliments.
Sos-bonheur parle aussi de la Carte Universelle , à la fois carte de sécurité sociale, carte de crédit et seule preuve d’identité reconnue. Le jeune chef de Cabinet à la sécurité publique qui défend ce système à la télévision est victime d’un complot qui l’efface du Fichier Central, le prive de tous ses moyens de survivre et le réduit à la clandestinité.
Nous marchons à grands pas vers ce type de société.
Quoi qu’il en soit, il nous restera toujours l’espace intérieur de la conscience et de la vie spirituelle et la capacité de nous adresser à nos prochains.
Philippe Edmond pour Reconquête
Être observé sans cesse, savoir que chacun de ses gestes réalisé à l’aide d’un instrument de communication numérique peut être enregistré et connu d’une entreprise, de l’Etat ou du public, c’est ce qui nous arrive de plus en plus.
Les grandes entreprises et l’Etat disposent d’un contrôle croissant sur nos identités personnelles et numériques. Ils peuvent s’en servir pour supprimer progressivement la recherche et la communication des vérités divines et humaines à travers Internet.
Se promener à poil dans une forêt en espérant que personne ne regarde
C’est ce que nous faisons sur internet et dans notre monde de plus en plus numérisé et envahi par les capteurs de données personnelles.
Ces données sont de plus en facilement diffusables sans contrôle sur internet. Facebook donne la possibilité d’étendre son réseau de contacts en ligne, mais à la condition de l’autoriser à diffuser ou à revendre ses données de préférences personnelles. Un rêve pour les publicitaires et les policiers. Comme pour Google il est de fait impossible de retirer du web les renseignements qu’on a donnés à cette société. N’importe qui peut donc diffuser des renseignements sur des préférences qu’on peut vouloir garder discrètes. En ce temps de domination culturelle de la gauche ; beaucoup de militants, même de l’UMP n’apprécieraient pas que leurs collèges connaissent leur complicité avec Sarko.
La quête de renseignements personnels est justifiée par des prétextes pratiques (historiques des recherches, offres personnalisées) mais aussi par la sécurité : Des écoles françaises contrôlent leurs entrées et sorties par les empreintes digitales. En cas de crise cardiaque, quel avantage merveilleux d’avoir une puce intelligente RFID pour donner votre dossier médical à votre place. Certaines sociétés la demandent pour accéder à des zones réservées, Et la Chine veut associer les données biométriques et le groupe religieux ou la conformité aux prescriptions du Planning Familial. Ceux qui veulent une réduction forcée de la population comme Al Gore vont adorer.
La CNIL un garde-fou pousse au crime
Son rôle se réduit à ralentir faiblement la progression de ces fichiers de données personnelles. Avec VELIB’ ou NAVIGO, et les GPS c’est la géo-localisation immédiate. C’est l’accompagnement permanent : téléphone portable ou GPS. C’est le regard perpétuel de la vidéosurveillance ou des cookies. Ces nouvelles technologies, en pénétrant toutes les activités humaines, ont rendu l’anonymat obsolète. C’est le fichage systématique par les assurances ou les forces de police avec le STIC, qui enregistre aussi les victimes et les accusés, mais aussi les délits politiques : « le port ou exhibition d’uniformes, d’insignes ou d’emblèmes rappelant ceux d’organisations ou de personnes responsables de crimes contre l’humanité ou la provocation non publique à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale »
La complaisance et l’épuisement de la CNIL vient sans doute du fait que ses membres, nommés par l’Etat, viennent de la haute fonction publique, des « syndicats » et de grandes entreprises
Mission Olivennes et prétexte de la défense des droits d’auteur
En Europe et en France les lois rendant possible un contrôle d’internet par une surveillance exercée par les fournisseurs d’accès progressent par le lobbying des multinationales du « divertissement ».
Sarkozy à nommé à la tête d’une mission de réflexion sur internet le patron de la très mercantile et politiquement correcte FNAC.
Chasse automatisée aux adresses IP (carte d’identité de l’ordinateur, indispensable pour communiquer sur internet) fournies par les fournisseurs d’accès. Les sociétés de divertissement pourraient les récolter sur les sites d’échanges de fichiers.
Il propose un contrôle automatique des infractions, l’exclusion du web pour les contrevenants et une vague autorité « indépendante » pour éviter les abus. Les producteurs de contenus signalent actuellement aux diffuseurs les fichiers qu’ils leur demandent de bloquer. Il s’agirait d’aller à terme vers un contrôle complet du flux du web à la chinoise, même s’il « n’est pas encore de nature à être acceptée par l’opinion »
Son rapport a été signé par les grandes sociétés dépendant de la France (Orange, Numéricâble, Neuf, Telecom Italia, et Free, Canal+, TF1, France Télévisions, la SACD , la SACEM , la SCPP , le SNEP évidemment, SFR mais ni Google/You Tube, ni Dailymotion.
Ce texte est en cours de transformation en loi et les décrets d’application de celle-ci sont préparés avant même les amendements du parlement.
Sarkozy appuie fortement cette démarche au nom de la défense de la « création ». Il défend surtout des trusts médiatiques qui n’ont pas su vendre en ligne des œuvres de qualité à un prix raisonnable, laissant ainsi un espace immense à l’échange à grande échelle de fichiers.
De la surveillance privée des internautes aux écoutes de l’Etat
Le gouvernement français a créé un nouveau centre d’écoutes capable d’effectuer 20 000 interceptions par an, du téléphone aux textos et aux mails personnels. Il n’aura plus à payer les fournisseurs d’accès pour cela. Le contrôle des déplacements personnel à partir des téléphones portables en sera facilité. Les complices de celui qui a tué le préfet Erignac et deux terroristes anti pub qui avaient essayé de détruire un relais de télévision ont été arrêtés grâce au suivi de leur téléphone portable. Le visage même d’une personne devient identifiable par les caméras de vidéo surveillance avec reconnaissance automatique des visages qui peuvent être placées dans les drones anti-manifestations de l’Etat français.
En Grande Bretagne, des hauts parleurs équipés de caméras sont déjà capables de vous remettre dans le droit chemin et les radars automatiques se préparent à pouvoir vous reprocher d’avoir fumé ou mangé dans votre propre voiture (certains immeubles américains interdisent aussi de fumer chez soi).
Les dictatures n’ont pas le monopole de la cyber censure
Pour Reporters Sans Frontières l’écriture en ligne est devenue un sport dangereux, 2676 sites ont été fermés en 2007, surtout des forums de discussion, Aux 135 journalistes emprisonnés, il faut ajouter 65 cyberdissidents détenus. Les pays ouvertement dictatoriaux comme la Chine , l’Arabie Séoudite ou l’Egypte le font de manière visible. La Tunisie connaît étrangement des coupures techniques de sites de vidéos. Certains s’étaient demandé en novembre 2005 pourquoi des sites d’information patriotiques avaient connue des interruptions de service juste à ce moment là.
La répression contre les blogueurs ne concerne pas que les « dictatures » lointaines. Le site ILYS l’annonce et le Royaume Uni le fait. C’est un pays ou les journaux sont plus explicites qu’en France « l’islam est ce mélange de prétendues victimes, quémandant la paume tendue les aides de l’état, et montrant le poing, prêt à frapper, quand leurs exigences ne sont pas satisfaites. » et c’est aussi un pays où la liberté d’expression sur l’Islam, l’avortement, l’euthanasie ou l’homosexualité peut conduire très vite à des sanctions judiciaires. Un blogueur s’est retrouvé en prison pour un site personnel du même style que France Echos.
Vers un contrôle gouvernemental direct des sites internet
La gauche qui est toujours hostile à la liberté de réflexion à l’inverse de ce qu’elle prétend, accélère le mouvement vers le contrôle de l’information en ligne. Suivant l’exemple d’un commissaire européen, membre du Rotary Club et de l’institut Aspen (atlantiste), le nouveau gouvernement travailliste australien veut imposer un filtrage étatique total des sites « inappropriés » en citant par exemple le cas de la « pornographie infantile ».
Les moteurs de recherche actuels sont des sociétés privées qui s’en chargent très bien et peuvent perdre leurs usagers si leurs filtres ne sont pas assez sévères. Si le gouvernement s’en charge, personne ne pourra contrôler s’il n’en profite pas pour éliminer les sites politiquement inappropriés.
Les entreprises participent aussi à la censure
Il ne faut cependant pas oublier que les dispositifs de censure et de surveillance des internautes dépendent de technologies vendues par les géants de l’Internet tels que Google/Youtube ou Yahoo. Dans le cas de Wael Abbas, qui avait eu le tord de diffuser une vidéo de policiers égyptiens torturant un prisonnier. La première a supprimé la vidéo et la seconde a effacé sans prévenir la boîte mail.
La publicité rend faussement gratuites un certain nombre d’informations, mais justifie une censure automatique des articles qui pourraient mal parler de Google sur Hautetfort. Elle s’accompagne d’un enregistrement privé de nos sites favoris, pour adapter l’offre de publicité.
L’Etat s’empare de l’identité de ses citoyens
Le contrôle absolu du droit à l’identité par un Etat est dangereux. Les pays anglo-saxons en sont encore à lutter contre la carte d’identité obligatoire, tout en imposant un passeport biométrique aux ressortissants étrangers et en ayant des listes de passagers suspects, quasiment interdits de transports aériens, malgré des protestations.
Il y a un risque d’erreurs de manipulations, l’Angleterre a égaré les dossiers non cryptés d’allocations familiales de 25 millions de citoyens asujettis ; mais surtout de retrait volontaire par l’Etat des preuves de votre identité. Même en France, essayez de retirer un colis à la poste sans carte d’identité, alors que vous êtes un client habituel. En 1992 la Slovénie a effacé 18 404 citoyens (serbes etc …) de ses registres, les transformant en étrangers. Impossible pour eux de conduire, d’aller chez le médecin, de travailler, de retirer de l’argent de son propre compte bancaire, d’étudier, d’avoir un appartement, de toucher sa retraite avant d’être sorti du pays comme apatrides et d’y être revenus avec la nationalité d’une autre partie de l’ex-Yougoslavie.
Par l’intermédiaire du monde numérique et « virtuel », l’Etat s’arroge le droit de connaître les vies privées, mais aussi de décider quand commence la vie, qui existe et qui a le droit à sa protection.
SOS Bonheur
Jan Van Hamme, scénariste de la série « XIII », avait fait de cette tendance au contrôle social total sur les personnes le sujet d’une bande dessinée d’anticipation publiée dans Spirou en 1985. Dans cette histoire la sécu augmente vos cotisations si vous n’avez pas pris votre petite laine, dans le monde actuel on fait la guerre aux fast foods et au sel dans les aliments.
Sos-bonheur parle aussi de la Carte Universelle , à la fois carte de sécurité sociale, carte de crédit et seule preuve d’identité reconnue. Le jeune chef de Cabinet à la sécurité publique qui défend ce système à la télévision est victime d’un complot qui l’efface du Fichier Central, le prive de tous ses moyens de survivre et le réduit à la clandestinité.
Nous marchons à grands pas vers ce type de société.
Quoi qu’il en soit, il nous restera toujours l’espace intérieur de la conscience et de la vie spirituelle et la capacité de nous adresser à nos prochains.
Philippe Edmond pour Reconquête