Sortie après le second tour des présidentielles, et donc après la victoire du dangereux autocrate Emmanuel Macron, la dernière vidéo de Blast recense une bonne partie des affaires judiciaires qui ont émaillé son premier quinquennat. Travail salutaire, bien que non exhaustif – mais ce serait trop long –, qui arrive exactement quand il ne sert plus à grand chose puisque les électeurs castors de Mélenchon auront fait barrage à l’esstrème-drouate car « pas une voix pour Marine Le Pen » a scandé par trois fois leur gourou.
D’ailleurs, même les lecteurs de ce média s’étonnent pour beaucoup de ce problème d’agenda. Les commentaires sont nombreux à se demander pourquoi ne pas avoir sorti ce recensement entre les deux tours de l’élection, afin de peut-être dissuader quelques mélenchonistes – qui ne sont pas à un paradoxe ou une bêtise près – de voter comme un seul homme pour celui qu’ils ont conspué pendant toute la campagne.
La réponse est évidente, un peu comme une jeune fille qui dit non mais s’offre à la première étreinte, il s’agit pour les dirigeants (in)soumis de ne pas dévoiler leur désir (à peine) caché, celui de la réélection du mari de Jean-Michel.
Cette réélection permet à la fois de barrer la route à toute solution souverainiste (il faut aussi continuer à capitaliser sur les votes issus de l’immigration qui fournissent désormais une majorité de voix pour la gauche) et de continuer le petit business politique avec le « troisième tour dans la rue » et autres stupides « Jean-Luc Mélenchon, 1er ministre » alors qu’il faudrait pour qu’une cohabitation survienne que les (In)soumis passent de 17 députés à... 280 ! Voire.
Malheureusement, lors du débat d’entre deux tours, Marine Le Pen n’a pas fait le travail de bilan de cinq années de macronisme. C’eût été un devoir, ne serait-ce que pour laver l’honneur des Français appauvris, des jetés à la rue, des éborgnés, des mutilés, des gazés, des suspendus, des vaccinés, des morts même. Las, aucune affaire ne fut citée, aucun scandale prononcé, il y avait pourtant tant à dire et il était si facile de déstabiliser le psychopathe candidat. En préférant une stratégie molle sans remous, elle ne perdit pas les 5 ou 6 % qu’elle perdit en 2017, la ramenant à 33 % après des sondages à 40. Mais elle ne gagna pas une voix.
Alors s’il nous faut compter sur la gauche pour faire ce bilan, nous n’y sommes pas opposés à E&R, puisque nous sommes transcourants, droite des valeurs gauche du travail. Sauf que face au silence tonitruant de Marine, la gauche fait le travail après la bataille ! Avec une droite nationale et une gauche pareilles, nous n’avons pas fini de perdre.
Prenant ses lecteurs gauchistes pour des idiots (et cela, on ne peut pas le leur reprocher), le média Blast avait en revanche bien grassement martelé avant le second tour sur le danger fasciste que représentait la candidate patriote :
13 avril
14 avril
15 avril
20 avril
Mais sinon, électeurs de Jean-Luc Mélenchon, vous êtes libres de vous abstenir ou de voter blanc, bien sûr ! Quelle blague…