Blanche Gardin a été pressentie pour apparaître sur la série comique d’Amazon Prime Video, LOL : qui rit, sort !, aux côtés des comédiens habituels. La multinationale américaine lui a proposé 200 000 euros pour une journée de tournage. L’humoriste a refusé, en s’expliquant sur Facebook.
Les arguments sont empruntés à la gauche sociale – la surpuissance des plateformes numériques, la destruction des emplois de proximité – mais aussi sociétale – les gaz à effet de serre –, voire au glucksmannisme le plus extrême avec les « camps de concentration ouïghours ». Là, on se retient de rire.
Cela ne fait pas de Blanche une gauchiasse, mais ça sent un peu le mélenchonisme, qui marche sur deux pieds qui ne vont pas ensemble, le social et le sociétal, le sérieux et le futile. Et on reste polis.
On dira que c’est une prise de position courageuse qui lui fait perdre 200 000 euros... et autant pour son assoce caritative. Pour une fille qui a été à la rue, cela signifie que l’argent n’est pas sa valeur numéro un. Ou alors qu’elle en a suffisamment pour se payer le luxe de refuser.
Nous, on peut pas : on attend toujours la proposition de Jeff pour apporter du sang neuf à l’émission des saltimbanques subventionnés du cinéma « français ».
« Par contre ça ne la dérange pas que ses films soit sur Amazon… »
(Cedrickb sur Twitter)
On pourrait ajouter que ça ne la dérange pas que sa diatribe soit sur Facebook, qui, d’un point de vue socialiste, ne vaut pas mieux qu’Amazon.
Dans cette affaire, la Gardin marque des points à gauche, mais c’est peut-être pour équilibrer ses saillies qui frôlent la ligne rouge sur scène, notamment quand elle se moque des deux lobbies principaux.
Dieudonné, quand il était humoriste, avant son rachat par les Israéliens, avait au moins le même discours sur et hors scène.
Aujourd’hui, ceux qui passent après le Franco-Camerounais composent. Son exécution publique a servi d’exemple.