Macron, qui craint un mini coup d’État de la gauche qui veut installer de force un LFI ou un PS à Matignon, a failli ne pas partir au sommet de l’OTAN prendre les ordres de son patron Biden, ou plutôt Blinken. Car Joe a encore fait des siennes, dans un silence gêné de cathédrale. Pas la peine de traduire, c’est du langage international.
"I realized I was fu*king your wife"
(Joe Biden at NATO summit) pic.twitter.com/xpT9OqKbW1
— Richard (@ricwe123) July 10, 2024
Macron a deux fers au feu : détruire la gauche qui l’a gentiment et pour la 3e fois porté au pouvoir le 7 juillet, et conduire l’Europe à la guerre contre la Russie sous les ordres de l’Amérique.
Pour ce qui concerne le cocufiage de la gauche, c’est en cours, vu qu’elle n’a besoin de personne pour s’autodétruire. Pour la Russie ce sera plus compliqué.
Afin de lancer publicitairement son sommet de Washington, Biden a promis des moyens de défense sol-air aux Ukrainiens, histoire de protéger les grandes villes, auxquelles les Russes ne s’intéressent pas. Malheureusement, on ne peut pas en installer partout, car cela coûte très cher (un bon milliard le système complet pour sécuriser une conurbation).
Le chef de l’État US a donc repris son mantra : « la Russie ne gagnera pas ». On se souvient qu’en mars 2022 déjà, Biden avait promis des systèmes de défense anti-aériens, ce qui n’a pas empêché les missiles russes de passer, et surtout ces terribles bombes planantes.
« Lancer intentionnellement des attaques contre un hôpital protégé [par le droit international] est un crime de guerre dont les auteurs doivent rendre des comptes »
Joyce Msuya, sous-secrétaire générale de l’ONU aux affaires humanitaires
Pendant ce temps, la presse occidentale sous domination américaine (Pentagone & OTAN) fait son travail de sape antirusse : le Conseil de sécurité s’est réuni pour condamner le bombardement par la Russie d’un hôpital ukrainien qui a fait 43 morts.
On n’a pas souvenir que le même Conseil se soit réuni chaque jour pour les bombardements israéliens quotidiens, avec des munitions américaines, sur les logements et hôpitaux palestiniens.
Mais ne gâchons pas la fête des guerre-mondialistes. Macron, hué dans les rues de son propre pays, saqué dans les urnes, et Biden, littéralement à la casse avec sa bouillie mentale, représentent un Occident malade, à bout de course et de souffle.
On comprend qu’ils n’aient plus que la guerre, soit la mort de tous ceux qui ne disposent pas d’un bunker antiatomique, pour se survivre.