Les sept branches ou tentacules du mondialisme finissent toujours par entrer en conflit les unes avec les autres.
Après les féministes de la Chapelle à Paris qui ne voulaient pas, antiracisme oblige, dénoncer les migrants qui les agressaient sexuellement, voici le progressisme américain qui se mord la queue en faisant pénétrer l’homme biologique dans le sport féminin.
Il suffira de se déclarer femme – le genre, c’est à la carte maintenant –, de prendre quelques hormones et le tour sera joué : les vraies femmes n’auront plus une seule médaille aux JO.
Le féminisme, en l’occurrence, a été battu par le LGBTisme. Tout ceci n’est qu’une vaste mascarade pour faire croire aux peuples, ou plutôt à l’individu, qu’il est libre, libre de se choisir, de choisir son sexe, alors que tout est déterminé depuis la naissance, et même depuis la naissance de la Vie, devrait-on dire.
On n’échappe pas à ses déterminismes, mais on est libre de croire n’importe quoi si ça nous arrange. Les démocrates sont en train de déglinguer l’Amérique, et c’est l’alliance objective des ennemis du Pentagone, les Chinois et les Russes, qui applaudissent en riant sous cape. Biden va accélérer le déclin de l’Amérique, on verra comment réagit son peuple.
Le 20 janvier, le nouveau président des États-Unis Joe Biden a signé une série de décrets, parmi lequel celui autorisant les athlètes transgenres biologiquement masculins à concourir dans les sports féminins. Des membres républicains du Congrès ont déjà déposé une proposition de loi pour s’y opposer.
Le décret présidentiel (Executive Order) signé par Joe Biden intitulé « Prévention et lutte contre la discrimination fondée sur l’identité de genre ou l’orientation sexuelle » (Preventing and Combating Discrimination on the Basis of Gender Identity or Sexual Orientation) rétablit une législation de l’ère Obama – que Donald Trump avait abolie – qui donnait déjà cette possibilité à ces athlètes.
En mars 2020, l’Idaho était devenu le premier État du pays à interdire aux femmes transgenres (nées hommes) de pouvoir participer aux compétitions féminines, après la signature par son gouverneur républicain Brad Little de la loi sur l’Équité dans le sport féminin (Fairness in Women’s Sports act).
Mi-janvier 2021, Une plainte avait été déposée contre la fédération américaine de force athlétique par une pratiquante transgenre qui l’accuse de discrimination. La sportive, née homme mais se revendiquant femme, souhaitait participer à des compétitions féminines de force athlétique, ce qui lui a été refusé.
La fédération américaine, citée par NBC News, explique que « les hommes ont naturellement une structure osseuse plus grande, une densité osseuse plus élevée, un tissu conjonctif plus fort et une densité musculaire plus élevée que les femmes […] Ces traits, même avec des niveaux réduits de testostérone, ne disparaissent pas. Alors que les personnes trans passant du sexe masculin à féminin peuvent être plus faibles et moins musclées qu’autrefois, les bénéfices biologiques qui leur ont été apportés à la naissance restent supérieurs à ceux d’une femme ».
Selon une récente étude du British Journal of Sports Medicine, citée par NBC, les athlètes transgenres conservent un avantage athlétique sur les femmes après un an de traitement hormonal, mais cette différence tendrait à s’estomper après deux années.
« Nous enlevons des opportunités aux femmes »
L’élu républicain à la Chambre des représentants des États-Unis Greg Steube a réagi sur Twitter à la décision de Joe Biden en affirmant qu’en « forçant des athlètes femmes biologiques à se mesurer à des athlètes hommes biologiques dans les compétitions sportives, nous enlevons aux femmes des opportunités sur le terrain et en dehors ».
Il a par conséquent déposé une proposition de loi allant à son encontre intitulée « Protection des femmes et des filles dans le sport » (Protection of Women and Girls in Sports Act) qui permettra selon lui « d’égaliser les chances ».
By forcing biological female athletes to compete against biological male athletes in competitive sports, we are taking away women’s opportunities on and off the field.
The Protection of Women and Girls in Sports Act will level the playing field.https://t.co/3ejhrYulzu
— Congressman Greg Steube (@RepGregSteube) January 21, 2021
Sa collègue Marjorie Taylor Greene a co-signé cette proposition de loi, en déclarant « Pas d’hommes biologiques dans le sport féminin ! »
I'm proud to co-sponsor this legislation, @RepGregSteube !
No biological males in women's sports ! https://t.co/xxCXvI0eTb
— Rep. Marjorie Taylor Greene (@RepMTG) January 21, 2021
L’analyste politique Erielle Davidson a quant à elle considéré qu’il s’agissait d’un « triste jour pour le sport féminin ».
« Les femmes devront se mesurer aux hommes biologiques au risque de se blesser et de perdre leur titre. Ne me dites jamais que c’est "pro-femme". Ce n’est pas le cas. C’est destructeur et malveillant », a-t-elle poursuivi.
Sad day for women’s sports. Women must compete against biological males at the risk of injury and loss of title, thanks to a new Biden executive order. Don’t ever tell me this is “pro-woman.” It’s not. It’s destructive and malicious.
— Erielle Davidson (@politicalelle) January 21, 2021