Chère Madame,
Je salue votre courage envers votre fils décédé (in memoriam).
Voyez-vous, il fut un temps ou la jeunesse d’un pays se portait volontaire pour aller combattre et se faire tuer "pour son Pays", pour des "Puissances", "pour des idées imposées par d’autres".
Là, la différence est que maintenant, il n’est pas besoin d’être volontaire pour devenir "une sorte de héros national", "mort pour la France en quelque sorte"(sont ils capables de dire, ces fumiers). On a dépassé le "volontariat", mais le résultat est le même. Votre enfant est mort parce que c’est bon pour quelqu’un, qui fait du bon boulot au final parce que çà sert les intérêts de "certains". Bref, c’est un gâchis épouvantable.
Votre intervention gênera certainement. Parce que les clowns qui nous gouvernement n’en ont rien à foutre de votre enfant, ni des 129 autres, la seule chose qui les intéresse est leur petite personne, se gaver, rejoindre des convictions "non-françaises" (dans l’âme) pour leurs intérêts.Vous serez dorénavant "black-listée" assurément (votre expression devant la sous-kommendantur amène à un rejet systématique). Mais peu importe, vous aurez fait ce qu’il fallait faire, avec pugnacité. Et de là où il se trouve, votre enfant sera fier de vous, c’est certain. J’ai perdu un enfant (maladie), je n’ai pas eu, comme vous, l’occasion de me "battre", de "m’insurger". Alors que j’ai été obligé de me dire que c’était la "fatalité", je suis d’accord avec vous pour dénoncer, que dans le cas de votre famille, ce n’est pas la "fatalité", mais que çà relève de la responsabilité des guignols qui nous gouvernent ;
Je vous parle en toute sincérité, sans fioritures, ne considérez pas, je vous en prie, mon message comme "dur".
Dieu vous garde et vous aide à poursuivre votre combat légitime.
En toute sympathie, en toute affection,
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