Le président des États-Unis a annoncé samedi soir qu’il souhaite que les États-Unis interviennent en Syrie, mais que la décision finale reviendra au Congrès.
Dans une allocution prononcée (en retard) samedi vers 19h50, Barack Obama a d’abord évoqué les morts du 21 août dernier à Damas, imputés par la « communauté internationale » à des armes chimiques, avant de rappeler que les États-Unis ne doutent pas que ces armes aient été utilisées par les forces armées de Bachar al-Assad.
Obama a affirmé que les États-Unis « ne peuvent se détourner » lorsque des crimes de cette nature sont commis. Dans ces conditions, les frappes aériennes interviendront « demain », « la semaine prochaine » ou « le mois prochain », sans que les troupes au sol ne soient déployées.
Néanmoins, le président Obama n’a exprimé qu’un souhait de l’exécutif, soumettant la décision finale au Congrès. Les États-Unis sont « une démocratie », et doivent rester « un État de droit », a-t-il déclaré.
Rappelons que l’opinion états-unienne est réticente à une intervention en Syrie, plus de la moitié de la population souhaitant que le pays reste en dehors de toute action militaire.
À la fin de son allocution, Barack Obama s’est éloigné de la tribune sans répondre à la question d’une journaliste : si le Congrès désapprouve l’action armée, l’exécutif suivra-t-il son avis ?