La semaine dernière, Stéphane Bancel, le patron de Moderna, a vendu quelque 10 000 actions de sa société pharmaceutique pour 1,8 million de dollars. Le jour suivant, son compte Twitter a disparu. Que se passe-t-il ?
Un événement remarquable dans le monde pharmaceutique : le PDG de Moderna, Stéphane Bancel, s’est débarrassé en masse de ses actions du fabricant de vaccins, puis a quitté les plateformes sociales.
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La vente des actions de Bancel a été entièrement approuvée par la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis et a été planifiée des mois à l’avance. Aux États-Unis, il est d’usage que les cadres supérieurs déclarent à l’avance à la SEC la vente d’actions de leur propre société. Par conséquent, ils ne peuvent pas être soupçonnés de délit d’initié. Bancel a signé son plan de vente en décembre 2018, mais l’a ajusté en 2019 et 2020.
Le cours de l’action de Moderna a connu une hausse vertigineuse de 184 % en 2021 grâce au succès de son vaccin Covid-19, a montré le magazine Fortune. Avant la pandémie, la valeur marchande de Moderna était d’environ 6,5 milliards de dollars. Aujourd’hui, la capitalisation boursière s’élève à au moins 65 milliards de dollars. En août 2021, l’entreprise valait même 195 milliards de dollars.
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Autre fait marquant : Bancel n’est pas le seul cadre supérieur de Moderna à se débarrasser de ses actions. Selon la SEC, le directeur technologique de Moderna, Juan Andres, et le directeur financier, David Meline, vendent également des actions.
De nombreux experts considèrent toujours la vente d’actions avec suspicion. Par exemple, Bancel aurait vendu pour quelque 38 millions de dollars d’actions entre janvier et août 2020, au moment où Moderna annonçait que les tests de son vaccin à ARNm s’accéléraient. À l’époque, certains se sont demandé à voix haute si Bancel et ses collègues agissaient avec des informations privilégiées.
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