Populaire en diable, le Président a plongé dans une foule en délire ce jeudi 17 août 2023 à 21h04. Les Français l’adorent, visiblement, et l’homothétie entre la foule varoise et le peuple français tout entier est vite faite, selon BFM TV.
« Devant, en général, ce sont plutôt des gens qui sont macronistes qu’insoumis, même si il peut y avoir des surprises parfois ou des petits happenings. On voit que c’est des gens qui veulent prendre une photo de lui, qui veulent l’approcher. »
Var : un bain de foule pour Emmanuel Macron à Bormes-les-Mimosas pic.twitter.com/yRTZmTkvdg
— BFMTV (@BFMTV) August 17, 2023
Ceci dit, il reste encore quelques sceptiques qui croient plus à une prouesse de réalisation – le fameux plan serré qui évite le plan large squelettique – qu’à une popularité extrême du larbin de la Banque. Il est vrai que des précédents gênants existent.
On les connaît déjà les "bains de foule" bidons orchestrés par la com' à macron, Sarkozy en faisait déjà / ici à Toulouse en 2017#onnoublierapas #onvousvoit #TraduisonsLes https://t.co/d56MGJ7AjP pic.twitter.com/DK2xdkWfNc
— Charli (@CharliB97783485) September 10, 2020
C’est pourquoi, dans la première vidéo, le journaliste de BFM préfère prendre ses précautions en rappelant qu’il s’agit plus de macronistes que d’insoumis. Malgré tout, on entend une petite question sur les « urgences » parmi les invités, puisque les membres de la foule étaient triés, selon un internaute qui n’a pu assister à l’événement. Question à laquelle Macron répond par un sourire.
Les urgences, derrière la fausse question du réchauffement et la tentative de relance de la pandémie covidiste, c’est justement le problème de centaines de milliers de Français, qui n’ont plus accès à des soins rapides et sûrs. Partout, ces services en sous-effectifs ferment ou se cassent la gueule, entraînant des décès évitables. Et ça, c’est le résultat direct et visible de la politique néolibérale de Macron. Ceux qui l’applaudissent sur son passage [1] ne sont visiblement pas allés faire un tour dans l’enfer des urgentistes bordelais, comme l’écrit Le Figaro.
« C’est l’enfer. On fait de la réorganisation de bras cassés », confie un médecin des urgences de Bordeaux Nord. Son établissement absorbe une grande partie du flux rejeté par Pellegrin. Au lendemain de la mise en place de cette régulation, ses équipes se retrouvaient ainsi avec 116 personnes à soigner contre 45 à Pellegrin [l’hôpital public aux critères d’entrée hyper stricts, NDLR]. Mais là aussi, les soignants sont en sous-effectif. « Il n’y a pas de rationalisation de l’activité par rapport à la main-d’œuvre disponible », s’alarme le docteur. Quand son service est plein, c’est donc dans les camions de pompiers et les ambulances que les malades stagnent parfois plusieurs heures.
« Cette régulation provoque des tensions interservices », confirme un urgentiste de la clinique mutualiste de Pessac. Avant d’alerter : « Sachant que l’activité est déjà dégradée partout, c’est pire. Les malades attendent des heures sur des brancards. Tout est saturé. » Un délai avant les soins qui engendre une perte de chances pour les patients et un risque pour les soignants. Arrivés dans un état d’urgence relative, certains malades sont en urgence vitale au moment de leur prise en charge.
La question de la non-assistance à personne en danger se pose, et l’ARS, cette couche parasitaire administrative, reste muette sur cette catastrophe sanitaire. Conclusion de François Orcival, chef de service des urgences de Robert Piqué :
« Notre situation décourage les jeunes qui ont principalement envie de faire du SMUR [2] et qui vont se retrouver à la régulation avec un travail catastrophique et pénible, où les gens insultent et les médecins refusent leurs patients. »
Derrière le bain de foule truqué du Président, la France va mal, tous les voyants sont au rouge. La thèse du réchauffement médiatique n’est là que pour couvrir l’incendie social qui gronde. Il n’y a qu’une collabo inconsciente du Système comme Sandrine Rousseau pour réclamer une « levée en masse », mais contre le réchauffement !
Il n’y aura pas de prise en compte politique du réchauffement climatique tant qu’il n’y aura pas de levée massive de l’opinion publique. C’est en cela que nous avons tous et toutes une responsabilité.
C’est pour cela que nous devons modifier nos comportements.— Sandrine Rousseau (@sandrousseau) August 17, 2023
Même Étienne Chouard, qui a pourtant été refroidi par la patrouille gauchiste Denis Robert & Mathias Enthoven, commence à parler de « crapules » et de « pourritures » :
Etienne Chouard - Je suis complotiste et fier de l'être !
Tous les jours dans le monde des milliers de comploteurs élaborent des complots pour le pouvoir et l'argent.
Je dénonce ces pourritures.
Donc en tant que Lanceur d'Alerte = complotiste, je suis censuré, insulté, harcelé !… pic.twitter.com/jefEhlCsJO— Johann Fakra (@JohannFakra) August 14, 2023
Dans ce contexte tendu et brûlant, l’incendie social menace, et on souhaite beaucoup de chance aux médias subventionnés pour faire croire que le petit tyran occupant du Château est aimé de son peuple. Cette situation orwellienne ne peut durer.