L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a annoncé l’arrivée des deux premiers drones de surveillance du cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine.
En tout, quatre appareils doivent assurer le survol du front entre les troupes de Kiev et des combattants séparatistes ainsi que la frontière russo-ukrainienne. Ils faciliteront le travail des quatre-vingt observateurs au sol. Paris et Berlin ont également annoncé l’envoi de drones, pour l’heure, les deux pays n’ont pas précisé si leurs engins agiraient dans le cadre de la mission de l’OSCE ou pour leurs propres comptes.
Depuis le 5 septembre, la plupart des combats ont cessé, sauf à Donetsk où l’aéroport est le théâtre d’âpres confrontations. Bien qu’encerclé, les forces de Kiev continuent leur pilonnage de la ville depuis leur réduit, des tirs d’armes légères ont également lieu, consécutifs à des tentatives des unités rebelles de s’emparer définitivement de ce site.
Enfin, la Russie, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a insisté pour que des enquêtes soit menées sur les victimes des tireurs de la place de l’Indépendance durant les émeutes à Kiev de l’hiver dernier, mais aussi les affrontements et incendies criminels en mai dernier à Odessa et à Marioupol, la chute du Boeing de la Malaysia Airlines et la récente découverte de fosses communes près de Donetsk. Le chef de la diplomatie russe a noté l’absence d’avancée dans l’instruction de ces affaires et l’attitude partial des occidentaux.