Avant, Paris Match faisait parler et parlait des grands de ce monde. Aujourd’hui, ça parle plutôt des glands de ce monde, pour reprendre une des expressions favorites de Jean-Jacques Peroni, l’indécrottable Breton alcoolique antimondain ronchon des Grosses Têtes de RTL.
Grâce à une incroyable infiltration du JDD, Paris Match est parti en reportage – ultra dangereux car on peut attraper le sionisme [Une maladie grave qui tue beaucoup plus que le Covid-19, c’est-à-dire la grippe saisonnière selon la nouvelle appellation de Bill Epstein OMS Gates.] – chez les BHL...
Arielle est folle de son confinement
« Confinée dans son appartement parisien, Arielle Dombasle partage cette période avec son mari de longue date, Bernard-Henri Lévy. L’actrice s’est confiée au JDD ce dimanche 26 avril 2020. Connue pour sa classe et son élégance, l’artiste ne se laisse pas aller et tente de ne pas bousculer ses habitudes. Ainsi, elle continue de prendre “deux ou trois bains par jour” et garde le contact avec son frère resté au Mexique. Nostalgique des répétitions avec ses musiciens, sa soif d’apprendre est toujours aussi présente, elle s’est donc remise au piano, a repris quelques lectures et s’est lancé le défi d’apprendre le nom de tous les fleuves. »
On espère qu’Arielle, qui n’est pas fermée – loin de là –, achète des livres Kontre Kulture. On apprend d’ailleurs que les livres numériques se vendent très bien en période de confinement. Pourvu que ça dure ! Les ventes, pas le confinement... Mais avec la montée de conscience que le terrorisme bactériologique et l’arnaque de Bill Epstein OMS Gates ont créée dans une bonne partie de l’humanité, nous avons de beaux jours devant nous.
Poursuivons avec le quotidien d’Arielle :
« Malgré son incroyable désir de liberté, Arielle Dombasle est consciente du danger qui l’entoure et se plie aux règles. “L’enfermement est une punition. Mais je suis sage et je m’y conforme. Il faut être responsable”, a-t-elle déclaré. De nature très poétique, elle laisse entrer l’air de moins en moins pollué dans son lieu de vie. “J’ai aussi de la glycine et une rose à mon nom en boutons. Parfois, une corneille vient me rendre visite et effraie mon chat, Little Siam”, a-t-elle tendrement poursuivi. Elle publie régulièrement des compositions inspirées par le confinement. Avec douceur et pudeur, elle laisse quelques mots en musique, poussant à la réflexion. »
Pour écouter la dernière chanson d’Arielle, ne cliquez pas comme des bêtes sur son pansement, et d’ailleurs ce n’est pas ce que vous croyez : Bernard ne l’a pas avoinée pendant le confinement, comme le redoute la puissante Schiappa, c’est simplement le bouton par lequel on peut écouter la chanson sur son Instagram.
Le confinement chez les riches, voilà quelque chose de plus réjouissant que le confinement chez les pauvres, où le mari est obligé de sortir pour pas tarter bobonne qui pète les plombs en permanence parce que les femmes sont plus obéissantes que les hommes et du coup elles restent à la maison à flipper alors que les mecs sortent prendre l’air. Weininger vous expliquera ces différences très bien.
La ville, c’est la mort
Justement, Le Monde nous a gratifiés d’un article sur le confinement qui « renforce le désir de campagne des citadins et booste le marché des maisons individuelles ». Nous l’avons lu avec avidité, car il parle de ces Français qui ont les moyens de s’acheter un petit endroit dans la campagne et de bosser à l’air pur. En gros, le confinement a déclenché des envies de déménagements au vert chez les Parisiens qui ont compris que la ville c’était mort. La ville, c’est la mort (c’est de nous, pas du Monde).
Comme pour Paris Match, on vous sert un pavé complet :
« Nathalie et Marc Dupont, artiste peintre et architecte, ne regrettent pas une seconde le choix qu’ils ont fait, en 2015, de quitter Paris pour s’installer dans la Sarthe. Un sentiment que le confinement ne fait que renforcer : “Nous avions un chouette appartement, avec un atelier, dans un coin très convivial et familial du 11e arrondissement, mais les contraintes de la ville commençaient à me peser et notre fils se sentait mal dans son collège où la pression scolaire était forte, raconte Nathalie. En surfant ensemble sur Internet, un dimanche après-midi, nous sommes tombés sur l’annonce de vente d’une grande maison, le domaine de La Richardière, qui nous a séduits instantanément. Sans nous concerter, nous avons appelé chacun de notre côté l’agence immobilière et nous avons visité les lieux le week-end suivant : malgré la pluie et la grisaille, ce jour-là, le coup de foudre a opéré”. »
Après Nath & Marc, au tour d’un couple homo, Guillaume & Charles, de s’acheter un petit domaine... religieux :
- Pourvu que ce lieu autrefois saint ne devienne pas une nouvelle Fistinière !
« Guillaume Ull, architecte du patrimoine, et son compagnon Charles Du Jeu, à la tête, lui, d’une société de services informatiques, ont acquis en 2019 l’abbaye cistercienne de Châtel-Chéhéry, en forêt d’Argonne, dans les Ardennes, et ses 8 hectares de champs alentour : “Redonner vie à une ruine pluricentenaire, c’est un rêve d’enfant, confie Guillaume Ull. Et notre objectif est de retrouver la vocation de ce lieu, y produire des légumes, des fruits, de la vigne, du miel, comme au temps des moines, tout en l’ouvrant au public. Nous habitons encore à Paris, mais nous nous sommes confinés ici depuis un mois et cela légitime plus encore notre démarche : prise en compte du changement climatique, permaculture, circuits courts”… »
Franchement, ça fait trop plez de voir ces bobos pétés de thunes se payer des domaines de ouf chez les ploucs ! On espère d’ailleurs que ces derniers vont mieux les accueillir que les Bretons n’ont accueilli les Parisiens qui ont fondu sur les Côtes-d’Armor au début du confo...
On l’aura compris, le confo est un problème pour les pauvres, pas pour les riches. Les pauvres ont vraiment beaucoup de problèmes, en ce moment ! La faute à pas de chance...