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Pour rappel, le vaccin BNT162b2 de Pfizer et BioNTech est l’un des candidats contre le COVID-19. Il s’agit d’un vaccin de type ARNm. Il a déjà été approuvé par de nombreux pays dont l’Union européenne, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada ou encore Israël.
Selon ses créateurs, ce vaccin offre « une efficacité de 95% contre le COVID-19 ». Il serait aussi capable de « neutraliser » les nouveaux variants britanniques et sud-américains du virus.
Toutefois, cette efficacité est remise en question par Peter Doshi, chercheur à l’Université du Maryland. Dans un article publié le 4 janvier 2020 dans le journal britannique The BMJ, l’expert critique la méthode employée par Pfizer pour mesurer les performances de son vaccin.
En effet, le géant pharmaceutique américain a affirmé avoir découvert 170 cas COVID-19 confirmés par test PCR lors de la phase 3 de ses essais cliniques, et 3410 cas suspects. Or, si ces cas suspects sont pris en compte pour mesurer l’efficacité du vaccin, celle-ci chute à seulement 19 % au lieu des 95 % annoncés.
Même sans tenir compte des cas confirmés dans les sept jours suivants la vaccination, le taux d’efficacité demeure à 29 % seulement. Par ailleurs, Doshi reproche aussi à Pfizer de ne pas avoir tenu compte de l’influence d’éventuels médicaments sur l’efficacité du vaccin…
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Par le passé, Pfizer a été condamné à plusieurs reprises par la justice. En 2009, la firme pharmaceutique a payé une amende record de 2,3 milliards de dollars pour avoir corrompu des médecins afin qu’ils prescrivent des médicaments surdosés ou à contre-emploi.
Plus récemment, en 2016, l’entreprise a dû payer 107 millions de dollars au Royaume-Uni pour avoir augmenté le prix du médicament antiépileptique Epanutin de plus de 2600 %. Il est donc clair que Pfizer n’en serait pas à sa première fraude si le vaccin contre le COVID se révélait moins efficace qu’annoncé…
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