Le sit-in organisé aujourd’hui, au niveau de la faculté centrale d’Alger, pour dire « non au 4e mandat » a été dispersé par les services de sécurité, qui ont arrêté plusieurs personnes, dont des journalistes des secteurs public et privé, nombreux à avoir organisé et pris part à cette action.
Les personnes arrêtées ont été dirigées vers plusieurs commissariats d’Alger, mais « sans aucune violence ni verbale ni physique de la part des policiers », selon des témoignages que nous venons d’avoir par téléphone de la part de nos confrères arrêtés. Au moment où nous écrivons cet article, les manifestants arrêtés n’ont toujours pas été relâchés.
La célérité de la réaction des services de sécurité démontre, s’il restait le moindre doute, que les prochaines élections sont désormais verrouillées. D’abord, au niveau des institutions politiques, le Conseil constitutionnel et les ministères de la Justice et de l’Intérieur, mais aussi au niveau des institutions sécuritaires mobilisées pour réprimer toute contestation à la reconduction de Bouteflika.
L’appel à la manifestation avait été lancé il y a quelques jours, via les réseaux sociaux, pour un rassemblement devant la Faculté centrale, aujourd’hui à 10h. Il a permis de réunir quelques dizaines de personnes vite encerclées par des policiers antiémeutes, et en présence de quelques personnes manifestant pour leur part au profit du quatrième mandat. Un rituel qui a tendance à se répéter depuis quelques années, pour contrer toute forme de contestation.
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