« On nous a volé notre après-guerre. »
Sacré culot, Alex’, qui disait avoir préparé son agrég’ devant un flipper et à propos de qui P. Boniface remarque que c’est « The fly on the wall. » Toujours une anecdote sous le coude, comme celle de Mc Arthur discutant avec Bradley, pour dorer la pilule mensongère. En V.O. pour épater le chaland, on jurerait qu’il a fait un tour par les caves de la rue Lauriston entre mai 40 et juin 44.
Les « juifs communistes » parlons-en. Ceux qui ont sans ciller laissé envahir la Pologne par Hitler et par Staline, tandis que la France déclarait la guerre au premier, à cause du pacte Molotov-Ribbentrop ? Les mêmes qui seraient les seuls, les braves, les valeureux résistants de l’Affiche rouge dont la diffusion est promue par la fondation Klarsfeld ? Le peuple français d’alors aurait bien sûr lâchement laissé déporter vers la douche insecticide ses propres concitoyens. Et tant pis pour les goyyim fusillés parce qu’ils étaient « viscéralement attachés » à leur patrie. Le « Devoir de mémoire » peut les oublier sans dommage. Le décompte macabre pourrait se révéler croquignolet. J’oubliais : Auschwitz, Treblinka, les moteurs turbinant au diésel, le bureaucrate allemand, Abraham Bomba (le merlan dans l’opus magnum de Cloclo la lentille embuée).
Ça me rappelle Finkie toute cette salade sur la diaspora mais en même temps la fidélité à Israël. Son polonais de père a été accueilli par les Français, qui ont essentiellement essayé de protéger leurs compatriotes de confession juive. Entre 90 % et 80 % d’entre eux ont échappé à la déportation malgré la totale débâcle de mai 40 et le régime de Vichy. Quant aux autres, ils n’avaient qu’à gagner leur guerre contre le IIIe Reich au lieu de blâmer autrui de n’avoir pas réussi à le faire pour eux après avoir trouvé asile chez lui. Ça nous éviterait de supporter les péroraisons de leurs descendants qui se croient permis de distribuer des points de bonne conduite 70 ans plus tard après avoir fait accroire des fariboles sur la « souffrance des souffrances » en menaçant par la loi. Si j’étais taquin je me demanderais si le tandem Fabius-Gayssot résistait aux nazis en 90.
Quoi qu’il en soit, certains - juifs ou pas, là n’est pas la question - n’ont pas attendu juin 41 pour se mettre à résister. Par ailleurs d’autres avaient déjà fondé une Banque coloniale (1899) et lancé des rumeurs sur les « 6 000 000 » qu’on assassine dans la presse d’entre-deux guerre (ex. The American Hebrew, 31 oct. 1919).
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