L’égalité c’est bon pour les « gueux ».
La pierre fondamentale de l’ordre social primitif, c’est la division en castes.
Le principe de l’institution des castes, si complètement incompris des Occidentaux, dit René Guénon, n’est pas autre chose que la différence de nature qui existe entre les individus humains, et qui établit parmi eux une hiérarchie dont la méconnaissance ne peut amener que le désordre et la confusion. C’est précisément cette méconnaissance qui est impliquée dans la théorie « égalitaire » si chère au monde moderne, théorie qui est contraire à tous les faits les mieux établis, et qui est même démentie par la simple observation courante, puisque l’égalité n’existe nulle part en réalité.
La première origine des castes se trouve dans la primitive religion naturelle. Religion signifie relier, pour se relier, il faut observer les rapports mutuels des êtres différents ; violer cette loi en nivelant les êtres que la nature a faits dissemblables, c’est créer le désordre.
C’est la prétention à l’égalité qui germe dans le Cœur des envieux, des niveleurs, qui causa tous les désordres dont l’humanité eut à souffrir dans les temps d’erreurs et de despotisme.
La démocratie moderne en est la continuitée. C’est un système qui avilit en abaissant les bons, une tyrannie qui s’exerce par un mouvement de traction morale, de bas en haut ; elle fait descendre, elle empêche les meilleurs de s’élever, elle abat les têtes qui dépassent le niveau des médiocres, empêchant ainsi l’éclosion des types supérieurs. C’est la légende de Procuste qui raccourcit les étrangers pour les faire entrer dans son lit de fer.
L’égalité c’est la fin d’une race, « tous dégénérés », « tous fous », tous égaux (et masqués avec le covid) dans la bêtise ou dans la bassesse.
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