L’affaire Dieudonné retombe, mais seulement en apparence. Heureusement, Alain Jakubowicz veille. Car vous ne le savez peut-être pas, mais la République est en danger. Oui : derrière Dieudo, ce nègre incapable de penser par lui-même, se cache un autre personnage, encore plus inhumain. Le 17 février, à l’EDHEC de Nice, le très éloquent Alain Jakubowicz, président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA), s’est chargé de le démontrer à coups d’arguments imparables adressés à une foule à moitié somnolente.
Un air des Daft Punk retentit, Alain dévale les marches de l’amphi tel une rock star. Il aura même droit à une jolie blonde pour l’accueillir en lui lisant son « billet d’humeur ». Un billet un peu taquin, où elle se présente comme « étudiante en économie » et affirme qu’elle ne dira donc « pas de mal des juifs, en tout cas pas avant d’avoir trouvé un stage ». Ce à quoi Jaku lui rétorque d’attendre plutôt un CDI. L’ambiance est décontractée, Alain se sent comme sur un plateau TV et sait qu’il ne sera pas bousculé. En confiance, il se risque même à espérer avoir un débat passionné avec un opposant, parce qu’après tout, nous sommes dans un pays de libre discussion. À ton service, Alain !
Bousculé, il ne le sera pas par les deux journalistes amorphes, ce qui lui permettra d’étaler son verbe, de nous noyer sous un flot de paroles vides d’arguments sérieux. Tous les mensonges radotés par les médias sont redits. Un bref moment d’honnêteté cependant : Dieudonné, que Jakubowicz appelait à ce moment-là « notre Dieudo », était un authentique combattant antiraciste, s’étant battu contre le Front national à Dreux. Mais aujourd’hui, la haine l’habite, ce n’est alors plus « Dieudo », mais « Dieudonné Mbala Mbala ». Voila qui ressemble plus au nom d’un haut gradé de l’armée allemande...
Vient le temps de nous parler de la fameuse couverture du Nouvel Obs. La jovialité du début disparaît à l’évocation du nom d’Alain Soral. Nous apprenons donc que notre président s’est revendiqué comme étant « national-socialiste », sous-entendu nostalgique du régime nazi.
Jakubowicz craque :
« Alain Soral est un connard et je ne dialogue pas avec Hitler ! »
Le chevalier de la Légion d’honneur perd toute contenance et vocifère. Ce qui aura l’avantage de réveiller quelques spectateurs.
Enfin, le président de la LICRA tente de justifier ses propos sur Nicolas Canteloup et se livre pour cela à un véritable numéro de contorsionniste. Une explication purement juridique, très alambiquée, sur la notion de crime contre l’humanité.
Bien entendu, cette justification ne nous satisfait pas, c’est donc naturellement que nous prenons le micro pour en savoir plus. Après tout, ce deux poids deux mesures (un exemple parmi tant d’autres) contient un danger en ce qu’il peut faire monter l’antisémitisme. Alain Jakubowicz s’en inquiète-t-il ? Réponse dans la vidéo :
Où l’on apprend donc ce que l’on savait déjà mais qu’il est très intéressant d’entendre confirmer officiellement, à savoir que les livres de Kontre Kulture n’ont pas été censurés parce que leur contenu serait répréhensible en soi, mais bien parce qu’ils ont été réédités par Alain Soral...
Notre question sera la dernière, un employé de l’EDHEC signalant alors la fin de la conférence. Alain Jakubowicz tire sa révérence sous quelques applaudissements. De notre coté, des étudiants viennent nous témoigner leur soutien. C’est l’occasion de faire connaitre E&R et cela montre que même dans un milieu comme la finance et l’économie, a priori hostile, l’idée de la réconciliation nationale progresse !
E&R Nice
Voir aussi, sur E&R : « Qui est Alain Jakubowicz ? » (par la revue Faits & Documents)