Le faux philosophe Alain Finkielkraut était l’invité de la station en perdition Europe 1 qui fiche ses auditeurs le 20 février 2019. Il revient sur son traumatisme de l’Acte XIV, quand il a été houspillé par des Gilets jaunes « salafistes », selon ses dires, et traité de tous les noms d’oiseaux antisionistes.
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Finky à 02’15 : « J’avais affaire, à Nuit debout, à la pensée Aude Lancelin en action. »
On traduit en langage Finky : Aude Lancelin c’est l’islamo-gauchisme, la gauche qui serait trop gentille avec l’islamisme et donc méchante avec le sionisme. C’est la gauche héritée de SOS Racisme dont Finky était pourtant l’un des piliers médiatiques dans les années 80. Depuis, comme chacun sait, il a changé de monture et enfourché celle du national-sionisme. Il se retrouve naturellement en opposition avec ceux qu’il estime être du côté du national-antisionisme, c’est-à-dire le vrai nationalisme français, et pas israélien.
02’21 : « Là c’était peut-être plus varié parce qu’il y avait sans doute aussi le côté dieudonno-soralien, qui est un peu différent quand même, et qui mériterait lui une enquête journalistique approfondie. Qui sont les gens qui suivent Dieudonné et Soral ? Ce ne sont pas non plus des vieux fachos français parce que Dieudonné n’en est pas tout à fait le représentant... et le grand succès qu’il remporte aujourd’hui c’est pas seulement en France c’est aux Antilles. »
On voit que Finky n’ose plus parler de Noirs et d’Arabes, car il lui serait immédiatement reproché son racisme ou son essentialisme politique. Nous n’avons jamais vu de philosophe utiliser le concept de « blacks », ça se saurait. D’abord ce n’est pas un concept, et encore une fois, Finky n’est pas un philosophe : c’est un relais médiatique du pouvoir profond. Son émission de radio Répliques (sans répliques d’ailleurs) est la plus ancienne sur France Culture, c’est une émission à vie, semble-t-il : 34 ans d’âge, comme un bon vieux rhum des Antilles !
05’10 : « Il est vrai que il m’arrive dans le quartier que j’ai habité, si vous voulez, le Xe, tout ça, eh bien de rencontrer des gens qui me font des quenelles. J’ai eu aussi deux chauffeurs de VTC ou d’Uber qui, je sortais de la gare du Nord etc., ils m’on vu m’engouffrer dans un taxi et ils m’ont hurlé “Finkielkraut raciste !”... »
On l’a compris, la France gaucho-islamisée et dieudonno-soralisée n’est plus vivable pour Finky qui devrait logiquement rejoindre sa patrie de cœur israélienne. Avant de faire son aliyah sous la pression des racailles antisémites antisionistes judéophobes franchouillards – on fait un pack comme ça on est sûr de ne pas se tromper –, Finky explique que son insécurité dans la rue provient « des choses virales sur Internet », son fameux « Taisez-vous, taisez-vous ! » de l’émission de Taddeï.
Heureusement, Finky est toujours vivant et il peut profiter de toutes ses fenêtres de tir sur tous les miradors médiatiques pour démolir sans aucune opposition ni répliques (ah ah ah) ses ennemis idéologiques. S’il pouvait, il abattrait tout le monde sauf lui, mais n’exagérons pas, ne soyons pas finkielkrautiens.
Nous voici maintenant chez Ali Baddou, le dernier Arabe du service public – avec Karim Rissouli – dans l’émission C politique du 23 février 2019. Rissouli, sionisé à mort, joue le jeu à fond pour ses Maîtres. Ali Baddou, lui, malgré toutes ses casseroles médiatiques (La Nouvelle Édition, Le Grand Journal de Canal+) n’est pas encore complètement rissoulisé.
Dans son intro, Ali nous explique que la scène d’agression de Finky dans la rue en bas de chez lui a suscité « une immense émotion ». Faut pas déconner non plus, Ali ! On comprend que comme chaque agent médiatique tu joues ta places, tu es sous surveillance, mais de là à parler d’immense émotion, tu vas trop loin ! Les Maîtres vont finir par croire que tu te fous de leur gueule !
À 12’05, Ali n’a pas le choix, il laisse sa chroniqueuse Eva Roque (qui vient d’Europe 1) lancer la vidéo qui prouve l’islamo-gauchisme antisioniste du Média d’Aude Lancelin. On y voit Maxime Benatouil, de l’UJFP (les juifs antisionistes) dénoncer les « propos racistes » de Finky. Pire, Maxime évoque la possibilité que la rencontre entre Finky et les Gilets jaunes salafistes n’était peut-être pas « fortuite ». En gros, ça sent la coproduction !
On voit en bas à droite de l’écran Finky fulminer comme un taureau qu’on excite avant de le lâcher dans l’arène. Retour plateau à 12’58, Finky explose. Ali envoie un Scud :
« Vous disiez que “je vais aller lui casser la gueule”. »
Finky enchaîne sans nier sa menace d’agression contre le représentant de l’UJFP :
« Là on est au comble de l’abjection. “Ma présence n’est pas fortuite”, mais si vous voulez c’est une calomnie, c’est une diffamation. Là si j’avais la possibilité de porter plainte j’irais, et j’irais au tribunal et je demanderais beaucoup ! »
Voilà qui est très philosophique, n’est-ce pas. On parle de « casser la gueule » à quelqu’un qui n’est pas d’accord avec soi, on parle de « porter plainte » contre un adversaire idéologique et on parle de « demander beaucoup » d’argent pour l’affront, celui de n’être pas d’accord avec le philosophe Finkielkraut. Que de clichés totalitaires ! En envoyant la séquence, Eva ne s’attendait pas à ça :
Le faux philosophe mais véritable idéologue conclut l’émission à 18’40 avec un avertissement aux Gilets jaunes, infiltrés par le danger soralo-dieudonnien :
« Dans le mouvement des Gilets jaunes, qui n’est pas réductible à ça je le répète, qui a sa légitimité, est très présente la mouvance soralo-dieudonnienne. C’est très inquiétant et c’est ce que tout le monde devrait savoir : jusqu’où va l’influence conjuguée d’Alain Soral et de Dieudonné aujourd’hui ? »
Bonne question. Quant à l’influence du philosophe Alain Finkielkraut, on peut le dire, malgré 40 ans d’incrustation et d’invitations médiatiques sur tous les miradors du Système : elle est nulle.