La CJR, qui a décidé d’ouvrir une enquête sur Christine Lagarde, estime que l’ex-ministre s’est impliquée "personnellement" dans un processus comportant "de nombreuses anomalies et irrégularités".
La Cour de Justice de la République (CJR), qui a ouvert une enquête sur Christine Lagarde dans l’affaire Tapie/Crédit Lyonnais, estime que l’ex-ministre s’est impliquée "personnellement" dans un processus comportant "de nombreuses anomalies et irrégularités", dans les motivations de sa décision du 4 août révélées mercredi par Mediapart. "Le processus qui a conduit (...) à la condamnation du CDR (ndlr : Consortium de Réalisation, structure publique qui gérait le passif du Crédit Lyonnais) au paiement de sommes élevées à la charge des finances publiques comporte de nombreuses anomalies et irrégularités", écrit la commission des requêtes de la CJR dans ses motivations, consultables sur le site mediapart.fr.
L’ex-ministre de l’Economie, aujourd’hui directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI), "paraît avoir personnellement concouru aux faits, notamment en donnant des instructions de vote aux représentants de l’Etat dans le conseil d’administration de l’EPFR (ndlr : Etablissement public de financement et de restructuration, gérant le soutien financier de l’Etat au CRD), voire au président de cet établissement public en sa qualité de membre du conseil d’administration du CDR", concluent-ils.
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