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Dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Merah et les complicités dont auraient pu bénéficier Mohamed Merah, le présumé responsable des tueries de Toulouse et Montauban, la police a interpellé, ce matin, un homme de la communauté des gens du voyage, converti à l’islam, et son ex-compagne, l’un à Albi (Tarn), et l’autre à Toulouse, rapporte Le Parisien.
L’arrestation a été menée par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et la Sous-direction antiterroriste (SDAT) de la police judiciaire. Selon les enquêteurs, cet homme « est susceptible d’avoir apporté une aide à Mohamed Merah dans la commission des faits. Quant à l’ex-compagne de celui-ci, il se pourrait qu’elle ait été au courant des faits et omis de les révéler. »
Cependant, des indiscrétions mettent en garde contre une conclusion hâtive que cette personne serait le fameux « troisième homme » présent au moment du vol du scooter par Merah. Un fait évoqué depuis le début de cette affaire.
Mohamed Merah, 23 ans, est le présumé assassin, dans le sud-ouest de la France, de trois militaires les 11 et 15 mars, et de trois enfants et un père de famille le 19 mars. Après un long siège de son appartement, il a été tué le 22 mars par des éléments des unités d’élite de la police. Le père de Mohamed Merah a déposé plainte pour meurtre, estimant que son fils « a été exécuté ».
Son avocate, Me Zahia Mokhtari considère de son côté, dans un entretien exclusif à Algeriepatriotique, qu’il y a eu une grosse manipulation dans cette affaire. Un rapport officiel de la police des polices, qui confirme ses dires, a révélé plusieurs défaillances dans cette affaire, dont de nombreuses « omissions et erreurs d’appréciation ». Ces révélations se sont acheminées vers l’implication des services de sécurité dans l’exécution de celui qui aurait été leur agent.
Mohamed-El-Ghazi
