Les troupes de Kiev ont entamé la conquête des villes de Chakhtarsk et de Grolovka, situées à une vingtaine de kilomètres de Donetsk.
Grolovka, qui comprend un important secteur industriel chimique, a subi des tirs de lance-roquettes Grad qui ont tués plusieurs dizaines de civils. Des obus ont touché notamment une maternité. Avdeïevka, ville en périphérie de Donetsk, a également été le théâtre de nombreux bombardements, où plusieurs personnes ont péri.
Ces combats ont lieu alors que les désertions au sein des troupes de Kiev atteignent des proportions alarmantes et pourraient menacer la poursuite des opérations en cours. Soldats, sous-officiers et mêmes officiers abandonnent leurs positions et leur matériel, refusant de mener la guerre contre leur propre peuple. Certains se réfugient, comme les civils du Donbass, en territoire russe.
La frontière avec la Fédération de Russie a vu l’inspection par voie terrestre et aérienne de 18 équipes internationales durant les quatre derniers mois, composées de représentants étasuniens, de l’Ukraine ou de l’OTAN chargés de constater d’éventuelles violations par la Russie des zones frontalières situées en territoire ukrainien. Or, elles n’ont signalé aucun manquement aux engagements pris par Moscou.
Ces éléments constituent une nouvelle preuve que les allégations de Washington, concernant des transferts de matériel de guerre, des concentrations de troupes ou des tirs d’artillerie de la part de l’armée russe ne sont qu’un pur fantasme, relayé avec zèle par les médiatlantistes.