En ce qui concerne l’affaire Tony Meilhon, je tiens à signaler à l’internaute précèdent que les services administratifs en charge des dossiers des délinquants multi-récidivistes n’ont pas les moyens de leurs objectifs, les pauvres ! D’où la grogne légitime des magistrats contre le gouvernement actuel : lire l’url suivant : http://www.20minutes.fr/article/664...).
En revanche, l’Aide Sociale à l’enfance du Gers - autre corps de fonctionnaires au service de l’État Français - possèdent suffisamment de temps et d’éléments "humains" pour retirer de sa famille d’accueil, Cindy - une petite fille placée depuis cinq ans, au sein d’un couple aimant et sans enfant. Le motif improbable invoqué par Madame Patricia Resnikow - la responsable du service de l’ASE - pour agir de la sorte : "casser le lien affectif qui existe entre le couple et l’enfant". "Sombre espèce de connasse frustrée" est l’expression idoine qui me vient spontanément à l’esprit en pensant à cette bonne femme, fonctionnaire aux ordres qui - selon elle - se doit d’appliquer la simple et légale législation.
"Casser les liens", voilà les maître-mots - en vogue actuellement - pour promouvoir une politique élargie de déracinement et d’aliénation sociale et psychologique. N’y a t-il pas suffisamment de chaos dans le monde moderne - licenciements, délocalisations, paupérisation en hausse, destruction du tissus social et économique, la liste n’est pas exhaustive - pour en rajouter davantage en enlevant l’innocente Cindy du foyer du couple Boyer dans lequel elle demeure depuis l’âge de deux mois.
Outre d’avoir été abandonnée par ses parents biologiques (déjà un traumatisme pour la gamine), cette pauvre enfant va se retrouver - tous les cinq ans - trimballée, à l’image d’un vulgaire baluchon - d’une famille d’accueil à une autre, en espérant que l’amour que les nouvelles familles lui prodigueront sera bien au rendez-vous !
Bien évidemment, il ne s’agit là que d’un simple coup de gueule épistolaire - et totalement épidermique - à l’encontre de cette décision inique, mais qui - d’un autre côté - résume bien l’état de délitement avancé dans lequel la société française se trouve !
P.S. : je tiens à m’excuser auprès des éventuels lecteurs de ce message du côté contact - et quelque peu indigeste de sa présentation. La séparation des paragraphes - qui permet d’aérer le texte et de faciliter sa lecture - ne fonctionne plus correctement au sein de mon navigateur !