Abdelmalek Sellal, a dû quitter, hier [samedi 27 avril], précipitamment la wilaya de Béjaïa pour rentrer à Alger. Le Premier ministre a écourté la rencontre avec la société civile de Béjaïa, à la maison de la culture du chef lieu de wilaya annonçant que le chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika venait d’avoir un malaise et avait été hospitalisé.
Sellal a précisé que le président de la République avait été victime d’un accident ischémique transitoire. Le premier ministre a cependant rassuré que celui-ci est sans séquelles.
Selon le communiqué « le président de République, Abdelaziz Bouteflika, a fait samedi à 12h30 un accident ischémique transitoire sans séquelles, a annoncé le directeur du Centre national de la médecine sportive, le professeur Rachid Bougherbal, cité par l’agence APS. « Les premières investigations ont été déjà entamées et son excellence le président de la République doit observer un repos pour poursuivre ses examens », a-t-il ajouté, tout en rassurant que son état de santé « n’occasionne aucune inquiétude », selon la même source.
Un AIT est un accident souvent sans conséquences. C’est un vaisseau qui s’est serré puis s’est relâché. Les organes en amont souffrent mais généralement c’est sans conséquences pour le sujet. Ce type d’accidents est fréquent chez les personnes hypertendues et les personnes âgées avec un facteur anxieux.
Z. M.
Source : Le Quotidien d’Oran
D’après Le Nouvel Observateur, l’état de santé du président algérien est bon :
L’état de santé du président algérien Abdelaziz Bouteflika, victime d’un léger accident vasculaire cérébral et hospitalisé samedi soir à Paris « évolue bien », rapporte l’agence de presse algérienne APS.
Le président de la République « n’a pas subi de séquelles irréversibles », a précisé à l’APS son médecin, le professeur Rachid Bougherbal, qui a expliqué qu’« aucune fonction motrice ou sensorielle n’a été altérée ».
L’accident ischémique transitoire (AIT) qu’a connu le chef de l’État samedi « n’a pas duré longtemps » et l’affection est « réversible » et « régresse » sans laisser de « lésions séquellaires », a assuré le praticien.
Abdelaziz Bouteflika doit « compléter » son bilan et « récupérer un peu de la fatigue occasionnée par cette affection », a-t-il ajouté.
Le chef de l’État algérien, au pouvoir depuis 1999, a été transféré en fin d’après-midi samedi à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce à la demande de ses médecins.
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Rappelons que des troupes américaines doivent arriver prochainement en Espagne et pourraient avoir été mobilisées pour faire face à une éventuelle déstabilisation du régime algérien. À ce sujet, lire l’article « Des Marines et des avions de combat US en Espagne, en prévision d’une chute du régime en Algérie ».