La crise de la dette irlandaise, comme celle des autres pays périphériques de la zone euro - la Grèce, le Portugal et l’Espagne - est le résultat du fait que ces pays ont reçu avant 2007 des sommes considérables, sous la forme des fonds européens. Rappelons que depuis 2007, ce sont les pays de la PECO qui reçoivent ces aides. Cas de la Pologne, par exemple, avec des subventions annuelles de 7,5 milliards d’euros par an, pour le programme 2007-2013. L’Irlande a pratiqué, en plus, un impôt sur les sociétés très concurrentiel par rapport à ces partenaires, de 12,5, au moment où les autres membres de la CE avaient un impôt moyen de 34%. Cela fait que toutes ces liquidités très abondantes on était investies dans des prêts immobiliers et dans des actifs assis sur des hypothèques subprime. Puis, par le comble des choses, au début de la crise, fin 2007, le gouvernement a garantie le dépôt des banques et ses obligations à 100%. C’est donc l’histoire d’un désastre.
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