Vendredi, environ 200 migrants ont tenté de prendre d’assaut un ferry et ont affronté la police et les gardes-côtes de l’île grecque de Lesbos.
Tous les jours, les citoyens grecs vivant sur l’île assistent désemparés à des scènes de violence dans une ambiance d’invasion. Les résidents de l’île appellent à l’aide mais qui les entendra ? « Partez d’ici ! Ici c’est la Grèce, pas le Moyen-Orient ! », crie un Grec à bout de nerf.
Le maire de Mytilène, la plus grande ville de l’île de Lesbos, a demandé au gouvernement d’Athènes de déclarer l’état d’urgence sur l’île.
Devant les caméras, les résidents grecs protestent contre cette invasion d’immigrés. « Ils sont partout. Ils veulent tuer. Nous ne savons plus quoi faire », dit Kalliosi Papadupoulou, une résident de Lesbos. Elle souligne qu’elle et sa famille se sentent menacés. « Quelqu’un doit nous défendre. C’est nous qui sommes les victimes, pas eux. » La femme explique que ses enfants ne peuvent plus retourner à l’école, et qu’elle ne peut plus travailler. « Quelqu’un doit les expulser ! C’est une ville, pas un endroit pour les gens comme eux ! »
Un homme ajoute : « Je ne sais pas ce que ces gens veulent. Les réfugiés ont commencé à jeter des pierres l’un sur l’autre, ils en jettent dans nos maisons », dit d’une voix forte Angelos Mouzalas. « Nous Grecs, nous vivons ici depuis des milliers d’années et nous prévoyons de continuer à rester ici. Ne nous forcez pas à devenir extrémistes ! »
Il crie à des immigrés groupés devant sa maison : « Ceci est une propriété privée ! Sortez d’ici ! Ceci est la Grèce, pas le Moyen-Orient ! »
Le maire de Kos avait déjà prévenu que se préparait « un bain de sang »…