Plus de sept Français sur dix (73%) sont prêts à travailler plus pour sauver leur emploi, mais à condition de gagner plus, selon un sondage Opinion Way pour les éditions Tissot, publié lundi.
En revanche, 68% d’entre eux ne sont pas prêts à travailler plus pour la même rémunération, ni à remettre en question leur RTT ou nombre de congés payés, nuance cette étude.
En cas de menace sur leur emploi, 73% des personnes interrogées se disent prêtes à "augmenter son temps de travail et augmenter sa rémunération". 26% sont d’un avis contraire.
Par ailleurs, face aux risques de perte d’emploi, 82% des Français se disent prêts à "se former" et 75% à "changer de poste dans leur entreprise".
"L’aménagement de la répartition du temps de travail" est également une solution acceptable pour 70% des personnes interrogées, contre 46% plutôt favorables à des "périodes de chômage partiel".
Le sondage évoque des salariés "pessimistes" sur l’avenir de l’emploi. Pour plus d’un Français sur deux (57%), son entreprise va "plutôt réduire ses effectifs dans les deux ans à venir", secteur public et privé confondus.
Pourtant, pour 60% d’entre eux, leur emploi n’est "probablement ou certainement pas" menacé.
Interrogés sur les effets de la présidentielle sur leur emploi, 66% d’entre eux pensent qu’elle n’aura pas "d’impact sur leur emploi".
Ce sondage a été réalisé par internet entre le 15 et le 17 février auprès d’un échantillon de 1.145 salariés, lui-même issu d’un échantillon de 3.090 personnes, représentatif de la population française, selon la méthode des quotas.