Il y a déjà 9 ans, Hugo Chávez nous quittait, victime d’un cancer aussi foudroyant que surprenant. Le personnage révolutionnaire dérangeait beaucoup et sa mort à 58 ans ne laisse pas d’étonner. Hugo Chávez vivant c’est assurément encore un Hugo Chávez au pouvoir, lui qui remporta l’ensemble des élections qui jalonnèrent ses mandats – si ce n’est un référendum.
Ce tweet de Mahmoud Ahmadinejad date de 2018 mais l’hommage reste toujours d’actualité :
Happy Birthday ! We Miss you everyday. pic.twitter.com/y9vwowEssP
— Mahmoud Ahmadinejad (@Ahmadinejad1956) July 28, 2018
N’oublions donc pas ce grand homme qui était précisément sur une ligne droite des valeurs (militaire, patriote et catholique) et gauche du travail (socialiste nationaliste pur jus) et a pu, en particulier grâce à la manne pétrolière il faut le dire, élever radicalement le niveau de vie, d’alphabétisation et de santé de son peuple. En effet, des décennies durant, la droite bourgeoise et compradore s’était partagée les richesses de l’or noir.
Après un coup d’État manqué, le 4 février 1992, Hugo Chávez est arrêté puis emprisonné (« Por ahora » – pour l’instant – comme il dira dans le célèbre discours de son arrestation). Devenu populaire, il est libéré en 1994 par le nouveau président élu Rafael Caldera. C’est alors une autoroute vers le pouvoir qui s’annonce pour El Commandante qui sera élu à l’élection suivante de 1998.
Une fois élu, il présente une nouvelle constitution, change le nom du pays en « République bolivarienne du Venezuela », il démantèle le puntofijismo, un arrangement entre les trois principaux partis politiques du pays (l’équivalent de la fameuse bande des 4 de Jean-Marie Le Pen), et redistribue les milliards du pétrole vers des programmes sociaux massifs.
Sa politique révolutionnaire ne fait pas l’unanimité, il sera victime en 2002 d’un coup d’État arrangé en sous-main par les États-Unis. Le peuple vénézuélien se dresse alors comme un seul homme lors d’une manifestation monstre, obligeant les ravisseurs d’Hugo Chávez de le remettre au pouvoir.
C’est cet épisode qui a été filmé en direct par une équipe de journaliste qui réalisait par hasard un documentaire sur le commandant Chávez. Ce documentaire est historique et ce jour anniversaire est une occasion de le reproposer à nos lecteurs.
Hasta Siempre, Comandante. Hasta la victoria, siempre !
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