John Fitzgerald Kennedy, le 35ème président des États-Unis, va bientôt mourir.
52 ans plus tard, on ne sait toujours pas officiellement qui a tiré sur le président, et qui est le commanditaire de l’assassinat. Les archives du FBI seront – partiellement – ouvertes peu avant 2030. Le temps que toute l’affaire se tasse, et que tous les témoins aient disparu. Car l’assassinat de JFK, c’est aussi une quarantaine de morts inexpliquées en rapport avec l’affaire dans les 20 années qui suivirent ce choc national.
Aujourd’hui, en 2015, avec les moyens « contre-médiatiques » que constituent les archives de l’Internet à la disposition des curieux, sans compter l’apport des spécialistes et les journalistes indépendants (il y en a), le complot qui a mené à la mort de JFK ne pourrait plus tenir. Il exploserait en quelques semaines. Pour ça, le Net est impitoyable : il déconstruit tous les montages possibles, surtout quand ils exhibent des failles ou des ficelles aussi grosses : la théorie ou la fable du « tueur unique », pour ne prendre que celle-là.
Pourtant, le 11 Septembre a été possible, et la plupart de nos journalistes et hommes politiques y « croient », du moins devant le public. Non pas qu’ils croient à la version pour enfants des gardiens de chèvres du Waziristan qui détruisent deux tours avec trois cutters, mais ils relayent la thèse dominante, le doigt sur la couture du pantalon. Au garde-à-vous, la clique médiatique !
Et pourtant, un demi-siècle après l’assassinat du président américain, qui voulait changer le monde, les « attentats » du 7-9 janvier en France ont été possibles, et ceux du 13 novembre, avec un déroulé qui laisse interrogatif, des zones d’ombres supérieures aux zones claires.
C’est que le pouvoir « terroriste » occulte, à l’origine de tant de montages, a pris en compte les nouvelles données venues d’en bas, c’est-à-dire du Net. La démocratisation incontrôlable de l’échange d’informations, est la contrainte nouvelle de tout pouvoir. Une démocratisation, certes, mais une démocratisation qui permet de nouvelles intoxications, avec fausses pistes et écrans de fumée. C’est le chaos informationnel, sur lequel a joué l’enquête officielle de Dallas après 1963. Face aux faits, à l’information, et aux interprétations logiques, il y aura toujours le brouillage produit par des intérêts supérieurs. L’aspect militaire du brouillage n’étant pas ici un hasard.
Le dossier « JFK » sous forme de vidéo envoyée par un passionné qui s’est inspiré de sites historiques, sera agrémenté de vidéos qui montrent les impossibilités ou les absurdités du rapport officiel, pondu par la Commission Warren, exercice de mensonge d’État de haut vol. Qui servira plus tard de modèle à tous ceux qui voudront verrouiller un dossier sensible. Ce jour-là, le 22 novembre 1963, la démocratie américaine avait vécu. Depuis, le pouvoir profond, l’oligarchie, le lobby militaro-industriel, peu importe l’appellation, fait la pluie et le beau temps de la politique intérieure et extérieure américaine. Le beau temps pour l’Amérique, la pluie pour le reste du monde...
Quand cette oligarchie ne retourne pas ses armes contre ses propres habitants, pour son seul intérêt.