Avant que le Cap Ferret ne devienne le spot estival favori du show-biz parisien, c’était un petit port avec ses marins, ses pêcheurs et ses ostréiculteurs. Le 5 août 1958, René Lescombes construit un radeau de survie et tente la traversée de l’Atlantique à la voile sur son Pot au Noir...
René Lescombes est un ancien para qui a été blessé en Indochine. Devenu aventurier, il se lance dans une aventure dangereuse, folle : une transat en solitaire sur une coquille de noix.
René mourra en atteignant les Açores (ces îles portugaises au milieu de l’océan) sur le chemin du retour en 1963.
Dix ans avant la tentative de Lescombes, le Norvégien Thor Heyerdahl réussissait la traversée du Pacifique sur son fameux Kon-Tiki, 8 000 km en 101 jours, mais avec six hommes – tous scientifiques – à bord.
- Le Kon-Tiki et son équipage
Thor nous présente son périple (en anglais non sous-titré en français) :
Au cours de son histoire (en cours), la France a donné de grands navigateurs au monde. Bernard Moitessier, le « vagabond des mers du Sud », zigzaguera sur toutes les mers, des plus chaudes aux plus froides. Un solitaire de chez solitaire, seul, face aux immensités maritimes et à leurs dangers. Il a raconté dans ses nombreux livres ses aventures. Un exemple de courage pour tous les hommes qui affontent les tempêtes de la vie, petites ou grandes.
Hommage en musique de Yann Tiersen :
Et une émission de Thalassa en deux parties consacrée à « l’homme libre » (on dira que les embruns ont altéré la qualité de la vidéo) :
Les hommes ont toujours voulu se mesurer aux plus grandes adversités, jusqu’à en mourir. Pourquoi le courage ne s’apprend-il pas dans les écoles ? Pourquoi les médias sont-ils infestés de lâches alors que des modèles de courage existent ?