C’est l’archive du siècle, hormis le discours du Führer devant les jeunes en septembre 1935, que les historiens conservent pour montrer ce qu’est le Mal ultime.
« Vous devez vous habituer aux privations, sans vous écrouler une seule fois. Et quoi que nous créions, quoi que nous fassions, nous mourrons mais l’Allemagne vivra en vous »
Vingt ans plus tard, nous voici en 1955 et en Hollande. La télévision française de l’époque, en noir et blanc, donc très manichéenne, commente le premier match de football féminin. Le football, littéralement pied-ballon, est un sport inventé par les Britanniques qui consiste à pousser le ballon dans la cage adverse, en évitant les adversaires, ou en leur marchant sur la gueule, selon l’expression de Bernard Tapie, l’homme qui portait les valises de Tonton en Suisse.
« La gardienne de but ne peut plonger car elle rebondirait »
« Quant à l’autre, son indéfrisable lui interdit de faire une tête »
« Et puis tout compte fait, pourquoi ne pas rentrer à la maison faire le ménage ? »
Aujourd’hui, ce commentateur sportif serait fusillé sur place par un peloton d’exécution composé de Sandrine Rousseau, Caroline de Haas, Caroline Fourest, Marlène Schiappa, Delphine Ernotte et Anne Hidalgo. Heureusement, vu leur niveau sportif et leur vista, même en mode rafale et en vidant 10 chargeurs de Famas chacune, elles rateraient leur cible. Le commentateur pourra repartir tranquillement, marchant sur un tapis de douilles brûlantes. Le féminisme, parfois, peut avoir du bon.
Juliette, qui a une bonne tête de stagiaire de France 3 (on imagine le niveau), et qui ressemble comme deux gouttes d’eau à la nièce anorexique d’Anne Roumanoff, nous explique que les temps ont bien changé, heureusement (mais les tribunes des matches féminins sont toujours aussi vides, même quand les places sont gratuites) :
Juliette, c’est vrai, ces images d’archive de 1955 et 1977 (l’année punk) sont terrifiantes, mais que veux-tu, c’est comme Tintin au Congo, on ne le refera plus. À la place, on aura Titine en RDC, l’histoire d’une lesbienne employée d’ONG qui vient sauver les femmes victimes de viol de guerre. Une guerre qui aura fait, et là on s’excuse d’avance, plus de morts que la Shoah, même avec les estimations les plus hautes de la part des Autorités. Écoutez ce reportage :
Attendez, la lecture n’est pas finie ! C’est juste que le lecteur de France Inter merde un peu. On remarque que le contenant est à la mesure du contenu. On ne dit pas ça pour ce reportage mais globalement, pour la station de propagande socialo-sioniste.
Ce qui est intéressant, c’est que les choses ont l’air de changer, on parle des mentalités, mais que le foot féminin n’intéresse pas le business, qui est la sanction ultime. C’est-à-dire que le peloton d’exécution ovarien peut râler, accuser les mecs de tous les maux, ça ne change pas fondamentalement les choses, le réel. Les féministes nous diront, c’est en changeant les mentalités qu’on change au bout du compte le réel, ce qui n’est pas faux (on essaye d’élever le débat et les arguments, du coup on les fait tout seuls, sans l’hystérie féministe habituelle).
Eh bien soit, attendons, mais en attendant, on s’est régalés devant France/Belgique en demi-finale de la Ligue des nations. Encore une fois, on a éclaté les diables rouges qui croyaient nous tenir à la gorge. Il y a une malédiction, du côté de chez Courtois, le gardien qui nous avait descendus après la demi-finale de Coupe du monde en Russie, comme quoi on jouait mal, qu’on méritait pas. Oui mais ça, c’est la cruauté du sport, et un professionnel, qui plus est, doit l’accepter. Sinon c’est toujours les plus gentils qui gagnent, par exemple les femmes, ou le Luxembourg.
On a gardé la tête de Courtois, en trophée.
Fallait pas dire que les Bleus jouaient à 11 derrière, Thibaut ! Mauvais perdant, tu restes un grand gardien. Et big up à Karim, qui a sonné l’heure de la revanche, alors qu’on était menés 2 à 0 : sans son but improbable, adios la remontada.
Moralité
Nous ne sommes plus dans la préhistoire des rapports hommes/femmes, nous sommes en 2021 et progressivement, les femmes se rendent compte, en bossant dur et en étant mal payées, comme nous, que le capitalisme est plus méchant que les mecs. Et si les féministes s’étaient trompées de cible ?