Voici ce qui reste des 38 minutes de l’interview enregistrée par Alain Soral et diffusée sur BFM TV le 12 décembre 2013, dans un contexte de quenelle tendue avec un ministre de l’Intérieur – Manuel Valls – complètement phagocyté par le CRIF et obsédé par la paire constituée par le penseur et l’humoriste. Le faux socialiste perdra tout dans ce combat pourtant déloyal, où Soral & Dieudonné auront les poings liés dans le dos alors que lui avait l’arbitre dans sa manche. Il reste aussi de cet échange le complet déséquilibre entre un penseur politique de premier ordre et un petit journaliste mainstream dépassé. Un must !

Suit l’interview audio intégrale donnée à un piètre journaliste de la chaîne de Patrick Drahi. C’était aussi l’année (2013) de la sortie du livre d’entretien entre Soral et Naulleau, que l’éditeur devenu chroniqueur chez Hanouna renie complètement aujourd’hui. De plus, l’ouvrage a été interdit par Pierre Bergé pour une simple phrase sur la pédophilie et l’adoption d’enfants par les couples dits gays.

Soral à 5’03 : « À un moment donné, il y a quelque chose d’assez élégant qu’un Français de souche et qu’un Français de branche se soutiennent contre une violence commune, puisque finalement la France black-blanc-beur, c’est nous ! »

Assez rapidement, devant la nullité du petit journaliste, l’interviewé se transforme en professeur de sciences politiques :

Soral à 22’19 : « On voit que madame Hidalgo, qui se présente à l’élection de Paris, vient de dire qu’elle aimait Israël, que c’était un pays qu’elle adorait, que c’était une démocratie. La question, c’est pourquoi un homme politique ou un homme de médias français qui veut avoir une dimension nationale est obligé d’afficher son soutien et sa soumission à l’État d’Israël de Netanyahou ; c’est comme ça qu’il faut poser la question, vous voyez ? C’est-à-dire que c’est le sionisme qui s’est mis au cœur de la République et à un moment donné, ne pas voir cette question-là, c’est ne pas voir l’éléphant assis au milieu du salon, vous voyez ? Et Dieudonné a le courage de ne pas détourner les yeux sur ce sujet, et c’est pour ça que c’est le comique le plus respecté de France. Parce que les autres rêvent d’en parler mais savent qu’en parler c’est se marginaliser, c’est avoir des ennuis. Et tous ceux qui ont essayé, on le voit avec Bigard sur le 11 Septembre, qui est un sujet d’ailleurs connexe, puisque dès qu’on remet en cause le 11 Septembre on vous parle d’antisémitisme, et c’est les sionistes qui montent au créneau. Pourquoi d’un seul coup les sionistes s’énervent quand nous on pense qu’il y a peut-être une vérité cachée sous les attentats du 11 Septembre, c’est bizarre, il y a des médiations à établir. C’est-à-dire qu’ils pensent que les sionistes sont impliqués ? C’est comme ça qu’il faut poser les problèmes. »

Une bonne leçon de géopolitique profonde et de sociologie des médias ! Le journaliste, déjà pas très fringant, est alors complètement liquéfié. Il revient mollement sur Dieudonné et l’origine de la quenelle. On sent que son esprit commence à chavirer : trop d’idées, de faits, de concepts, de médiations s’entrechoquent. Un grand moment de retournement médiatico-politique.