Le bilan social du sarkozysme et de sa gouvernance libérale est désormais sans appel : selon un rapport de l’Observatoire national de la pauvreté paru aujourd’hui, plus de 11 millions de Français sont touchés par la pauvreté ou l’exclusion, un chiffre en constante augmentation depuis plusieurs années.
Les trois critères retenus pour cette étude sont la “pauvreté monétaire”, “les privations matérielles sévères” et la “très faible intensité de travail”.
En 2011, près de 700.000 personnes cumulaient les trois indicateurs.
L’organisme met également en lumière les catégories les plus fragiles de la société française : les familles monoparentales (près de 30% de pauvres), les jeunes (22,5%) ou les femmes âgées (environ 15%).
Par ailleurs, plus inquiétant encore, l’organisme constate que “disposer d’un emploi n’est plus une condition suffisante pour franchir le seuil de pauvreté“, tant l’emploi s’est raréfié et précarisé (chômage, CDD, intérim, temps partiel).