Egalité et Réconciliation
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11 Septembre, le mystère de la 3è tour

Sept ans après l’écroulement des tours du WTC à New York, des questions en cascade restent sans réponse sur ces attentats. La version officielle des faits est contestée et des citoyens manifesteront à Bruxelles pour réclamer une enquête indépendante.


Les années passent, les nuages de poussière tombés sur le sud de Manhattan le 11 septembre 2001 se sont depuis longtemps dissipés, mais on peine toujours à faire toute la lumière sur les attentats qui ont causé la mort de près de 3000 personnes. Au début, seuls quelques allumés de la théorie du complot ont mis en doute la version officielle des événements. Par la suite, des dizaines de spécialistes de la construction et de la destruction d’immeubles, de professeurs d’université et de pilotes ont posé des questions troublantes. Beaucoup ont critiqué et contredit le rapport de la commission d’enquête parlementaire américaine d’août 2004 sur le 11-Septembre. Selon eux, l’histoire officielle ne tient pas debout, pas plus que n’ont tenu debout les tours du World Trade Center.

Sept ans après la tragédie, une manifestation rassemblera, à Bruxelles (le 7 septembre, à 14 heures, au rond-point Schuman), des citoyens qui exigeront, une fois de plus, l’ouverture d’une enquête indépendante et internationale sur ces attentats attribués à Al-Qaeda, « prétexte à trop de guerres et de mensonges ». L’initiative a reçu le soutien du Pr David Ray Griffin, auteur de Omissions et manipulations de la commission d’enquête sur le 11-Septembre (Editions Demi-Lune, 2006), et de l’eurodéputé indépendant Giulietto Chiesa, auteur du documentaire "Zero", qui conteste la version des faits fournie par Washington.

Incendie ou explosions dans le WTC 7 ?

Cette manifestation est organisée alors que vient enfin de sortir le rapport final sur les causes de l’effondrement de la troisième tour du WTC. Qui se souvient de cette « tour 7 », un immeuble de 47 étages et de près de 200 mètres de hauteur ? Le « Salomon Brothers » n’a été percuté par aucun avion. Il s’est effondré sur lui-même environ sept heures après les tours jumelles. « Il s’est écroulé en moins de sept secondes, à une vitesse proche de la chute libre, précise Jean-Luc Guilmot, un ingénieur belge, conseiller Ecolo à Chaumont-Gistoux. La thèse officielle d’un effondrement causé par des incendies défie les lois de la physique. Jamais un gratte-ciel en béton à structure en acier ne s’est écroulé sous la simple emprise du feu, fût-il de grande ampleur. La disparition de la tour 7 présente toutes les caractéristiques d’une démolition contrôlée. »

Guilmot et d’autres tentent de diffuser en Belgique ce point de vue défendu par ceux qui se définissent comme des « thruthers », des chercheurs de vérité. On aurait, selon 430 architectes et ingénieurs regroupés au sein de l’association AE911 Truth, retrouvé des résidus d’explosifs militaires de type thermate dans les débris de Ground Zero et de l’acier fondu à des températures plus élevées que celle de feux de bureau. Des dizaines de pompiers new-yorkais auraient, en outre, entendu des bruits d’explosions à l’intérieur de l’immeuble. Le rapport sur le WTC 7, publié fin août 2008 par le National Institute of Standards and Technology (NIST), une agence gouvernementale, rejette cette dernière affirmation et réaffirme que le feu est seul en cause dans l’effondrement. Pour la plupart des médias, ce rapport met fin, une fois pour toutes, à la controverse.

Rideau ? Pas pour les opposants au récit officiel. Selon eux, l’hypothèse d’une mise en scène s’impose. Mais Guilmot ne veut pas être assimilé à ceux qui propagent rumeurs et accusations fantaisistes sur le Net. Il revendique une démarche scientifique et rejette l’étiquette de « conspirationniste », néologisme souvent utilisé pour désigner les « thruthers ». Mais, s’il y a eu démolition contrôlée des tours du WTC, qui en est responsable et quels sont les mobiles de cette action spectaculaire ? « Répondre à ces questions, c’est faire de la spéculation », dit prudemment l’ingénieur belge. D’autres voix au sein du « mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre » n’hésitent toutefois pas à accuser les « faucons » de l’administration américaine, qui auraient cherché un prétexte pour justifier l’invasion de l’Irak et de l’Afghanistan. « L’idée même qu’une faction de l’Etat est mêlée à ces événements dramatiques reste inimaginable pour la plupart des gens, assure Guilmot. Les attentats de New York sont pourtant, à mon sens, la plus grande manipulation de l’histoire récente. »

Source : http://www.levif.be