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De quoi "la bête sauvage" de l’Apocalypse est-elle le symbole ?

La Bête de l’Apocalypse, ce prodige mystique émergeant des pages sacrées des chapitres 13 et 17 de l’Apocalypse, se dresse telle une ombre imposante dans le crépuscule de l’eschatologie chrétienne. Sous le règne autoritaire de l’empereur Domitien, surgit cet opus, œuvre céleste attribuée à nul autre que l’apôtre Jean, dépositaire des oracles prophétiques.

 

À travers les âges, cette figure énigmatique a suscité une myriade d’interprétations. Osant pénétrer les arcanes de cette vision, nous proposons une nouvelle compréhension, espérant ainsi captiver l’attention des lecteurs assoiffés de symboles et d’eschatologie.

Débutons notre analyse par la description que dresse l’apôtre Jean de cette étrange créature :

« Et il se tint sur le sable de la mer. Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème.
La bête que je vis était semblable à un léopard ; ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité. » (Apocalypse 13:1-2)

Cette bête extraordinaire est une chimère qui ressemble à un lion, un léopard et un ours, et qui possède dix cornes. Cette description nous rappelle quatre créatures tout aussi atypiques que le prophète Daniel présenta dans une de ses visions :

- Un lion avec des ailes d’aigle (Daniel 7:4)
- Un ours avec trois côtes dans sa gueule (Daniel 7:5)
- Un léopard à quatre têtes et quatre ailes (Daniel 7:6)
- Une bête indescriptible à dix cornes (Daniel 7:7)

Nous retrouvons ici les mêmes animaux qui se retrouvent amalgamés dans la chimère entrevue par Jean : le lion, l’ours, le léopard et les dix cornes de la bête inconnue. Le prophète Daniel fournit lui-même la clef de compréhension nous permettant d’identifier ces animaux fantastiques :

« Ces quatre bêtes énormes, ce sont quatre rois qui surgiront de la terre. » (Daniel 7:17)

Parmi les multiples interprétations qui ont été proposées pour expliquer ce passage, celle de Jean Calvin mérite d’être mentionnée. Le réformateur protestant pensait en effet que les quatre bêtes correspondent à quatre empires qui se sont succédés au cours de l’histoire et qui ont exercé leur autorité sur Israël : l’Empire babylonien (le lion ailé), l’Empire perse (l’ours), l’Empire d’Alexandre le Grand (le léopard ailé à quatre têtes) et l’Empire romain (la bête à dix cornes).

Étant donné que l’auteur du livre de Daniel situe son protagoniste à la cour du roi de Babylone, ces visions concernaient les royaumes contemporains ou qui surgiraient par la suite. Il y a cependant deux autres puissances, antérieur à l’empire babylonien, qui exercèrent une influence sur le royaume d’Israël : l’Égypte et l’Assyrie.

Après ce passage par le livre de Daniel et l’interprétation qu’en fit Calvin, revenons à la bête sauvage du livre de l’Apocalypse. Voici ce que l’apôtre Jean écrivit au chapitre 17 :

« C’est ici l’intelligence qui a de la sagesse. Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise.
Ce sont aussi sept rois : cinq sont tombés, un existe, l’autre n’est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps. » (Apocalypse 17:9-10)

Dans ce passage, nous apprenons que les sept têtes de la bête sauvage symbolisent en réalité « sept rois » (comme les créatures de Daniel). De plus, nous apprenons que le sixième de ces rois exerçait toujours son pouvoir à l’époque de l’apôtre Jean, tandis que les cinq précédents avaient depuis longtemps disparu.

Or, aux yeux d’un chrétien vivant à la fin du premier siècle, quelle était la puissance dominante de l’époque ? L’Empire romain. Par conséquent, nous pouvons identifier cinq autres têtes de la bête : il s’agit des empires qui avaient précédemment envahit la terre d’Israël et exercé sur elle une influence durable, à savoir l’Égypte, l’Assyrie, Babylone, la Perse et la Grèce.

L’apôtre Jean évoque également une septième puissance, qui n’était pas encore advenu en son temps. De qui s’agit-il ? Dans la mesure où les six précédentes sont des royaumes qui ont dominé et exercé leur autorité sur Israël, nous pouvons supposer que le septième roi agira de même.

Depuis la chute de l’empire romain, quelle puissance a influencé l’histoire du peuple juif autant que l’empire britannique ? N’est-ce pas Lord Balfour, le ministre britannique des affaires étrangères, qui en 1917, dans une lettre adressée à Lord Rothschild, autorisait les hébreux du monde entier à s’installer en Palestine et à créer un foyer national juif ? D’ailleurs, n’est-ce pas l’Angleterre qui exerça un mandat sur la Palestine jusqu’à la Seconde Guerre mondiale ? De nos jours, les États-Unis, en tant que successeur de l’empire britannique, ne continue-t-il pas à veiller sur les intérêts d’Israël, souvent au détriment de ses propres intérêts ?

Pour finir, l’apôtre Jean nous fournit un autre détail concernant la bête sauvage :

« Et la bête qui était, et qui n’est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept, et elle va à la perdition. » (Apocalypse 17:11)

Par conséquent, derrière cette bête sauvage à sept têtes se cache en réalité un huitième pouvoir qui succédera aux sept autres, tout en provenant d’eux.

L’Organisation des Nation unies (ONU) semble correspondre à cette description. En effet, nous retrouvons en son sein les puissances qui jadis ont dominé Israël (Égypte, Syrie/Assyrie, Irak/Babylone, Iran/Perse, Grèce, Italie/Rome) et celle qui aujourd’hui encore la parraine contre vents et marées (Angleterre-USA).

D’autant plus qu’une nouvelle sculpture d’une bête arc-en-ciel féroce a été installée sur l’esplanade réservée aux visiteurs du siège des Nations unies à New York. Elle est appelée le « Gardien de la paix et de la sécurité internationales » :

Gageons que la nouvelle « paix » dont il est question ici s’apparente à celle qui nous est promise dans la « Grande Réinitialisation ». Soit nous acceptons les demandes des mondialistes venant des Nations unies, soit nous serons mangés par la bête arc-en-ciel. Des couleurs qui sentent le wokisme et la théorie du genre !

Ainsi, il se pourrait bien que cette « bête sauvage » qui apparait dans les chapitres 13 et 17 du livre de la Révélation fasse référence au mondialisme, dont l’ONU est l’expression actuelle, mais qui sera peut-être amené dans un futur plus ou moins proche à prendre d’autres formes et d’autres visages. Surtout que l’apôtre Jean nous apprend la chose suivante à propos de cette créature étrange :

« La bête que tu as vue était, et elle n’est plus. Elle doit monter de l’abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s’étonneront en voyant la bête, parce qu’elle était, et qu’elle n’est plus, et qu’elle reparaîtra. » (Apocalypse 17:8)

Comment devons-nous comprendre ce passage ? À quoi correspond cette apparition en deux temps ? Est-ce une référence à la Société des Nations, cette organisation internationale fondée à la fin de la Première Guerre mondiale, qui, ayant été incapable de prévenir la seconde boucherie mondiale, fut dissoute en 1946 et remplacé par l’actuelle ONU ? À moins que cette dernière ne soit en réalité la première apparition de la redoutable bête, destinée, comme prophétisé dans les Écritures, à s’effacer pour ressurgir ultérieurement avec une autorité suprême, car il est écrit qu’« il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation » (Apocalypse 13:7). Voilà une saisissante illustration du phénomène du mondialisme.

À ce propos, n’oublions pas qu’un autre « prophète » – mais appartenant à une autre confession que celle de l’apôtre Jean – avait un jour imaginé que Jérusalem deviendrait la capitale d’un gouvernement mondial car, selon lui, « c’est un joli lieu pour un gouvernement mondial ».

Le choix de cette cité sainte comme épicentre de l’humanité ne saurait surprendre que les esprits candides. Ceux d’entre nous qui sont coutumiers d’explorer les méandres de la géopolitique mondiale sont familiers des puissances qui en dictent la trajectoire. La prudence nous enjoindra toutefois à taire leurs noms, tout comme leur appartenance religieuse, car l’apôtre Jean nous prévient que « tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête [seront] tués » (Apocalypse 13:15) et que cette bête impose aux populations sous son contrôle une marque – 666 – sans laquelle personne ne peut acheter ou vendre (13:16-17).

Pour faire front à cet adversaire des temps ultimes, il est indubitable que nous devrons mobiliser toute l’étendue de notre intelligence et sagesse… voire faire appel à une dose substantielle de foi !

 

Conclusion

L’eschatologie est une discipline complexe et l’imagerie apocalyptique que la Bible emploie pour transmettre beaucoup de prophéties a donné lieu à diverses interprétations des événements de la fin des temps.

Soumis à des épisodes sporadiques de persécutions plus ou moins sévères par les autorités de l’Empire romain, les premières communautés chrétiennes ont très tôt identifié la Bête à l’un ou l’autre empereur romain, voire ses sept têtes à sept d’entre eux : Néron, Domitien, Trajan, Sévère, Dèce, Valérien et Dioclétien. Depuis cette époque, les exégètes ont généralement vu dans cette Bête le symbole de tout pouvoir qui s’oppose à Dieu et à ses commandements à travers le monde, à travers les siècles.

Quelle que soit l’importance accordée de nos jours aux visions de l’apôtre Jean, ainsi qu’aux multiples interprétations qui en ont découlé, les paroles prophétiques s’érigent en interpellations, sondant les convictions individuelles dans l’espoir de susciter cette étincelle de compréhension qui éclaire l’intelligence de ceux qui, après avoir scruté son contenu, consentent à s’y soumettre. Ainsi, le prophète se révèle authentique dans la mesure où sa parole s’incarne, non pas dans la simple « réalisation » de prédictions, mais dans la germination de la vérité au cœur de l’auditeur qui affine de la sorte sa compréhension du monde qui l’entoure. La reconnaissance d’un prophète réside sûrement dans le fait que ses paroles ne cessent de prendre de l’ampleur, jour après jour.

Fernand le Béréen

 

La Bête de l’événement, sur E&R :

 






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31 Commentaires

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  • #3304825

    la Société des Nations, cette organisation internationale fondée à la fin de la Première Guerre mondiale, qui, ayant été incapable de prévenir la seconde boucherie mondiale,



    Il n’a jamais été question pour la Société des Nations de prévenir la seconde guerre mondiale. Première et seconde guerres mondiales faisaient entièrement partie d’un plan, elles s’inscrivent dans ce processus de destruction des peuples et de concentration des moyens de production et de souveraineté au profit de l’hyperclasse.

     

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  • #3305174

    L’essence de la bête est la peur, ses outils sont les 4 cavaliers de l’apocalypse. Cela est le teste de la foi pour l’humanité et un programme de domination des esprits.

     

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  • On remarque, si on lit bien le texte, que la Bête porte la grande prostituée sur son dos et que le règne de la Bête ne débute pas tant que règne la grande prostituée. Celle-ci représente la perdition de Jérusalem, ivre du sang des saints. Elle cristallise le pire de l’occultisme dévoyé du monde antique, représenté par Babylone. Ensuite, la Bête jette la grande prostituée par terre et la terrasse ! Le récit est clair : c’est la Bête et non le Christ qui jette par terre la grande prostituée, qui peut être vue comme le symbole du nouvel ordre mondial réactualisant la Babylone des Mystères. C’est dire que le mouvement réactionnaire fasciste anti-libéral, voulant la destruction de la grande prostituée poussant le monde au péché, relève de la Bête et non du Christ.

    Or si le nouvel ordre mondial suit un agenda calqué sur l’Apocalypse de Jean, c’est uniquement en mode inversif et subversif, la plus grandiose et spectaculaire manipulation jamais vue dans l’histoire humaine : "la Grande parodie" comme l’appelait Guénon, dans laquelle les saints de Satan tentent de passer aux yeux du monde pour de grands martyrs sauveurs de l’humanité, pour le rétablissement des valeurs spirituelles face à la perdition matérialiste du monde moderne, bref tout comme la Bête qui parlera comme un agneau, voulant être prise pour le Sauveur, Christ à la place du Christ.

     

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    • #3305987

      Selon Apoc. 13:7, il sera permis à la Bête de faire la guerre aux saints, autrement dit d’éradiquer les chrétiens et tous ceux qui sont du côté du Christ et s’opposent à elle. Il faudra s’en souvenir lorsque la femme que porte la Bête sur son dos, la grande prostituée sera jetée par terre : on serait peut-être un peu trop vite porté à s’en réjouir, à célébrer la libération de l’humanité...

      En passant, le symbole du lion (une bête) revient souvent dans le mouvement MAGA pour représenter la force royale et messianique de Trump... Celui-là qui est presque aussi connu que Jésus à travers le monde et qui promet actuellement de vaincre les mondialistes et sauver l’humanité d’une troisième guerre mondiale nucléaire, en négociant un "deal" parfait assurant une paix durable entre les nations...

       
  • #3305289

    Je suis protestant chrétien (sympathisant E&R) et pas non chrétien ( évangile de la prospérité, matérialiste, usurier, impudique, sionisme etc) que nous identifions à la bête qui monte de la terre (Ap13) qui est le protestantisme déchu.

    La bête à sept têtes et dix cornes est l’empire romain qui a hérité de l’empire babylonien, perse et grec, qui à sa chute c’est intégré à la papauté et toute la curie romaine. Pour exemple le titre de Pontifex maximus qui à la base appartenait au grand prêtre babylonien puis a été transféré à l’empire romain et ensuite au pape. Beaucoup identifié la chute de l’Eglise Rome à Vatican II mais cela remonte au 5eme siècle. Le mystère de l’iniquité agit en secret et petit à petit bien qu’au moyen âge la nature de la papauté et clairement anti-chrétien.

    Les sept têtes représentent la somme des têtes des animaux de Daniel 7. Les dix cornes sont dix royaumes qui peuvent clairement nous faire penser au dix régions mondiales données par l’ONU.

    L’ONU et en réalité les États-Unis et le pouvoir politique (visible, l’invisible et plus à rechercher du côté de se que certain appel la noblesse noire) de la nouvelle babylone, sont pouvoir financier et à la city de Londres et wall street. Le pouvoir religieux lui et à Rome qui est en réalité non le siège de la chrétienté ( le vrai siège de la chrétienté et dans le sanctuaire céleste ou le Christ officie pour nous et sont seul vicaire et l’Esprit Saint) mais le siège de la religion à mystère babylonienne à laquelle on peut ajouter Jérusalem et le sionisme pour la kabbale mais qui n’est qu’une infiltration babylonienne du judaïsme.

     

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    • #3305967

      Le protestantisme est une invention de la finance pour récupérer la population en les détournant de l’Église catholique pour pouvoir utiliser l’argent pour parasiter, ce que l’Église catholique interdisait. Le plus ignoble mensonge étant que l’Église possédait énormément d’Or et de richesse potentielle et que donc elle était riche, alors que si on ne s’en sert pas, et c’est la raison de l’appel au don pour rénovation plutôt que de faire travailler la richesse possédée, on est pas riche. C’était donc juste la soumission de Mammon à Dieu, que le protestantisme à libéré. Je passe d’autres débats qui n’ont strictement aucune importance comme la virginité de la vierge et celle de Jésus ... Encore la polémique sur le cul, marque des PUriTAINS.

      Et la boucle est bouclée : Usure (Mammon) et cul (Asmodée), les 2 mamelles du protestantisme, qui conduisent à vouer un culte à Satan (Belzébuth)

      Vous ne pouvez avoir compris ça et être toujours protestant, et ne pouvez ne pas avoir compris ça et comprendre quoi que ce soit dans les prédictions prophétiques puisque vous soutenez la bête.

       
    • #3306497

      Ce que vous dénoncez ici est que je dénonce aussi avec la même ferveur que le papisme et le protestantisme déchu qui en effet, sert la première bête mais qui est aussi la seconde bête (l’agneau qui parle comme un dragon). Le protestantisme qui est resté sur le chemin de la réforme et qui est bien sûr minoritaire ( un reste pour reprendre les termes bibliques) travail par le réveil et la réforme à redevenir semblable à l’église primitive en se débarrassant des souillures du mystère babylonien infiltré dans l’église depuis le 5eme siècles.

      Pour ce qui est de la prophétie il faut en effet avoir reçue le Saint Esprit pour pouvoir l’interpréter correctement. Pour cela il faut avoir la foi en Christ et obéir au commandement de Dieu et non au commandement des hommes (Ap14:12, Jn14:15). Ce verset que Jésus adresse au pharisien et aussi prophétiquement pour Église aujourd’hui.

       » Car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et : Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort. Mais vous, vous dites : Si un homme dit à son père ou à sa mère : Ce dont j’aurais pu t’assister est corban, c’est-à-dire, une offrande à Dieu, annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie. Et vous faites beaucoup d’autres choses semblables.
      ‭‭Marc‬ ‭7‬ :‭10‬-‭11‬, ‭13‬ ‭

       
  • " Quand le maître est monté sur la croix et qu’il nous a révélé la limite, il a chevauché la bête figurée par la croix, et la bête s’est laissé chevaucher par lui, de sorte que, de deux, lui et la bête ne faisaient plus qu’un seul. C’est comme cela que la porte fut ouverte, et c’est par cette brèche ouverte entre ciel et terre que Christos est advenu." (Apocalypse de Didyme Judas Thomas, chap. 3)

     

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  • #3305417

    Tout à fait. Cette bête est bel et bien l ONU qui a une influence sur toute la terre. Le Roi du Nord actuel est la Russie et le Roi du Sud est l empire Anglo-Américain. « Au temps de la fin, le roi du Sud engagera le combat avec lui par une poussée*, et le roi du Nord se précipitera sur lui avec des chars, des cavaliers et de nombreux navires ; et il pénétrera dans les pays et déferlera comme un torrent.

    Daniel 11:41-45

     

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  • Sainte année à chacun,

    J’ai la vision que les quatre cavaliers de l’Apocalypse sont les oblasts de Donetsk, Kherson, Louhansk et Zaporijjia. Les régions russes réunifiées à la Russie (ours).
    C’est une interprétation, qui inclut nôtre temps présent dans un temps de catastrophe, de ’dévoilement’ apocalyptique...
    Il y a beaucoup de dévoilements ces derniers temps, des masques tombent en effet...
    Et l’enclenchement du conflit ukrainien s’est bien initié par l’enjeu des quatres républiques du donbas...
    Peut-être que d’autres, plus exégètes que moi, creuseront-ils cette piste...

     

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  • #3307528

    Je ne peux que conseiller les 3 ouvrages de Daniel Massé à ce sujet.
    Si
    Le chapitre 13 écrit décrit 2 bêtes, l’une de la mer, à laquelle Satan a délégué son pouvoir, et l’autre issue de la terre afin de "seconder la première à laquelle elle est asservie et dont elle est une pâle réplique"..

    Les 2 bêtes de l’Apocalypse, du chapitre 13, "celle de la mer et de la Terre" sont Rome, bête de la mer (les 7 collines, de la mer car loin au large de la Judée) et Hérode et ses descendants, bête de la terre, mis en place par Rome ("à laquelle elle est asservie et dont elle est une pâle réplique", cette bête de la terre, de la terre de Judée et de l’illustre roi David), considéré comme un traître par "Juda le Lion" de l’Apocalypse (vraisemblablement Juda le Gaulonite, ayant réellement existé) et ses 7 fils (le fils ainé écrivant l’Apocalypse comme livre programme, vraisemblablement le seul récit évangélique pendant au moins 3 siècles), car collaborant avec Rome et n’étant pas de la descendance de David. Juda le Gaulonite (ou de Gamala, présage ayant réellement existé) , devenu Joseph dans les Évangiles, a organisé la révolte du Recensement organisé par les autorités, et fut vraisemblablement tué"entre le Temple et l’autel" comme le décrivent les Évangiles, quand les autorités romaines reprimerent cette rébellion, d’ailleurs c’est bien pour ça que Joseph disparaît du récit des Évangiles, subitement, on n’en entend plus parler, il ne vient même pas a la Crucifixion de son fils, à la différence de sa mère. Forcément, il a été tué. Les 10 cornes sont le Décapote, les 10 villes bâties en Judée par Rome et peuplées de païens, dont Gaza (ville créée par Rome), Iamnia, Arethase, Ioppé etc...

    Les 4 cavaliers sont des symboles zodiacaux, l’un porte un arc (sagittaire), l’autre une balance etc .. jusqu’à la venue de la Pâque au signe du Bélier, pour un nouveau cycle, célébré par l’agneau (le petit du bélier, naissant), préparée par "l’homme à la cruche" (le Verseau, cité dans Luc (22:10), et l’ère des Poissons (innombrables dans les Évangiles), sans oublier le rôle de la Vierge (Marie).. bref, ce fils ainé de Juda le Gaulonite, se proclamait comme seul légitime car descendant de David (dans sa genealogie, Jésus descend de David..), reprenait la lutte de son père, fut moderne au point d’écrire un livre projet terrible (l’Apocalypse), il avait tout prévu.. sauf se faire arrêter par les autorités romaines, condamné etc...

    Il y aurait tellement à dire .

     

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  • #3311338
    Le 21 janvier à 20:52 par Influenceur LCI
    De quoi "la bête sauvage" de l’Apocalypse est-elle le symbole (...)

    Il n’y a pas de judéo-chrétiens, il y a les Juifs et les chrétiens. Jésus a été mis au ban de sa propre communauté qui en a fait un bouc-émissaire. Or le Christ est à l’origine d’une religion, qui est devenue universelle grâce à Paul de Tarse, qui comme l’explique René Girard adopte non plus le point de vue de celui qui fait des sacrifices aux dieux ou à Dieu (le sacrifice d’Abraham), mais de celui qui est lui-même sacrifié, la victime, le bouc-émissaire. Dans le christianisme on est dans le regard de la victime vis-à-vis de son propre sacrifice qu’il accepte à l’avance car il sait que c’est le souhait de son père pour sauver l’ensemble de l’humanité, "mangez ce pain car ceci est mon corps, buvez ce vin car ceci est mon sang", c’est véritablement révolutionnaire par rapport à toutes les religions antérieures. C’est là toute l’originalité du christianisme non seulement vis-à-vis des antiques religions païennes, mais également du judaïsme. Nous sommes depuis plus de deux cents ans dans l’oubli de cette vérité avec la déchristianisation massives de l’Occident, et je pense que c’est un élément d’explication des crises paroxystiques actuelles. Je pense que le nouveau paradigme de la Shoah et de la victimisation des Juifs, que l’on pourrait religion de la Shoah dont vous êtes certainement un adepte, ne nous mènera à rien.

     

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  • Assez d’accord avec cette interprétation.

    En voici une autre : le Dragon du Ciel, la Bête de la Mer et la Bête de la Terre représentent l’inversion des trois pouvoirs traditionnels (prophétie, sacerdoce, royauté).

    1) Le Dragon du Ciel est la négation de Dieu : le Diable.
    2) La Bête de la Mer est la contre-Eglise : la Franc-Maçonnerie (ou ce qu’il y a derrière).
    3) La Bête de la Terre est le contre-Empire : l’ONU (ou ce qu’il adviendra derrière). On peut imaginer quelque chose de transhumaniste.

    Les trois pouvoirs sont remis à l’Enfant Jésus par les Rois-Mages : myrrhe, encens, or.

     

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