Les grandes puissances veulent la guerre civile en Syrie mais ne parviennent pas à l’imposer
12 décembre 2011 19:30, par chibani84Il n’y aura pas d’intervention impériale contre la Syrie, c’est une évidence. Plusieurs raisons à cela.
D’abord la Russie poursuit la livraison d’armements à la Syrie. Parmi les plus importants matériels en cours de livraison se trouve la livraison de 36 systèmes de missiles sol-air Pantsir-1, la modernisation de tout le parc de chars T-72 et la modernisation des MiG-29. De plus, la Russie va livrer des MiG-29/M2 et huit batteries de missiles sol-air Buk-M2E en complément des S300 déployés et des Pantsir. Va être difficile de survoler Damas.
La Russie a déployé le système côtier « Bastion » au motif de protéger ses installations de Tartous. Le système est opérationnel. Ceci vient compléter les récentes livraisons de missiles supersoniques Yakhont (P-800 Onix) à la Syrie.
Enfin, non loin de la Méditerranée, la Russie dispose d’un détachement de navires de la Flotte du Pacifique actuellement positionné en mer Rouge pour lutter contre la piraterie somalienne. Ce détachement est formé par le grand navire de lutte ASM Amiral Panteleev (Projet 1155 Fregat, classe Udaloy I), du tanker Boris Boutoma et du navire de soutien Fotiy Krilov. On sait aussi que la frégate Yaroslav Moudriy (Projet 11540 Yastreb), rattachée à la Flotte de la Baltique, a terminé sa préparation et est prête à appareiller pour une longue traversée pour rejoindre la frégate Ladny (Projet 1135 Burevestnik, classe Krivak I) de la Flotte de la mer Noire actuellement sur zone syrienne.
Le positionnement de l’unique porte-avions russe l’Amiral Kouznetsov et de son groupe apparait de plus en plus comme une diversion. Le voyage est long et demande plusieurs mois depuis sa base d’attache dans la péninsule de Kola pour rejoindre la Méditerranée. Le groupe d’escorte du porte-avions est composé du grand navire de lutte ASM Amiral Chabanenko (Projet 1155.1 Fregat M, classe Udaloy II), du navire de support Nicolaï Chiker et des tankers Sergueï Osipov (Projet 1559V), Viazma et Kama.
Ce qui n’est pas une diversion est la présence de SNA présents sur la zone syrienne : au moins 2 submersibles de classe Akula. Probablement plus.
Bref, va pas être facile non plus de naviguer dans la zone.
Dernière mauvaise nouvelle pour les forces impériales, le missile de croisière indo-russe BrahMos a atteint, lors de phases expérimentales réalisées en laboratoire, la vitesse de Mach 6.5. Il équipe déjà les frégates russes sur zone.
Comme on le voit le dispositif ruse se met en place petit à petit.