L’analyse géopolitique sur une intervention militaire en Iran
7 novembre 2011 11:46, par nanabelLes analyses de E&R sont parfois un peu bizarres. Soral explique que le monde n’appartient plus aux hommes politiques, que les gouvernements ne sont plus que des agents de commerce à la solde des maîtres du monde que sont les cartels industrialo-financiers.
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Si le monde est dirigé par des hommes d’affaires, alors la question de savoir ce que ferait la Russie ou la Chine en cas d’agression armée de l’Otan en Iran, ne doit pas se posait en terme d’alliance politique. Le communisme a perdu la guerre froide. Les ex-ennemis d’hier ont ouvert leur économie à la mondialisation. Des alliances économiques multilatérales se sont créées formant des intérêts communs au delà des rancunes passées.
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Dans ce nouveau contexte, la géopolitique se redessine, non plus sur des territoires, mais sur des intérêts économiques. Le pouvoir appartient à celui qui possède le plus d’argent. Or le démantèlement du pacte de Varsovie, ainsi que la privatisation de l’industrie russe ont contribué en grande partie à l’affaiblissement du pouvoir central. Il en va de même pour la Chine qui compte chaque année de plus en plus de milliardaires, souvent d’anciens responsables politiques qui se sont lancés dans les affaires.
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Les cibles de l’Otan, sont autant de pays qui refusent d’ouvrir leurs économies à la mondialisation. Ils résistent à la privation de leurs industries et les hommes politiques ne veulent pas devenir des agents de commerce, même si le poste est plus rémunérateur que celui d’un chef d’Etat.
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En partant du postulat que se sont des hommes d’affaires qui décident de la politique russe ou chinoise, ont pourrait se demander, quels seraient les conditions que le gouvernement iranien serait prêt à accepter pour avoir un allié en cas d’agression par l’Otan ? Autrement dit, les iraniens seraient-ils prêts à vendre leurs industries rentables aux hommes d’affaires russes ou chinois en échange d’armements et de munitions ?
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Je pense que si l’Iran veut conserver son indépendance, le pays doit s’armer comme il ne l’a jamais fait auparavant. La puissance de feu de ses ennemis est considérable. Et si les iraniens ont besoin d’une aide auprès de leurs alliés historiques, ils devront accepter de vendre leur économie au secteur privé. Quoi que décide le gouvernement iranien, même s’il gagne la guerre contre l’Otan, il a déjà perdu son indépendance.
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Vu sous cet angle, la gouvernance mondiale paraît inévitable.