La franc-maçonnerie, comme la Gnose, prend racine dans les Mystères antiques. Les fils de la Veuve se réclament des fils de Lucifer, de la race de Caïn dont Hiram, l’architecte du Temple, serait, comme Enoch, descendant (autrement dit initié de ce courant occulte). Le courant des fils d’Abel, descendants de Seth, se relie au contraire à Yahvé, qui hait les fils de Caïn. Le christianisme d’Église s’est fondé sur le modèle communautaire juif jéhovique, tout en exterminant extérieurement la Gnose des Mystères (le peu qui en resta allait être gardé dans le secret des sociétés secrètes).
C’est le mouvement théosophique de la fin du XIXe siècle, qui, comme l’a montré Guénon et d’autres, dans leur volonté de raviver la sagesse des Mystères, ont remis à la mode un certain gnosticisme portant la grotesque déformation d’un parti pris occulte pro-Lucifer anti-Yahvé, qui justifie leur rejet du judaïsme et du christianisme, ravalé au niveau des Petits Mystères. Cela en se rattachant à une douteuse franc-maçonnerie occulte...