Orban, qui défend un "traditionnalisme moral", était présent dans un événement des "artisans de paix" avec le milliardaire Vivek Ramaswamy et le président du think tank capitaliste sauvage Heritage Foundation. À la fin tous se sont rassemblés à Mar-A-Lago.
Russ Vought, associé au Project 2025 de Heritage Foundation, disait récemment qu’il faut "injecter le nationalisme chrétien" dans le gouvernement des USA.
On voit que les représentants du capitalisme sauvage n’ont pas de problème avec le discours "contre les guerres sans fin"... tant que cela permet de diaboliser la gauche. Il s’agit maintenant de retourner la guerre vers l’intérieur de la nation, aux frontières, et surtout contre les éléments jugés déviants au sein du peuple, comme la gauche et les internationalistes. Le colonialisme n’a plus la cote, il s’agit maintenant de le retourner vers l’intérieur en rétablissant la hiérarchie et l’ "ordre moral d’antan", fondé sur le masculinisme ("les vrais hommes"), le natalisme et le racisme assumés ("la famille"), l’autoritarisme pseudo-libertarien ("l’ordre hiérarchique à rétablir"), Dieu ou "la morale traditionnelle". La "menace migratoire", surtout arabo-musulmane, ainsi que la "’menace juive", incarnée par Soros, servent à s’unifier contre un ennemi commun, alors que cela revient concrètement à faire équipe avec cet État voyou et fasciste qu’est Israël ; Orban est en effet très proche de Bibi Netanyahou.
Ce mouvement néofasciste est le fer de lance d’un grand recul antisocial désiré par les think tanks du capitalisme sauvage américain, tels que Heritage, un grand recul présenté par ses amis dictateurs comme un retour à "la goire d’antan", redonnant au pays sa "grandeur perdue". Prétendre que les grandes banques d’aiment pas le nationalisme chrétien américain et le traditionalisme moral des néofascistes comme Orban, c’est ignorer le fait que les think tanks du capitalime sauvage comme Heritage les appuie concrètement.