Jacques Baud : "La France est cobelligérante en Ukraine"
13 mars 01:07, par joss75C ’est pour la Russie une guerre spéciale ; tout d ’abord elle se bat contre un pays qu ’elle considère comme frère , contre un régime "nazi " et non contre un peuple et du coup elle ne peut totalement se lâcher et retient ses coups , refuse à prendre en otage la population civile . Les américain n ’a jamais eu ce genre de scrupule comme on sait trop . Puis autre problème : pour la Russie elle affronte des pays coalisés qui la frappent depuis un pays tiers transformé en base d ’attaque de sorte que les russes encaissent leurs attaques d indirectes et même directes sans pour le moment n ’avoir pas été jusqu ’à oser riposter sur le sol même de se agresseurs qui se sentent une sorte de permission de frapper sans risque les entraînant d ’ailleurs vers une audace "sans limite" . On voit qu ’il s ’agit d ’une cobelligérance sans risque étant donné que les russes ne peuvent trop la dénoncer sauf à avouer une faiblesse ou une incapacité à infliger la riposte et que les coalisés se donnent le culot de l ’amplifier tout en la niant par une sorte de bravade effrontée ; bien sûr tout en restant dans des limites mais qui les conduit à envisager par des subterfuges l ’incroyable : l ’envoi de missiles Taurus , de longue portée , furtifs et difficiles à détruire . Le problème est que le terme belligérance ne signifie pas grand chose surtout dans le cas d ’espèce tant que cette belligerance n ’est que dénoncée par les russes ( et niée hypocritement par les coalisés ) sans être jamais sanctionnée par eux par une riposte russe sur le territoire des ses agresseurs . Sur cette situation dissymétrique on peut voir prospérer les bravades d ’un Macron ou d ’ autres à défaut pensant pouvoir faire monter les enchère sans jamais à avoir à n ’ en payer aucune conséquence spéculant sur l ’impossibilité de la Russie à se rémunérer par quelques frappes sur Paris , Londres . . . ou sa retenue déterminée vis à vis de tout acte pouvant donner au conflit une extension que la Russie ne voudrait pas lui voir prendre . Bien sûr il y a une limite à ce jeu : le fait que la Russie est une redoutable puissance nucléaire même si l ’adversaire s ’autorise et s ’autorisera à pousser la Russie le plus loin possible dans ses retranchements . Qui doute que si la Russie ne détenait pas cet atout la guerre sans limite , le rêve depuis des siècles des russophobes serait déjà engagée ou décidée contre la Russie ?