Meta réfléchit à la modération du terme « sioniste » sur Facebook et Instagram
11 février 06:40, par H. K. DaghlianSi c’était aussi simple, ils censureraient le terme sans attente, malheureusement, leur seul vrai souci, c’est qu’ils risquent un exode des personnes qui ne pensent pas « droit » vers d’autres plateformes, voire - pire cas de figure - leur départ de tout réseau surveillé pour revenir sur le terrain plus productif de la réalité.
La conséquence ? Qu’est ce qu’il y a de pire que de voir une grosse araignée dans le plafond de sa chambre ? Et bien ne plus la voir en sachant qu’elle est toujours là.
Ce qu’ils sont en train de faire avec leur censure à tout va, c’est simplement d’éteindre la lumière. En tout cas, il n’arrêteront rien et leur influence dont le seul point fort était d’agir dans l’ombre prend du plomb dans l’aile. Il n’y a plus d’ombre.
Petite correction au passage, ce n’est pas le conflit à Gaza qui alimente la haine sur les réseaux. C’est le massacre des civils (dont des bébés et des vieillards) avec l’attitude obscène des criminels, qui n’hésitent pas à s’identifier par leur appartenance tout en sortant la carte de victime et en précisant pourquoi ils le font, qui le fait. Si le conflit était équilibré dans le rapport de forces, il y a aurait eu deux camps de tailles comparables et à la limite, si c’était deux armées régulières qui s’écharpaient, ça ne soulèverait pas autant de passions. Comme le déséquilibre et le traitement inhumain sont flagrants, la taille des camps l’est de manière symétrique.