Judith Godrèche accuse le réalisateur Jacques Doillon d’avoir abusé d’elle (à 15 ans)
11 février 15:03, par Être et durer
Ce qui était acceptable pour l’adolsescente de 14 ans désireuse de faire carrière ne l’est plus pour la femme de 50 ans.
Cette transaction sexuelle qui était un échange gagnant-gagnant pour la jeune actrice en devenir est devenu progressivement intolérable pour celle qui commence à faire le bilan de sa carrière et pour la femme ménopausée qui ne supporte pas ce qu’elle voit dans les rétros, sa jeunesse, sa beauté, ses ovocytes mais aussi une pseudo carrière sans véritable talent construite sur un échange marchand.
Le pervers qui abuse de sa notoriété pour prendre dans ses filets une jeune écervelée devient un pygmalion tant que l’hypothèse ou la réalité de la contre-partie demeure. Quand cette dernière n’est plus qu’un souvenir ou une chimère, le portier de la familia grande redevient ce qu’il était. De son côté, la femme se sent flouée, abusée et elle veut récupérer sa mise ou faire payer chèrement ce bien qu’elle estime désormais mal acquis. Elle procède à une surcote symbolique inversement proportionnelle à sa valeur reelle et obtient bien souvent gain de cause devant le tribunal médiatique qui est l’antichambre de la demande de réparations en espèces sonnantes et trébuchantes.